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Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

SITUATION SOCIALE EFFERVESCENTE : Un air de fin de règne

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SITUATION SOCIALE EFFERVESCENTE : Un air de fin de règne
Il souffle dans ce pays une odeur de fin de règne. Pour un projet de gouvernance cinquantenaire, les citoyens doivent s’interroger. Mettons-nous d’accord : à la « Sentinelle » nous ne sommes pas des adeptes des procès en sorcellerie, mais plutôt des vigiles qui tentent de ne pas dormir face à un pays qui va à vau-l’eau.

L’hivernage, les inondations, la détresse des populations. Cela fait plus sept ans que cela dure avec, comme d’habitude, des plans « Orsec » jamais opérationnels. Cela a poussé des imams à déserter leurs mosquées et à prendre la tête de la lutte pour la défense des oubliés des banlieues. Avec deux grandes revendications qui sont les principales préoccupations des populations : sortir de l’eau et ne plus vivre dans les ténèbres. Après cinquante ans d’indépendance, ce n’est quand même pas la mer à boire.

Il ne faut pas se voiler la face : c’est ce pouvoir-là qui a créé ce mouvement social qui est sorti de ses mosquées pour le défier. Qu’à-t-on fait ? Au lieu d’essayer de régler ces problèmes, on a essayé de menacer ces imams avant de tenter de les corrompre lors d’une certaine audience. En tout cas, certains d’entre eux. Mais dans un pays, on ne peut pas acheter tout le monde. Aussi, comme un pied de nez, ils menacent d’une manifestation populaire courant mois de juillet. Quel citoyen pourrait faire la grâce matinée ce jour-là ?

Les populations de la banlieue, notamment celles de Médina Gounass qu’on veut déplacer du côté de Sangalkam , sont , elles aussi , entrées dans la danse ce week-end et envisagent de passer à un autre palier de leur résistance. Quel préfet leur opposera une interdiction pour « risques de troubles à l’ordre public » ?

Il y a une semaine, ce sont les syndicalistes enseignants (autonomes et Cnts) qui ont menacé aussi d’entrer dans la dance sociale. Avant eux, c’étaient les travailleurs de l’inspection du Travail qui ont annoncé une marche pour fin juillet. On vient d’apprendre que les syndicats de la Santé aussi, sont sur le pied de guerre, après l’assemblée générale des travailleurs de la Sonatel de dimanche avec une menace de marche à la clé. Où va ce pays ? On est en droit de se poser cette question surtout qu’il semble que le « libéralisme social » semble se porter plus que mal et l’horizon électoral de 2012 plus que brouillé. Mais sommes-nous les seuls à percevoir ces signes ou alors, nos gouvernants sont –ils atteints de cécité ?

Ce qui désole, c’est que pendant ce temps, les gouvernants s’amusent avec nos deniers publics avec des gouvernements pléthoriques, des bizarreries comme cette idées saugrenues de « vice-premier ministre », et que notre opposition ne respire que pour la présidentielle de 2012. Il semble que cela s’appelle opposition « républicaine ».

Pendant ce temps, alors que les cadres du Pds (ou Pds-l) la ferment, les petites souris aux dents longues d’un certain machin appelé « Génération du concret » infiltrent comme des taupes, l’appareil d’Etat et peaufinent ce que l’autre avait appelé à l’époque « un coup d’Etat rampant ». Si les citoyens ne sont pas vigilants, on se réveillera un jour sous un régime de « golden boys » « suis generis ».

Deux questions me semblent pertinentes : ya t-il encore un gouvernement soucieux des intérêts de son peuple et une opposition moins soucieuses des échéances électorales ?

Au fait, où sont passés les mouvements dits de la société civile qui ont germé comme des champignons il y a quelques semaines ? La Dic devrait lancer un avis de recherche pour ces « portés disparus ».


Auteur : Demba Ndiaye 


http://africanglobalnews.info/SITUATION-SOCIALE-EFFERVESCENTE-Un.html


INONDATIONS, DELESTAGES, CHERETE DE LA VIE….
Les populations aux abois, la classe politique trinque


La situation socio-économique du pays de ces derniers jours avec marquée par une série de contestations et de menaces de paralysie en dit long sur le malaise qui s’est installé dans plusieurs foyers politique ou sociaux. Cette situation a comme corollaire les inondations qui ont déjà pris le dessus sur les mesures préventives entreprises par le gouvernement, après seulement les premières gouttes de pluies, les coupures intempestives d’électricité malgré les assurances et l’investissement de 21 milliards, ainsi que le coût très chère de la vie notamment au niveau des denrées de premières nécessités (lait, l’oignon, et bien le téléphone) et le transport. Face à toutes ces complaintes des populations, la classe politique sénégalaise ne semble se préoccuper qu’aux prochaines échéances électorales, avec en ligne de mire, pour certains, de trouver les voies et moyens de relire Me Wade, et sa dernière trouvaille de créer un poste de vice-Premier ministre avec la modification de l’aliéna 2 de l’article 53 de la Constitution. Alors qu’en face, la question de la candidature unique constitue un goulot d’étranglement avec toutes les voies discordantes que cela a suscité dans les rangs.

Ils sont nombreux ces sénégalais qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts du fait d’une situation socio-économique désastreuse marquée par une série d’augmentation du pouvoir d’achat des sénégalais. D’autres vous diront même qu’ils n’arrivent plus à voir le diable pour lui tirer la queue tellement la situation est difficile. En effet, depuis certain les sénégalais, notamment ceux de la banlieue et même des régions, sont en train de revivre le clavaire des inondations. Ceci malgré les garanties et les énormes efforts que le gouvernement a promis de déployer pour y faire. Ensuite, il y a les délestages qui ont refait surface depuis quelques temps dans plusieurs localités du pays. Là aussi malgré les garanties et la bagatelle de 21 milliards investie à la veille du mondial de football pour ne pas priver les spectateurs et autres férus du ballon rond de cette fête mondiale du football en terre africaine.

A cela, il faut ajouter l’augmentation de certaines denrées de premières nécessités comme le lait et l’oignon en plus d’autres qui ont déjà subi une hausse (le transport, l’huile…). Une situation qui a fini d’installer la psychose chez bon nombre de sénégalais confrontés à plusieurs équations.

Pendant ce temps, les hommes politiques sont aux abonnés absents ou plutôt ne semblent pas se préoccuper du clavaire de leurs compatriotes. Si non comment comprendre qu’au moment ou les inondations et les délestages refont surface et que le coût de la vie grimpe que la classe politique ne réagit pas et se focalise uniquement sur les prochaines échéances électorales de 2012 avec notamment la fiabilité du fichier électoral ou tout simplement sur la dernière trouvaille de Me Wade destinée encore à détourner l’attention des sénégalais, à savoir le poste de vice-Premier ministre avec la modification de l’aliéna 2 de l’article 53 de la Constitution.

Une équipe incompétente qu’il faut dégager le moment venu, selon Jean Paul Diaz

Interpellé sur ces nombreuses questions, le leader du Bloc des centristes gaindé (BCG), Jean Paul Diaz estime que c’est le pouvoir qui a failli à sa mission de servir les populations et d’abréger leurs souffrances. Pour M. Diaz, impute aussi la responsabilité au peuple sénégalais qui a failli dans son choix quand il s’est agi de choisir ses dirigeants. « Je suis fatigué de parler, j’attends les prochaines élections pour que les sénégalais choissent à nouveau. J’ai passé tout mon temps à parler aux sénégalais, depuis plus de 25 ans maintenant » a-t-il laissé entendre pour dire que la responsabilité de cette situation incombe surtout aux sénégalais appelés à choisir. Selon le leader du BCG, connu pour son franc-parler, « nous avons une équipe incompétente et il faudra les dégager le moment venu. » Il estime que c’est seulement le pouvoir qui a failli et non toute la classe politique, parque souligne t-il avec force, il faut être aux affaires pour pouvoir faillir.

De son côté, le Pr Iba Der Thiam, seul membre du camp présidentiel à avoir accepté de se prononcer sur ce sujet, cette situation n’a rien à voir que la volonté du chef de l’Etat de mettre en place de nouvelles institutions de la République.

Les gens jugent mal et pensent que les choses sont aussi simples que ça, selon le Pr Iba Der Thiam

Pour le Pr Thiam, la nomination d’un poste de vice-Premier ministre ne coûte rien à l’Etat du point de vue dépenses. Il soutient d’ailleurs que ce n’est pas comme ça qu’on gère pays. Ce n’est pas parce que des problèmes existent qu’il faut arrêter le processus de mise en place des institutions. Pour le leader de la Cap 21, la création d’un poste de vice-Premier participe à une volonté du chef de l’Etat de responsabiliser davantage les femmes et de les accorder une plus grande place dans la gestion du pays. Parlant de la situation des inondations, le Pr Iba Der Thiam fait savoir que tout ce qui a été investi dans la banlieue, surtout en matière d’infrastructures participe à une politique avant-gardiste de l’Etat pour faire face à d’éventuelles situations. A ce sujet, il souligne que le régime qui était là depuis 1951 n’a pas su régler ces problèmes. Il confie qu’il s’agit pour l’actuel régime dans le cadre d’un processus de mis en œuvre des infrastructures comme l’autoroute à péage qui une fois terminée, permettra de rallier Dakar à Diamniadio en un quart d’heure. S’agissant du lien fait entre la situation politique et les problèmes sociaux que connaît le pays, le vice président de l’Assemblée Nationale pense qu’on ne juge pas comme ça un pays. Pour lui, l’opposition tout comme une partie de l’opinion, notamment la presse, se trompe la plupart du temps de jugement. « Ils pensent que les choses sont simples alors que ce n’est pas le cas et la même chose » a-t-il laissé entendre, souligner que le gouvernement a d’autres priorités liées à l’agriculture, à la santé, à l’emploi, aux problèmes universitaires…..

Iba Der Thiam dit à qui veut l’entendre que jusqu’ici, malgré tout ce qui se dit, les salaires sont payés tous les mois et sont augmentés et que les gens ne sont pas malheureux. Il reconnaît tout de même l’existence de quelques problèmes inhérents à la vie d’un Nation comme la nôtre et que malgré tout des efforts sont déployés pour satisfaire les besoins des sénégalais. En attestent dit-il les 21 milliards consentis par l’Etat pour permettre aux sénégalais de vivre tous les instants du mondial hors des délestages.


Auteur : Babacar Sow


http://africanglobalnews.info/Les-populations-aux-abois-la.html



SITUATION SOCIALE AU SENEGAL
Un volcan endormi


La situation sociale est en pleine effervescence. Les revendications sociales font la « Une » de la presse, et traduisent un certain malaise social. Un malaise qui d’ailleurs commence à s’exprimer sous une forme de violences, dont le lundi noir qu’a vécu Dakar hier est une parfaite illustration. Pourtant, aucune contrée du pays n’est épargnée, avec par exemple les violences dans le sud du pays, au nord les populations qui agitent des brassards rouges pour réclamer des terres qui leur sont confisqué, au centre où on réclame de l’eau moins fluorée… Un pot pourri qui risque de se transformer en un cocktail explosif et de réveiller le volcan endormi

« Les conditions humaines déterminent les exigences de l’heure, et avec un effet d’entraînement ». C’est la conviction d’Abdoulaye Fall, le patron du Syndicat des inspecteurs et des contrôleurs du travail. Selon ce dernier, « nous vivons une situation de crise grave. Les populations entendent s’épanouir. Mais, il y a un problème car l’Etat reste indifférent ». Pour le responsable syndical, cette indifférence de l’Etat, se caractérise par l’augmentation du train de vie de l’Etat, l’augmentation du nombre de ministres, avec par exemple « le ministère du travail qui est scindé en deux entités, juste pour satisfaire une clientèle politique ».

Or, pense M. Fall, l’urgence est à la gestion des inondations, au maintien du pouvoir d’achat des citoyens, à la résolution des problèmes quotidiens de survie auxquels ils sont confrontés, à la situation des marchands ambulants qui est latente, entre autres points…

Des revendications de restitution

Cette analyse est partagée par le patron de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal – Force du changement (Cnts / Fc). De l’avis de Cheikh Diop, « si le front social s’agite aujourd’hui, c’est pour des revendications de restitution ». En effet, selon le patron de la Cnts/ Fc, il s’agite pour des revendications qui tournent pour l’essentiel autour de : la réclamation de droits des travailleurs dus par des entreprises qui n’existent plus, de mieux être, de droits confisqués…

La solution serait alors à son avis de créer comme il l’avait du reste proposé au président de la République, un « forum social pour faire le point sur la situation des revendications du pays ». Une doléance acceptée par le président Wade sous forme d’un « observatoire des progrès sociaux » et qui devrait connaître une participation paritaire des acteurs du monde du travail. C’est après, poursuit le syndicaliste que l’on « s’attaquerait aux revendications de conquêtes ».

Ventre qui a faim, n’a point d’oreille

Mais pour Amsatou Sidibé, la responsable du Mouvement citoyen « Leneen », s’il y a cette situation sociale effervescente, c’est parce qu’on a « l’impression que dans ce pays, on marche sur la tête, les jambes en l’air ». Plus grave encore, poursuit l’universitaire, « les gouvernants n’ont pas conscience des souffrances des populations avec les coupures d’électricité qui n’épargnent même plus l’université, les inondations, les prix des denrées qui flambent… ». Face à tout ceci, Mme Sidibé se « désole » de la solution proposée par l’Etat qui se manifeste « à travers une alchimie de politique politicienne et une gabegie écoeurante ». L’intérêt serait alors selon de faire une introspection et de mettre la pédale douce pour « ne pas arriver à une situation regrettable pour tous ». Car « ventre qui a faim n’a point d’oreille » et l’Etat doit prendre en charge les souffrances des populations qui sont « fatiguées ». Se désolant de la situation à Soumbédioune qu’elle juge très « grave », le Pr. Amsatou Sow Sidibé, en bon juriste affirme que « nul n’a le droit de porter atteinte à la vie de l’autre ». Encore un précédent dangereux.


Auteur : souleymane Kane


http://africanglobalnews.info/Un-volcan-endormi.html




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