Les déclarations de Ousmane Sonko font tache d’huile. Les Syndicats de la santé dans l’action unitaire (2Sau) menacent de faire dans le déballage si leurs revendications ne sont pas satisfaites. En conférence de presse ce 2 septembre, ils ont haussé le ton pour dénoncer le «non-respect des engagements de l’Etat».
Face à cette situation, Souleymane Joe Mané, secrétaire général du Syntras (Syndicat national des travailleurs de la Santé) a fait part de la détermination de ses camarades à prendre le même chemin qui a valu à l’inspecteur Sonko sa radiation dans la fonction publique.
«Nous sommes résolument décidés à mener le combat. Nous mettons les risques en relief. C’est important pour nous. Nous savions que nous avions à faire avec un gouvernement qui fait des menaces et qui prend des mesures contre des agents de l’Etat. Nous sommes prêts à payer le prix comme l’Inspecteur Ousmane Sonko. Si on veut voir l’exemple de Sonko, l’Etat du Sénégal en verra des centaines. Parce que, des Sénégalais sont décidés à défendre leurs droits», a déclaré le responsable du Syntras.
M. Mané qui a mis à profit une conférence de presse organisée ce vendredi 2 septembre 2016, a dénoncé le comportement de l’Etat. «Aujourd’hui, nous revendiquons des droits. Des droits acquis, nous commençons déjà à les perdre. J’en veux pour preuve la question du fonds de motivation. Les 150 000 F CFA qui sont payés aux agents de la santé. Ce fonds est payé à la fin de chaque trimestre. Le deuxième trimestre qui devait être payé en fin juin, n’est pas encore payé. Aujourd’hui, le gouvernement nous arrache nos droits pour que nous ne revendiquions pas de nouveaux avantages. Voilà sa stratégie et cela ne peut pas marcher», s’insurge le syndicaliste.
Il a souligné, pour le regretter que «tout ce qui a été décidé avec le gouvernement, le Premier ministre tout comme avec les autres ministres, n’a été fait entre temps. Nous sommes laissés sur les carreaux. Nous changerons des moyens de lutte. Et malheureusement pour les populations, cela va être dure pour elles. Malheureusement, nous sommes obligés».
Youssoupha MINE
2 Commentaires
Oknos
En Septembre, 2016 (13:05 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (16:43 PM)La Cour Suprême a cette fois-ci la possibilité de redorer son blason après ces années passées de mauvaises interprétations de la règle de Droit.
C'est l'occasion de maintenir l'équilibre qui s'avère compliqué : la notion de séparation des pouvoirs: exécutif-législatif-judiciaire.
Maintenant cette mission pour les Juges ne sera pas une mission facile mais c'est l'occasion ou jamais d'etre du bon coté de l'histoire.
Merci de votre Lecture.
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