Idrissa Seck a aussi annoncé l’arrivée sur la place du Cd N° 12. Suite à une question d‘Abdou Latif Coulibaly sur les craintes du pouvoir à propos du Cd N°2, Idrissa Seck confirme que ce Cd existe. Mais poursuit-il, il n y a « pas de révélations considérables ». Interrogé par l’animateur du jour d’Objections sur l’emprisonnement de l’ex-Directeur général de la Société nationale des chemins de fer (Sncs) et de Khady Diagne, dont il serait le commanditaire, il a nié en bloc. « Jamais je ne ferais ça...On me reproche beaucoup de choses qui sont fausses », a-t-il laissé entendre. Précisant au passage que « mon pouvoir se limitait à répondre aux sollicitations du Président », en donnant aussi « mon avis » qui pouvait être « pris en compte ou non ».
Idrissa Seck a, dans la même lancée, regretté « cette apparence d’arrogance » qui lui colle à la peau. « Mais je crois savoir d’où ça vient. Je ne drague pas, je ne fréquente pas les bars. Je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de socialiser avec les gens », confesse-t-il. Il est par ailleurs revenu sur les premiers moments de l’alternance pour dire qu’il est convaincu que « les premiers jours, je pense qu’il était déterminé. Et Karim Wade, presque aux larmes a demandé à son père de vendre l’avion présidentiel pour soutenir les sénégalais ». S’essayant à expliquer les raisons de la « faillite » du régime de l’alternance, il s’est contenté de s’interroger pour se demander si cela n’était pas dû à « l’ivresse du pouvoir », à « l’absence de conseillers de grande qualité » etc ».
Mais parmi les choses qui lui ont le plus fait mal, il cite sa rupture avec Wade. : « j’en ai souffert et j’en souffre encore...J’ai perdu en Abdoulaye Wade un ami ». Il n’a pas manqué de louer ses vertus de « grande intelligence », de grande endurance » et « une capacité à faire face aux épreuves ».
Idrissa Seck a aussi défendu son bilan alors qu’il était Premier ministre : « je n’ai pas honte de ce que j’ai fait », a-t-il déclaré. Il révèle que le pouvoir actuel est en train de profiter des fruits des négociations qu’il avait entamées avant de quitter la Primature. Il cite entre autres exemples les 60 milliards que le Sénégal encaisse toutes les années dans le cadre du programme « Pays pauvres très endettés. Idrissa Seck revendique cela dans son bilan parce que déclare-t-il, c’est lui qui l’aurait négocié. Pour lui, c’est bien plutôt après son départ que la situation économique s’est aggravée.
0 Commentaires
Participer à la Discussion