A Touba, le ballet des politiques a commencé. A son tour, le maire de Dakar s’est rendu dans la ville religieuse en prélude à la célébration du grand magal prévu le 1er décembre prochain. « Je suis aujourd’hui à Touba, comme c’est devenu pour moi une tradition en de pareilles circonstances, à chaque veille de Magal, présenter mes respects et mon “ziar” au Khalife général des mourides, Serigne Cheikh Sidy Mactar Mbacké, mais aussi à Sokhna Baly Mbacké dans cette demeure de Sokhna Maï Mbacké », a confié d’emblée Khalifa Sall, cet après-midi.
Poursuivant le maire de Dakar par ailleurs, chef de file du « Mouvement and defar Dakar » d’ajouter : « c’est aussi le lieu de remercier le comité d’organisation du magal de Touba qui a abattu un travail colossal pour l’organisation du magal au fil des années »
Interpellé sur l’expansion du terrorisme, Khalifa Sall d’indiquer : « avec l’évolution du djihadisme, nous autres Sénégalais, nous ne pouvons que nous féliciter d’appartenir aux confréries religieuses et aux valeurs ancrées en nous. C’est pourquoi il est impératif d’instaurer un dialogue pour renforcer les relations entre toutes nos religions et surtout les différentes confréries religieuses »
7 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (23:28 PM)....
Pisgo
En Novembre, 2015 (23:29 PM)Diaspora
En Novembre, 2015 (00:56 AM)Ibou
En Novembre, 2015 (11:36 AM)Bon...faut arrêter là !!!!! S'il y'a un pays au monde ou il y'a un dialogue permanent entre les religieux et la politique, c'est bien au Sénégal. Et cela est ainsi depuis le lendemain des indépendance c a d depuis Senghor. Au Sénégal, le pouvoir politique est étroitement lié aux religieux. Nos présidents et PM ont toujours consulté les chefs religieux avant de prendre toutes grandes décisions qui concernent les sénégalais. Regardez ce qui se passe pdt les Gamous, les Magals etc, c'est toute la classe politique qui est mobilisée pour éviter de frustrer telle communauté ou telle autre. On reproche même trop souvent aux politiques d'être trop proche des religieux.
Bref, le dialogue entre politiques et religieux est une réalité dans notre pays et c'est tant mieux ainsi tant que ce dialogue reste franc et sincère.
Malheureusement depuis quelques années, ce dialogue est souvent faussé par l'argent, par les intêrets et se fait sur le dos des sénégalais qui sont les seuls perdants de ce nouveau deal. Car chaque camp essaye maintenant d'utiliser l'autre pour assouvir à ses besoins. Ainsi les politiques utilisent les religieux pour garder le pouvoir et les religieux utilisent les politiques pour montrer et conforter leurs influences.
L'argent et les priviléges ( Passeports diplomatiques, avantages immobiliers, mallette d'argent, forages, routes etc) sont entrain de fausser ce dialogue et risquent de nous perdre.
Bref, pour lutter contre ces terroristes, l'état peut s'appuyer sur les religieux mais surtout il doit être ferme sur les principes de laïcité, de tolérance et punir sévèrement s'il le faut toute personne -"religieuse" ou pas - qui sympathise ou traficote avec ces égarés et illuminés qui sont entrain de semer la haine et la mort partout ou on les laisse s'installer et prospérer.
Parce que c'est en les laissant 'installer et utiliser la pauvreté et les injustices que ces terroristes arrivent à recruter en masse.
L'état doit donc lutter contre la pauvreté, les injustices qui sont les voies par lesquelles passent ces terroristes pour entrer dans nos sociétés. L'état ne doit abandonner personne, ni aucun village, ni aucune population.
En France et en Belgique par exemple, on a laissé et abandonné les gens dans leur ghetto et on a fermé les yeux sur plein de choses tant que tout se passait bien et que le calme existe. Mais un jour, les terroristes sont venus et ont exploité cette misère pour endoctriner tous les jeunes égarés au chômage, sans activités et à qui on a fait croire que leurs situations catastrophiques étaient causés par leurs gouvernants qui les discriminent, les ignorent et les excluent de tout. On a donc utilisé la misère des gens pour les endoctriner.
Idem, au Sénégal ou en Afrique ou règne la pauvreté dans les villes et villages , ces terroristes peuvent débarquer chez les pauvres et exclus de nos sociétés avec des mallettes d'argent ou via des ONG islamiques et leur construire des écoles, des hopitaux, leur acheter leurs ordonnances, leur donner en manger et en retour ils leur demanderont un jour un service que ces derniers ne pourront pas refuser. Alors les états doivent donc veiller à tous ces financements qui nous viennent de l'étranger.
Vaut donc mieux agir maintenant, prévenir que guérir !!!!
Anonyme
En Novembre, 2015 (13:53 PM)Atypico
En Novembre, 2015 (16:34 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (09:57 AM)Participer à la Discussion