Thierno Alassane Dia, est connu à Guédiawaye sous le nom de marabout , militant de la génération du concret. Il ne s'en cache pas et contrairement à beaucoup de citoyens qui ont de la peine à exhiber les facilités que le président leur accorde, Thierno prend plaisir tous les jours à rappeler que le président Wade est d'une générosité inégalable. Il ne voit pas d'obstacle qui empêcherait Me Wade de remporter les élections de 2012, mystiquement s'entend.
Dites-nous à quand remontent vos relations avec le président Abdoulaye Wade ?
Je dois dire avant tout que mes relations avec Me Abdoulaye Wade ont une origine divine. C'est du « Baatine ». Et depuis, je l'ai approché et je l'ai estimé. L'estime que je lui porte est à jamais sincère. Nos relations datent de plus de 20 ans, pour vous dire que c'est du sérieux. J'ai vu en lui deux lumières ; celle d'un sage et celle d'un meneur d'hommes. Quand il est devenu ministre d'Etat dans le gouvernement d' Abdou Diouf, un jour dans son bureau, je lui ai proposé de l'amener rendre visite à mon marabout. Ce qui fut fait (…). Moi même, j'ai reçu de ce dernier le ndiguel d'accompagner Me Wade jusqu'à sa prise du pouvoir. C'est ainsi que j'ai commencé à m'investir dans la politique aux côtés de Maître Wade. Et je ne cessais de lui dire que son heure allait bientôt sonner et que rien par la grâce de Dieu ne s'opposait à ce qu'il soit président de la République du Sénégal. C'est ainsi que nous sommes allés en campagne électorale, il avait gagné les élections mais le président Abdou Diouf abusant de sa force l'avait emprisonné. Je l'ai trouvé à la prison de Reubeuss pour lui dire qu'il ne se décourage pas, il sera bel et bien, un jour, président de la République. C'est cela la volonté de Dieu.
Al hamdoulillah ! il est sorti de prison et en 2000, il est élu sans difficulté président de la République.
Vous passez aussi pour un fervent supporter de Karim Wade. On vous entend souvent vanter les mérites de la génération du concret. Est-ce à dire que vous êtes plus militant que marabout ?
Avant Guédiawaye où je milite présentement, j'habitais à Pikine, cité Sotiba pendant 10 ans. En plus de mon manteau de marabout, j'ai une casquette de militant du Parti démocratique sénégalais. Au plan mystique, ce que j'avais vu concernant la personne de Me Wade avant qu'il ne soit élu président, je l'ai vu également pour Abdou Karim Meissa Wade. Qui est un homme chanceux comme son père qui est très généreux du reste. Vous savez , avant que je ne parle de quoi que ce soit, je fais au préalable un travail mystique à partir duquel Dieu dans sa bonté infinie m'éclaire les choses. Depuis que j'ai eu des révélations sur Abdou Karim Meissa Wade je précède son nom de monsieur le président. Car, je suis certain qu'il sera un jour président de la République du Sénégal.
Est ce que vous avez une vision claire sur les résultats des élections de 2012 ?
Bien évidemment ! les Djinn et les Rawanes, par la grâce de Dieu m'ont montré la victoire éclatante de Me Wade pour les élections de 2012. Dieu est favorable à la réélection de Me Wade en 2012. ça, c'est clair comme je vous vois.
Vous passez beaucoup de temps à vanter les mérites de Me Wade et de Karim. Qu'est-ce qu'ils ont fait pour vous ?
La première satisfaction que je tire de mon engagement envers Me Wade est que c'est un homme à mains égards utile pour le Sénégal et l'Afrique. Mais au delà de tout, la maison que j'habite m'a été offerte par Me Abdoulaye Wade. Il m'a donné un véhicule. Et chaque année, il m'offre deux billets pour la Mecque. Pour cela, je lui rendrais toujours grâce devant Dieu. Les manifestations religieuses que j'organise sont soutenues par le président, que ce soient à Nguidjlogne ou à Médina Gounasse. C'est quelqu'un qui appuie beaucoup les manifestations religieuses. Je ne parle même pas des autres actes que le président Wade ou Abdou Karim Meissa Wade posent en direction des populations démunies qui les sollicitent à travers ma modeste personne. Pour toutes ces raisons et pour bien d'autres, les sénégalais doivent continuer à soutenir Me Wade et Abdou Karim Meissa Wade.
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