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Politique

Thierno Lô,ministre Environnement etProtection dela Nature : «Que Idrissa Seck fasse son testament avantde publier le Cd»

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Thierno Lô,ministre Environnement etProtection dela Nature : «Que Idrissa Seck fasse son testament avantde publier le Cd»

ENTRETIEN AVEC… … Thierno LO, ministre de l’Environnement et de la protection de la nature : «Niasse voulait la place de Macky Sall»

Le feuilleton politique sur les négociations secrètes entre Me Wade et Moustapha Niasse livre de nouveaux secrets. Après les arguments et contre-arguments de Papa Samba Mboup et de Bécaye Sène, Thierno Lô, responsable libéral et ministre de l’Environnement revient sur les détails des pourparlers pour avoir rencontré Niasse à maintes reprises. De même, il souffle «ses» vérités sur ses relations avec Modou Diagne Fada et menace Idrissa Seck, au cas où il publierait le Cd.

Une cacophonie s’est installée au sujet des négociations secrètes entre Me Wade et Moustapha Niasse. Selon des indiscrétions, vous seriez au cœur des pourparlers. Si cela est vrai, quel a été votre rôle ?

Vous avez bien dit que c’est selon des indiscrétions que je serais intervenu dans les négociations entre Moustapha Niasse et le président de la République sur une éventuelle entrée au gouvernement de l’Afp. Si vous n’aviez pas cette information, je n’en aurais jamais parlé car, il est de mon devoir et, par principe, si je suis interpellé sur des questions qui relèvent de la bonne marche du pays, que je prenne mes responsabilités afin que le débat soit clarifié. Je confirme que j’ai été approché par un marabout, par ailleurs émissaire de Moustapha Niasse, pour me dire qu’il a discuté avec M. Niasse et que ce dernier serait prêt à retrouver Me Wade.

D’ailleurs, le marabout que Moustapha Niasse avait envoyé m’a dit que Serigne Saliou Mbacké apprécie la rencontre entre les deux hommes. J’ai été heureux de constater que Serigne Saliou a porté une appréciation positive sur cette rencontre, encore que ces retrouvailles seraient un bien pour le Sénégal. Je sais aussi que le président de la République tend toujours la main à l’opposition pour travailler avec lui. Avant d’aller rendre compte au chef de l’Etat, j’ai demandé à l’émissaire de recevoir de son mandant une carte blanche. Il l’appelle et M. Niasse donne son accord pour l’entame des négociations. C’est pour confirmer que c’est Niasse qui a été demandeur.

Ensuite, j’ai porté le message au Président et ce dernier m’a donné instruction de mener les négociations. J’ai rencontré Niasse, une première fois aux Hlm, au domicile de son émissaire et nous avons discuté de 23 heures à 3 heures du matin. Nous avons fait le tour de ses relations avec Me Wade, parlé du Sénégal et de la nécessité de se retrouver. Ce jour-là, je suis sorti de la rencontre très confiant à cause de ce que j’avais entendu de Niasse. De cet entretien, il m’a aussi fait comprendre le rôle patriotique qu’il avait joué du temps de Senghor, pour éviter que Jean Collin ne fasse du mal à Me Wade alors dans l’opposition. Cela m’a surpris de Niasse. Il me confie qu’à l’étranger, il dit à ses amis étrangers que Wade a un bon fond. Ce sont ses expressions. Il me dit aussi : «Thierno, quand j’étais Premier ministre, Wade a changé 41 fois de décisions à cause de mes interventions.»

De la situation nationale, il me fait part de ce qu’il a vécu avec Idrissa Seck, de l’arrogance de certains jeunes qui l’attaquaient et des gens qui entouraient le Président. Il s’est offusqué du fait qu’à chaque fois qu’il rencontrait Wade, les gens s’arrangeaient pour que cela soit dans la presse. Je lui ai fait savoir que ces considérations sont mi-nimes par rapport à l’intérêt du Sénégal et que s’il parvient à faire changer d’avis le Président, cela montre que Me Wade est un homme ouvert et cela restera dans les annales du pays.

Qu’est-ce que Moustapha Niasse avait posé comme conditions à son entrée dans le gouvernement ?

Il m’a fait comprendre qu’il a été Premier ministre et qu’il ne veut pas siéger au Conseil de ministres pour se faire appeler ministre d’Etat, surtout qu’il y a dans le gouvernement des ministres d’Etat avec qui il a un passé politique. Nous avons discuté de tout cela et à la suite de nos conclusions, il est ressorti que Moustapha Niasse voulait, bien qu’il ne l’ait pas dit de façon très nette, le poste de Premier ministre.

Quelle a été la réponse de Me Wade ?

Quand je lui ai rendu compte, il n’était pas question que l’on change de Premier ministre parce que Macky Sall faisait bien son travail. Il y a aussi que Me Wade n’avait pas un gouvernement essoufflé. Par contre, d’autres propositions ont été faites à M. Niasse. Dans un premier temps, il était question que des membres de l’Afp figurent dans le gouvernement, et qu’il reste en dehors pour conserver sa liberté ou qu’il soit ministre d’Etat avec d’autres postes ministériels pour ses hommes. Quel est le nombre de ministères qui lui a été proposé ? C’est un principe qui a été dégagé seulement. Par ailleurs, nous nous sommes rencontrés une autre fois et il m’a fait savoir qu’il ne pouvait pas ne pas siéger au gouvernement et faire de ses hommes des ministres. Car, dans sa compréhension des choses, ce serait une trahison de sa part. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi il a eu cette lecture. Cette première offre rejetée, il remet sur le tapis une autre forme de collaboration sans une entrée dans le gouvernement. A ce sujet, il a évoqué les questions d’énergie sur lesquelles il considère qu’on ne dit pas la vérité au Président. D’ailleurs, rapporte-t-il, lors d’une audience avec Wade, il lui a demandé : «Depuis quand on ne t’a pas dit non ?». Et Me Wade de lui répondre : «Depuis que vous m’avez quitté.» Au cours des négociations, il lui a été proposé de présider le Sénat. Moustapha Niasse a refusé car, dit-il, il avait signé un document avec Me Wade pour montrer son désaccord avec l’institution du Sénat.

Devant la longueur des négociations qui n’ont pas abouti, je lui ai dit que je voulais quelque chose de concret car, c’est le moment de travailler avec Wade au lieu d’attendre qu’il gagne les élections pour le faire. Devant ce fait, Niasse a reconnu que c’est Me Wade qui va gagner les élections. Ainsi, il m’a suggéré de rencontrer le Président à Popenguine ou ailleurs. C’est vous dire que M. Niasse était dans de bonnes dispositions ; c’est pourquoi, il ne participait plus aux réunions de la Cpa. C’est au même moment qu’il avait refusé de participer à la campagne de dénigrements de l’opposition au niveau des ambassades.

En plus, quand les ambassadeurs de l’Union européenne se sont regroupés pour convoquer Niasse et le Premier ministre, Macky Sall, il m’a dit que son attitude républicaine ne lui permettait pas de parler des problèmes du Sénégal devant les diplomates. Tout au long des discussions, j’ai vu que l’homme a de l’estime pour le Président et j’ai espéré. Il ne restait qu’une rencontre avec Me Wade à Saly pour qu’il y ait des leviers qui lui permettent de rejoindre le Président. Ce dernier avait manifesté sa volonté de s’ouvrir à tous ceux qui oeuvrent pour la paix au Sénégal et il était prêt à le recevoir.

C’est par la suite qu’il y a eu les développements que vous connaissez. Il n’ya jamais eu de fuites à mon niveau du fait de ma posture républicaine. J’en parle aujourd’hui parce que je ne partage pas la position de Niasse quand il dit ne jamais soutenir le Président au second tour. Cela ne s’explique pas par rapport à ce que nous nous sommes dit. D’ailleurs, il m’a témoigné sa sympathie lors des négociations, et m’a offert deux livres. L’un de Claude Allègre qui s’intitule Quand on sait tout, on ne prévoit rien… quand on ne sait rien, on prévoit tout, et l’autre de Dominique de Villepin intitulé L’homme qui s’aimait trop.

En tant que ministre issu d’un parti ayant fusionné avec le Pds, est-ce que cette posture qui vous permet de négocier pour le Président ne vaut pas de la jalousie au sein du gouvernement ?

Dans ce cas précis, le Président ne m’a pas délégué es-qualité, mais il dit que je ne lui raconte pas des histoires ; c’est dans ce cadre qu’il m’a laissé conduire les négociations. Encore une fois, c’est Moustapha qui a eu confiance en moi. Par rapport à votre question, je voudrais rappeler qu’à la Cdp/Garab gi, nous avions un programme défini avec des ressources humaines, mais nous n’avons pas pu accéder au pouvoir. Nos idées ont recoupé celles de Me Wade et nous sommes allés ensemble. C’est depuis le temps de l’opposition que j’œuvrais pour la rencontre des hommes. J’ai rencontré Me Wade à maintes reprises au Point E pour son rapprochement avec le Pr Iba Der Thiam. Ce que le Parti socialiste ne permettait pas. En effet, le chef de l’Etat a cette idée d’ouverture et il le partage avec des hommes que je côtoie comme Macky Sall, Awa Diop, Farba Senghor, Souleymane Ndéné Ndiaye, entre autres, et les amis qui sont au niveau de la fédération départementale de Kébémer, comme son ami, Meïssa Ndiaye.

De l’autre côté, il y a des gens qui portent sur nous le regard de transhumants car, ils ne savent même pas la différence entre transhumant et fusionnant. Ils considèrent que nous venons d’arriver et que nous avons pris la place de ceux qui étaient là depuis 1974 et que je respecte bien pour ce qu’ils ont enduré.

Mais, n’empêche que vous soyez parfois victimes de jalousie…

Vous dire non, c’est vous mentir. Ce que je ne ferai jamais. Dans tout dispositif, il y a de la compétition, il y a des gens qui cherchent à vous flinguer et vous liquider pour hériter votre poste. Certains vont jusqu’à avancer que nous apparaissons trop à la télévision. Le seul problème est la confiance que nous tirons du président de la République qui sait que nous travaillons uniquement pour lui. La classification des pouvoirs que nous avons dans le dispositif ne découle que du regard que Me Wade porte sur nous autres, parce que nous n’avons pas de parti politique. C’est Me Wade qui délègue ses pouvoirs. La puissance des individus ne se mesure qu’à partir des stations que nous délègue le chef de l’Etat. C’est pourquoi les choix de Me Wade doivent être respectés ; les gens ne sont pas élus, ils sont nommés. Cela me permet d’aborder une question que quelqu’un a soulevée dans la presse pour dire que l’équipe à laquelle il faisait partie était meilleure et que celle-ci est médiocre.

A qui faites-vous allusion ?

A mon jeune frère, Modou Diagne Fada. Ils n’ont jamais été élus, c’est Wade qui leur avait donné cette station de pouvoir et les gens avaient accepté. Aujourd’hui, qu’ils n’y sont plus, ils refusent ce dont ils avaient bénéficié, hier. C’est actuellement que l’on voit au Pds des gens qui s’attaquent aux choix de Me Wade. Quand ils étaient là avec Idrissa Seck, très puissants, où découlait cette puissance ? Ce n’est pas le fait d’une élection. C’est Me Wade qui avait choisi cette équipe. Aujourd’hui que les chosent ont changé et qu’il y a le même principe de délégation de pouvoirs, ils contestent ce qui avait fait leur légitimité. En attaquant l’équipe mise en place par Me Wade, on s’attaque à lui. C’est cela le mal du Pds. Ce sont ceux-là qui contestent les choix du Président qui ont fissuré le Pds. C’est là où commence le désordre. La discipline de parti disparaît ainsi au bénéfice des intérêts personnels. De mon côté, je respecte tous les choix de Me Wade. S’il nomme demain Modou Diagne Fada au ministère de l’Environnement, je serais le premier à organiser un meeting pour l’accueillir et demander aux militants de l’accompagner.

Vous voulez dire que vous n’avez pas de problèmes personnels avec Fada…

Aucun ! Je dis toujours que je n’ai pas d’adversaires politiques. Je tends la main à tout le monde. Ceux qui ont des problèmes, ce sont ceux qui disent que ce ne sera pas Thierno Lô. Fada a des problèmes avec le Président qui l’avait choisi. Par ailleurs, ce que j’assume, c’est la sécurisation du parti à Darou Mouhty. Car, la meilleure manière d’aider Me Wade, ce n’est pas d’investir les médias. Il faut aller sur le terrain, encadrer les militants et les faire inscrire sur les listes électorales. A ce sujet, nous avons inscrit 27 000 personnes et pas une seule fois, mon jeune frère Fada, n’a mis les pieds dans les communautés rurales ou dans les commissions pour exhorter les militants. C’est un reproche que je lui fais. Au contraire, il a passé tout son temps à nous saborder, à lancer des flèches et à mettre derrière nous des jeunes qui n’ont que l’injure à la bouche (…). Maintenant, après avoir sécurisé le parti, il faut sécuriser les investitures et les électeurs.

Qu’est-ce qui explique ce concept ?

Il faut le faire pour la simple raison que nous avons l’expérience de la fronde à l’Assemblée nationale. Ce qui peut encore arriver, si nous ne faisons pas les meilleurs choix, si la majorité ne prend la mesure de sécuriser les investitures à travers des hommes de confiance qui n’ont rien à reprocher au Président. Si cela n’est pas fait, le parti pourra demain connaître des défections, comme ce fut le cas avec la fronde.

Il s’y ajoute qu’il y a des hommes qui s’accrochent à être investis pour qu’ils puissent, demain, prendre leur liberté et tracer leur propre chemin. Il faut bien faire attention à ceux-là qui ne sont là que pour leur carrière politique. Ils ne sont pas là pour aider Wade à parachever son programme. Ainsi, il faut qu’on soit vigilants car, c’est au Sénégal seulement que l’on voit des députés que l’on achète. Lorsque les gens savent ne pas pouvoir gagner les élections présidentielle et législatives, ils peuvent acheter des députés pour salir le second mandat du Président.

Vous voulez insinuer que Fada fait partie de ceux-là ?

Je ne fais allusion à personne. C’est un miroir à travers lequel chacun peut se regarder par rapport à son comportement, et à la manière avec laquelle les gens ont rendu l’ascenseur au chef de l’Etat. Je ne cite personne, j’attire l’attention pour que les meilleurs choix soient opérés pour éviter la future fronde qui se prépare.

Vous en êtes sûrs ?

Bien sûr ! Il y a des gens qui nous attendent après les investitures pour déstabiliser le Président et l’empêcher de réaliser ses projets. C’est pourquoi je soutiens que nous devons être très regardants sur les investitures.

Il y a beaucoup de bruits autour de l’affaire du centre d’enfouissement technique de Thiès de sorte que les Sénégalais pensent que vous accusez Modou Diagne Fada…

(Il coupe). C’est le Sénégal qui fonctionne ainsi. Il y a un principe que nous devons dégager pour avancer : les questions de transparence et de gestion des deniers publics sont des points sur lesquels nous devons trouver un consensus. Si nous nous accordons sur la nécessité de cultiver une bonne gestion de la chose publique et la transparence, nous devons faire de sorte que la Justice soit saisie sur des affaires plus ou moins louches. Je voudrais que les gens sachent que je ne serai pas complice de malversations. De la même manière, je n’utiliserai jamais l’Institution pour combattre qui que ce soit. Je n’ai jamais cité Fada dans cette affaire. S’il se voit, lui-même, dans ce dossier et ensuite fait le tour des rédactions pour vanter son bilan, c’est lui-même, qui s’accuse. Je n’ai accusé personne.

Quand je suis arrivé à la tête du ministère de l’Environnement, les services m’ont présenté un dossier qui date de 2004, qui consiste à la réalisation d’un Centre d’enfouissement technique en quatre mois pour un montant de 475 millions de francs Cfa. Ce centre devait être inauguré en avril 2004. Dans le même dossier, il y a une lettre du ministère envoyée à la Commission nationale des contrats de l’administration (Cnca) dans laquelle il est dit qu’il y a une seule structure capable de réaliser le projet : la Senes. La Cnca, abusée de bonne foi, part de ce principe pour octroyer le marché car, l’entreprise qui fait l’étude ne doit pas réaliser le marché. Alors, les services me rapportent que le centre n’est pas réalisé. Je convoque l’entrepreneur pour lui rappeler qu’il avait pris l’engagement de réaliser le marché en quatre mois et que l’argent a été encaissé. Cela, contrairement à ce que Modou Diagne Fada a dit. Le marché devait être livré en avril 2004 et lui a quitté en 2005.

Quelle a été la version de l’entrepreneur ?

Pour se défendre, l’entrepreneur me dit qu’il avait bien signifié aux autorités qu’il ne pouvait pas exécuter le marché avec ce montant. Et toujours d’après ses propos, ses interlocuteurs lui ont répondu : «Allez-y ! Nous sommes là pour vous couvrir.» Je lui dis que tout cela ne m’intéresse pas. Je vais saisir la Justice. Ce que j’ai fait en adressant une correspondance à la Dic. Devant ces faits, je voudrais que l’on me dise où est-ce que j’ai cité Fada ? C’est très facile de retourner des faits pour se positionner en victime. D’ailleurs, pour être clair, si demain, je tombe sur un autre dossier, je vais le sortir parce que je ne veux pas être complice. Mon honorabilité ne vaut pas l’amitié, la fraternité que je partage avec lui. Cela n’est pas une chasse à la sorcière. Il y a beaucoup de choses que je rectifie depuis que je suis là et que je n’ai jamais porté sur la place publique. Personne ne peut étouffer ce dossier, car la Justice va faire son travail pour savoir où l’argent de l’Etat a été investi. Il faut que l’on sache pourquoi le marché n’a pas été réalisé en 2004 et pourquoi l’entreprise n’a pas été traduite en justice.

Quel est votre sentiment devant la progression de Rewmi ?

Je discute avec les gens de Rewmi. Ce sont des personnes qui ont été taxées, en un moment donné, de pro-Idy. Je fais de mon mieux pour les persuader de revenir travailler auprès du Président. Seulement, nous connaissons bien nos ennemis et nous sommes en train de les répertorier pour éviter à la mauvaise graine d’intégrer notre dispositif. Ces gens ont même juré de faire le procès posthume de Me Wade. La plupart d’entre eux que j’ai côtoyé disent qu’ils ont une masse d’argent et une masse d’informations. Les infos sont relatives aux Cd que Idrissa Seck est en train de concocter pour les publier.

A ce sujet, quelle est la perception que vous avez du Cd qui, dit-on, relate un des jugements que Me Wade avait porté sur des chefs religieux ?

Vous avez interpellé le Mouride qui vous parle. Une seule chose: je connais bien Me Wade, et au-delà de son appartenance à la confrérie mouride, il n’a jamais fustigé l’attitude des confréries. Il assume sa «mouridité» et sa religion. Je ne pense pas qu’il puisse dire des choses pas respectueuses sur un guide religieux, à plus forte raison sur Serigne Saliou, devant qui il s’agenouille et en qui il porte beaucoup d’espoir. Mais, le jour où Idrissa Seck sortira un Cd dans lequel il parle ou rapporte des propos sur un guide religieux, il faudrait que sa famille fasse son testament. Celui qui porte à l’extérieur les discussions privées est l’auteur des injures. C’est lui qui va en payer les pots cassés. Le Mouride que je suis prendra ses responsabilités et je le tiendrai pour seul responsable. Je déverserai toute mon énergie sur lui. Cela ne concerne que moi. Il y a des convictions très fortes auxquelles il ne faut jamais s’attaquer. Par ailleurs, je trouve cela irresponsable de la part de jeunes en qui Me Wade avait confiance. Maintenant, c’est la psychose d’être enregistré ; personne n’ose discuter. Ils ont travesti les valeurs qui ont toujours fondé notre société. <75>[email protected]

 



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