Toulouse Deux Sénégalais sèment la pagaille dans un centre d’inscriptions sur les listes électorales

Deux jeunes Sénégalais ont été conduits hier, à la police en France, où ils ont été placés en garde–à-vue pour avoir créé des troubles dans un centre d’inscriptions sur les listes électorales. Ils sont deux compatriotes à avoir été interpellés par la police française hier, pour sabotage dans un centre d’inscriptions sur les listes électorales. Si l’on en croit le Consul général du Sénégal à Toulouse, Momar Thiam, par ailleurs ancien conseiller en communication du Président Wade, «Ousmane Diop et Cheikh Sène, tous deux se disant étudiants, se sont présentés aujourd’hui (hier, ndlr), vers 15h30 au centre de Toulouse, dans une salle prêtée par Sonacotra (un foyer où habitent des travailleurs immigrés de toutes les nationalités). Ils se sont présentés avec de faux papiers pour s’inscrire. Nous leur avons fait comprendre que sur instruction des autorités sénégalaises, seuls les originaux sont valables et non les photocopies. Ce que les deux compatriotes n’ont pas voulu entendre». Il s’en est suivi un tollé indescriptible. Les deux compatriotes sont passés à une vitesse supérieure en barricadant la salle où se déroulaient les opérations d’inscriptions. Des ordinateurs et autres appareils débranchés, des formulaires arrachés aux agents chargés des inscriptions, des chaises renversées et un remue-ménage sur les lieux. Toujours selon le Consul général du Sénégal à Toulouse, «c’est aussitôt que j’ai fait venir la police. Et l’un des saboteurs, Ousmane Diop, a abreuvé ces derniers d’injures, allant jusqu’à lui jeter une chaise. Ce policier a même décidé de porter plainte contre lui pour coups et blessures et agression d’un agent dans l’exercice de ses fonctions». Pire, le Consul dit ne plus être sûr de retrouver toutes les données à cause des machines débranchées et malmenées par les deux assaillants.