Lors d’un entretien accordé à France 24, le nouveau président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a exposé les défis qui l’attendaient. Le premier d'entre eux : l’attente d’un jugement de la Cour suprême sur la validité de son élection.
Trois semaines après le scrutin du 29 décembre en Guinée-Bissau, le nouveau président Umaro Sissoco Embalo est toujours dans l'attente d'un jugement de la Cour suprême, qui doit valider son mandat, mis en cause par le candidat déchu Domingos Simoes Pereira.
"Depuis 1998, chaque fois que le président et le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale ont été issus du PAIGC [parti dominant, NDLR], il y a eu un blocage institutionel", a déclaré Umaro Sissoco Embalo, mardi 21 janvier, à France 24. "Mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Ce désordre s’est terminé en Guinée Bissau aujourd’hui parce que j’incarne une nouvelle génération, un nouvel espoir", a-t-il ajouté.
Vainqueur à 53,55 % des voix
La Cour suprême de Guinée-Bissau a annoncé, mardi, attendre une vérification des procès-verbaux, mais a écarté un nouveau comptage des voix du second tour. Les résultats publiés par la commission électorale donnent Umaro Sissoco Embalo vainqueur avec 53,55 % des voix.
Ces résultats, Domingos Simoes Pereira les conteste et la Cour suprême, qu'il a saisie, a rendu ces derniers jours deux arrêts maintenant le statu quo. La commission électorale estime "définitifs" les résultats qu'elle a annoncés.
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