Pour le professeur de droit public à l’université de Dijon, « on a l’impression que les choses sont figées » depuis la réélection de Wade en février 2007. Il cite le manque de dialogue consécutif à la contestation des résultats de ce scrutin par une partie de l’opposition dite « significative » (Ps, Afp, Pit, Ld/Mpt, etc.) qui a boycotté les élections législatives de juin de la même année.
Pour le Sénégalais d’origine libanaise, par ailleurs directeur à l’université de Reims d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) d’"Administrateurs publics et privés en Afrique, État de droit et démocratie", cette première année du deuxième mandat de Wade « n’a rien réglé du point de vue de la participation politique ».
En outre, pense M. Bourgi, la succession du chef de l’Etat ne doit pas se faire dans la cour du roi, se prononçant sur le débat sur l’après-Wade au centre duquel se trouve son fils Karim. A son avis, « Karim n’a aucune histoire pour sa légitimité », à en croire toujours notre confrère.
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