Politique
Utiliser l’appareil électoral du Pds ou faire face à Me Wade en 2007: L’équation qu’Idy promet de résoudre dès son retour
La page Idrissa Seck refuse de se tourner. Soutenu par des milliers de personnes sur toute l’étendue du Sénégal, l’ex-Premier ministre continue de faire partie des hommes politiques avec qui il faut compter aux prochaines échéances électorales. Les ennuis qu’il a connus dernièrement n’ont pas eu beaucoup d’influence négative sur sa cote de popularité. Mieux, ses partisans sont plus que jamais accrochés à leur leader qu’ils défendent partout bec et ongles. Attendant cependant avec impatience qu’Idrissa Seck définisse sa voie. Cela, le maire de Thiès en est très conscient, lui qui a été interpellé dans ce sens, lorsqu’il recevait ses partisans durant son séjour-éclair à Dakar et à Thiès. A travers son attitude, Idrissa Seck semble ne pas savoir s’il doit retourner au Parti démocratique sénégalais (Pds) comme le lui ont conseillé certains de ses partisans, qui se considèrent encore militants du Pds. Ou plutôt, doit-il faire cavalier seul et faire face au Pds, comme l’ont suggéré beaucoup de ses partisans, qui ont aussi menacé de le quitter s’il rejoignait le Pds. Mettant ainsi le maire de Thiès dans un dilemme cornélien, qu’il a pourtant promis de régler dès son retour. La séance de travail que l’ex-Premier ministre compte organiser avec ses partisans dès son retour au Sénégal sera décisive pour l’avenir politique d’Idrissa Seck. Après avoir écouté ses partisans, le maire de Thiès veut prendre la décision qui emporte l’adhésion de la grande majorité de ses militants. Une entreprise périlleuse. Car le camp de l’ex-Premier ministre est divisé. Certains militants se disent convaincus que Idrissa Seck doit retourner au Pds, parce qu’il a beaucoup investi dans ce parti, qui est aujourd’hui un appareil électoral huilé pouvant lui permettre d’accéder très rapidement au pouvoir. Ces militants font face à ceux qui pensent qu’avec ce qui s’est passé avec Me Wade, ce que Idy peut faire de mieux, c’est de l’affronter. Car le président de la République a rompu le pacte qui les liait. Ces militants considérés comme les extrémistes menacent de se séparer d’Idy si jamais il retournait à la maison-mère. Les élections s’approchent, le temps presse, et les militants s’impatientent. Mais dès son retour de voyage qui va le mener aux Etats unis, et ensuite en France, Idrissa Seck va trancher.
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