La suppression annoncée du Sénat, la chambre haute du parlement, a relancé le débat sur la suppléance du chef de l’Etat en cas de vacance du pouvoir.Macky Sall a clairement indiqué que le président de l’assemblée nationale, en l’occurrence Moustapha Niasse, devient de fait celui qui en cas de vacance du pouvoir assure la suppléance « pendant une période ne pouvant pas excéder plus de 90 jours ».
Il revient ensuite au président de l’assemblée nationale d’organiser des consultations électorales (présidentielle) auxquelles il ne participe pas, rappelle Sud Quotidien qui, citant le constitutionnaliste Ismaïla Madior Fall, voit en Moustapha Niasse « un intérimaire » et non un dauphin. « Ce n’est pas vraiment un dauphin parce que le dauphin est celui qui remplace et qui est chargé de terminer le mandat », a précisé Ismaïla Madior Fall, qui note toutefois beaucoup d’amalgame autour du terme de « dauphin constitutionnel » évoqué par la presse. Après la suppression du Sénat, Macky Sall sera-t-il assez généreux au point de ramener de 1 à cinq ans le mandat du président de l'assemblée nationale? Est-il prêt à rétablir une injustice historique dont lui-même a été victime? Entre rupture et continuité, le président de la République a le choix.
4 Commentaires
Papis
En Septembre, 2012 (11:09 AM)Up
En Septembre, 2012 (11:19 AM)Leumbeul
En Septembre, 2012 (13:01 PM)tout le monde savait que Niass n'allait jamais accepter une autre autorité au dessus de lui outre que macky que le destin lui a imposé
Eujguuuuuuuuusd
En Septembre, 2012 (01:56 AM)Participer à la Discussion