Le gouvernement, ses partenaires financiers et techniques, la société civile, le secteur privé, les élus locaux et les parlementaires ont procédé, vendredi à Dakar, à la ’’validation politique’’ du Document de politique économique et sociale (DPES 2011-2015), un guide devant leur permettre de mettre le ‘’Sénégal sur la rampe de l’émergence’’.
Le DPES, articulé autour de trois piliers, vise une ‘’économie sénégalaise émergente, garantissant un développement durable, dont les retombées positives sont réparties de manière solidaire’’.
Les trois piliers du document sont ‘’la création d’opportunités et de recherches’’, ‘’l’accélération de l’accès aux services sociaux, la protection sociale et le développement durable’’ et le ‘’renforcement de la bonne gouvernance et la promotion des droits humains’’.
Selon Thierno Seydou Niane, coordonnateur du Comité de suivi de la politique économique, au ministère de l’Economie et des Finances, le DPES permettra d’inscrire l’économie sénégalaise dans une ‘’dynamique de croissance inclusive et durable’’.
Il s’agira, d’ici à 2015, de ‘’consolider la stabilité du cadre macroéconomique’’ dans ’’un environnement propice aux affaires’’ et de ‘’porter le taux de croissance économique de l’ordre de 6% à 7%’’, a-t-il dit.
Il est prévu aussi, dans le DPES, de tirer le déficit public au-dessous de 4% du produit intérieur brut (PIB), d’améliorer significativement les conditions de vie des populations et de consolider la bonne gouvernance économique et judicaire.
‘’Le Document de politique économique et sociale demeure notre cadre de référence pour atteindre nos objectifs à moyen terme’’, a affirmé le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Le gouvernement, a-t-il assuré, prendra toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre les orientations stratégiques du DPES.
‘’Malgré un contexte économique marqué par la crise des dettes souveraines dans la zone euro et des incertitudes accrues sur les perspectives de croissance mondial, qui est de nature à tempérer notre optimisme, nous gardons intacte, avec le DPES, notre vision d’un Sénégal émergent’’, a dit le chef du gouvernement.
Aussi a-t-il précisé que pour atteindre les objectifs indiqués dans le document, des investissements massifs sont ‘’nécessaires’’.
La mise en œuvre du DPES nécessite des investissements d’un montant total de 5.749 milliards de francs CFA dont 4.788 milliards déjà acquis, pour un gap cumulatif de 961 milliards de francs CFA, lit-on dans un document de presse.
Le DEPS permettra aussi d’apporter ’’des mesures concrètes susceptibles de favoriser une croissance économique forte dont les fruits seront de plus en plus répartis de manière équitable et dans un processus de développement humain et durable’’, a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop.
Le gouvernement compte inscrire dans ses actions futures la poursuite des réformes pour l’amélioration de la gouvernance économique, de l’exécution budgétaire, de l’environnement des affaires et de la promotion de la transparence, entre autres aspects, a-t-il ajouté.
Au nom des partenaires financiers et techniques de l’Etat, le chef de la Délégation générale de l’Union européenne (UE) Dominique Dellicour et l’ambassadeur du Canada au Sénégal se sont félicités de l’élaboration du DPES.
Ils ont toutefois fait part de leurs ’’préoccupations’’ liées au faible taux d’achèvement du cycle élémentaire, de la vaccination et de l’assainissement au Sénégal.
7 Commentaires
Lucifer
En Novembre, 2011 (17:55 PM)Je Confirme: C de la désinformation, le CFA (XOF) est couvert à 165% par ses réserves en devises ($,€, etc.), par conséquent, nous ne sommes pas dans la même situation que des pays comme la Grèce, l'Italie, ou même les USA qui ont des taux de couverture de 25-40%!
Encore une fois, comme avec l'affaire GBAGBO LAURENT, des IGNARES de pseudo-intellectuels Ivoiriens essaient de faire passer leurs théories surranées pour de la science infuse, pour de l'évangile....
Ne perdez pas votre temps avec ces apattrides qui n'ont rien compris et ne vivent que dans la haine, avec un coeur noir comme le charbon que j'utilise dans mes fourneaux!
Il n'y aura pas de dévaluation du franc CFA, mais soyez CERTAINS que Gbagbo & Co. seront jugés devant la Cour Pénale Internationale, et je lui ai réservé une place bien au chaud dans mes fourneaux!
Visez un peu le travail de mes Anges pour 2011:
Gbagbo... CHECK!
BenAli... CHECK!
Mubarak... CHECK!
Muamar... CHECK!
à suivre pour 2012:
Wade
Compaoré
Biya
Hollande
Obama
..
Joekass
En Novembre, 2011 (19:51 PM)5749 milliards d'investissements entre 2012 et 2015 soit en moyenne 1437 milliards par an.
Budget de l'état sénégalais pour 2012 prévoit 2300 milliards de dépenses dont 830 milliards de dépenses d'investissements.
1437-830=607
Donc il faut annuellement des investissements privés (autres que ceux de l'Etat) de 607 milliards pour assurer les objectifs du document de politique économique et sociale, DPES. Correct.
Le volume global d'investissement de 1437 milliards semble cohérent avec les données de la banque mondiale sur le Sénégal (PIB en 2010 12,954 milliards de dollars US, Formation brute du capital, c'est dire le volume global de l'investissement 29% du PIB en 2010 soit 3,757 milliards de dollars US).
Avec un taux de change de 1,3227 dollar l'euro cela représente un volume d'investissement de 2,840 milliards d'euros soit 1863 milliards de F CFA. En le corrigeant des variations du taux de change du dollars les 1437 milliards sont donc corrects.
Les 5749 milliards d'investissements en 4 ans sont réalisables.
Cependant le problème se situe au taux de croissance de 7%. Car en 2010 la croissance du PIB n'était que de 4,2%.
Avec 1437 milliards, il n'y aura pas de changement significatif du niveau de l'investissement entre 2010 et 2015.
Il serait donc difficile voir impossible de passer de 4,2% à 7% de croissance car dans la structure de la croissance du PIB en Afrique c'est l'investissement qui est le principal déterminant devant la consommation et l'exportation.
Patisco
En Novembre, 2011 (13:50 PM)« Art. 22 — Toute personne [...] a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité [...].
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Mbour
En Novembre, 2011 (13:53 PM)« Le principal objectif du développement humain est d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé et à un environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés humaines, économiques et politiques. »
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Ndiaganiao
En Novembre, 2011 (13:54 PM)le développement humain ou économique ne dépend ni uniquement du PIB, ni uniquement des richesses naturelles du pays : le Japon ne possède que peu de richesses et est jugé très développé. Certains pays très riches en pétrole ou minerais restent au contraire peu développés ;
le développement humain va de pair avec la démocratie
la démocratie est un système imparfait mais a priori auto-correctif sur le long terme (une politique inefficace est sanctionnée par les élections) ;
les systèmes démocratiques sont en général plus stables, et propices au développement humain ;
les systèmes démocratiques mettent en place pour la plupart des systèmes de redistribution des richesses et des services publics d'éducation et de santé ;
les pays les plus développés au sens humain sont aussi les plus développés au sens économique, mais les pays à forte croissance économique n'améliorent pas nécessairement la qualité de vie de la population, notamment en créant de grandes disparités (comme la Chine), et restent donc humainement peu développés.
vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ouza 2012
En Novembre, 2011 (13:59 PM)En effet, la croissance peut provenir non de changements mentaux et sociaux mais de l'exploitation intelligente de ressource rares utiles aux autres comme le pétrole, ou des ressources naturelles spécifiques. Ces économies « rentières » peuvent connaître la croissance sans développement préalable.
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Rahn
En Novembre, 2011 (14:22 PM)Participer à la Discussion