Pour omar Faye et ses camarades, tous ces actes (refus catégorique de licence à la télévision de Youssou Ndour, tentative de créer sa propre télévision, harcèlement de grands opérateurs économiques comme Bara Tall, les agressions des journalistes et des organes de presse, division des familles religieuses, la politisation de l’administration, le tripatouillage constant de la constitution, la transformation de la présidence en permanence du PDS) sont des éléments d’un puzzle pour un vandalisme électoral. « Il est maintenant clair qu’un coup d’Etat électoral déroulé par le régime libéral se confirme de plus en plus, entre autres, par des modifications tout azimut du code électoral et la démission incompréhensible et injustifiable du président de la CENA », précise le communiqué.
C’est pourquoi, précisent Leeral Askanwi que le peuple a remarqué que toutes les décisions machiavéliques de Wade sont toujours prises à l’occasion de grandes fêtes : Magal de Touba, fêtes de fin d’année, Korité, Maouloud, Tabaski où les populations sont préoccupées par leurs difficultés. Mais Omar Faye et ses camarades avertissent.
« Si Wade maintient sa volonté de coup d’Etat électoral, le Sénégal ne sera pas exempt du syndrome de la Guinée, de la Cote d’Ivoire, de la Mauritanie », ont-ils dit. En effet, Leeral Askanwi affirme que la société civile a la responsabilité historique de dégager en son sein un candidat consensuel qui sera le porte étendard de l’espoir d’un peuple affamé, désespéré, anéanti. « A coup sur, cette candidature unique au delà des partis de l’opposition va incontestablement fragiliser Abdoulaye Wade qui n’aura probablement pas plus de 10% de l’électorat sénégalais », conclut le communiqué.
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