Comme nous l’avions écrit dans nos dernières éditions, Vieux Sandiéry Diop et Cie risquent d’être fixés sur leur sort après les prochaines élections présidentielles de 2007. C’est du moins ce que nous ont soufflé des sources proches du dossier suite au refus du ministère public opposé aux requêtes de mise en liberté d’office et de non-lieu total introduites par leurs conseils.
Le Parquet vient de s’opposer à la requête introduite par les avocats de Vsd et Cie « aux fins d’un non-lieu total et de mise en liberté d’office ». Argument brandi par le ministère public dans le document transmis au juge en charge du dossier : « l’enquête n’est pas encore bouclée ». La balle est maintenant dans le camp du magistrat instructeur qui a cinq jours pour se prononcer. C’est-à-dire vendredi prochain. En effet, les deux requêtes introduites par Me Pape Jean Sèye ont été motivées par le Parquet. Du fait qu’il (le procureur) avait « écarté les menaces de mort avec arme à feu dont s’était prévalu le journaliste Siaka Ndong dans la prévention ». Ensuite « le plaignant Siaka avait soutenu au cours de son interrogatoire qu’il ne peut pas dire qu’il a vu Vieux avec une arme et il peut se tromper ». Mieux, notent toujours les conseils dans leur document, « l’autre plaignant Abdoulaye Galaye Wade ne pouvait même pas reconnaître les personnes qu’ il accuse d’être ses bastonneurs ». Mieux, conclut-il, Lamine Diallo, l’un des principaux témoins a déclaré devant le juge que, « Vieux Sandiéry Diop et Cie n’ont frappé personne. Ensuite, il ne détenait pas d’arme ». Seulement, les conseils des gardes du corps de l’ex-Premier ministre, s’interrogent sur les raisons pour lesquelles, « Vieux est poursuivi pour détention d’arme sans autorisation ». « Alors que le jour des faits, il n’avait pas son arme. L’arme qui a été versée dans le dossier a été prise dans son domicile par les hommes du commissaire Assane Ndoye. En outre, le patron de la Dic a versé dans son dossier l’autorisation de port d’arme de Vieux. Un document validé par la Direction des armes et munitions », soulignent les avocats. Les « robes noires » abondent dans le même sens pour Abdou Salam Zamoura, sur qui, on a trouvé que deux paires de menottes qualifiées d’arme par la Dic.Alors que dans la loi de 66, on ne le retrouve pas dans la catégorie des armes de même que le « nun chaku » retrouvé avec Serigne Diop. Idem pour Cheikh Ndiaye qui a une arme avec autorisation. Ironie du sort, constatent des conseils des prévenus, « il est poursuivi pour détention d’arme sans autorisation ». Et le caméraman Dame Dieng qui ne fait même pas partie de la garde rapprochée de Idy ferme la liste des maladresses constatées par leurs avocats« dans le traitement du dossier de Vieux Sandiéry Diop et Cie par la justice ». Certes, le juge peut ne pas suivre le réquisitoire du procureur, mais ce dernier peut toujours faire appel. Pour dire que, le dossier de Vsd et Cie n’est pas encore clos.
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