Vote de lois multiformes, élus du peuple ou de partis : Panique chez les députés !

Prenant conscience qu’ils sont avant tout des représentants du peuple, et non des élus de partis politiques, certains parlementaires commencent à réagir. Et veulent prendre le contre-pied de ce qui se fait au sein de leur institution. Aussi, des députés comptent se rebiffer pour éviter d’être mis en mal avec la population. Ainsi, une vingtaine parmi eux, pilotés par Mbaye Ndiaye, sont en train de faire circuler une pétition, afin de conscientiser leurs pairs à se démarquer d’actes partisans et politiciens.

Se sentant utilisés comme des élus de partis politiques, et non du peuple, nombre de parlementaires veulent changer de « costumes ». Et, revenant sur le vote controversé, lors du Congrès du Parlement, et bien des lois de nature politicienne, pour certains des parlementaires, c’est de manière incontestable que la loi Sada Ndiaye et les différents combats sont mis sur la sellette pour un système dont ils ne sont pas certains d’être des antennes. C’est ainsi que des sources dignes de foi, annoncent que des députés commencent à afficher le visage de la démobilisation, laissant place à une prise de conscience qui correspond à ce pourquoi le peuple a porté leur confiance sur eux et leurs différentes formations politiques. En effet, estimant que voter la loi Sada Ndiaye participe à la destruction du système pour lequel ils sont élus, pour un autre, - la Génération du concret – une vingtaine de parlementaires déclarent sans détours que c’est le combat d’un seul groupe, qui pour leurs intérêts, qui pour une assise politique au plus haut sommet de l’Etat. Pour atteindre leurs objectifs, ils mettent en évidence des divergences menant à la liquidation de certains dont le bout du tunnel dévoile des actes purement politiciens. À ce propos, et pour prendre le contre-pied de nombre de leurs pairs, une vingtaine de parlementaires ont décidé depuis avant-hier de faire circuler une pétition allant dans le sens de se démarquer d’actes, de propositions propres à un groupe, et un parti tournant le dos aux véritables exigences du peuple. Refusant d’être mis en mal avec la population sous toutes ses composantes, ils refusent de se faire pointer du doigt comme des députés situationnistes ». C’est sur la même lancée que d’aucuns soutiennent que le véritable conflit entre le Pds et le Pds, est pour tracer le chemin à un potentiel dauphin dans la course pour la succession de Me Wade à la tête du pays. Et, pour y arriver, faut-il, comme ils le défendent, chercher des troubles politiques par le vote de lois visant à écarter d’autres groupes. Dans la même mouvance, ils parlent d’une certaine peur qui vient supplanter la frustration née de leur l’utilisation, dans des circonstances similaires, pour les intérêts de groupes ou de personnes dont l’ascension précipitera leur destruction. Et qui, peu à peu, habite ou co-habite avec leurs pairs, qui veulent des décisions en toute conscience, et sans pression.