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Politique

WADE ANNONCE LA CREATION DE LA CHAMBRE HAUTE : COUCOU, REVOILA LE SENAT !

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WADE ANNONCE LA CREATION DE LA CHAMBRE HAUTE : COUCOU, REVOILA LE SENAT !

Des réformes institutionnelles aux relents clientélistes, c’est la nouvelle démarche entreprise par le régime de Wade pour préparer les élections prochaines. Ces réformes sont relatives à l’installation d’un Sénat, l’augmentation du nombre de députés et l’alignement du traitement des conseillers de la République sur celui des députés.

Satisfaire au mieux les responsables libéraux et ses alliés, éviter les frustrations et partager les délices du pouvoir afin qu’il dure le plus longtemps possible. C’est la nouvelle devise du régime actuel incarné par le Parti démocratique sénégalais (Pds). Et pour y parvenir, c’est le «magicien» Me Wade qui trouve la parade en misant sur la multiplication des institutions de la République et un meilleur traitement de ses membres. En effet, des sources rapportent que «le Sénat sera installé bien avant les élections, présidentielle et législatives, de février 2007. Les contours de cette institution ont été esquissés, lundi dernier, lors de la cérémonie de présentation de l’Avis du Conseil de la République au chef de l’Etat». D’ailleurs, l’on ajoute que «le projet de loi constitutionnelle qui sera présenté aux députés et en phase de finition est entre les mains des conseillers de Me Wade. Ceux-ci y mettent la dernière touche». De même, nos interlocuteurs révèlent que le Sénat, qui sera désormais la deuxième institution du point de vue protocolaire après la Présidence de la République, sera composé de 100 membres.

«Un nombre assez suffisant, argumente-t-on, pour caser des responsables lésés après le partage des postes.» Cependant, de ce nombre, il faudra y soustraire le quota réservé à l’opposition dont le nombre de sièges sera calculé à partir du prorata de sa représentativité aux dernières élections législatives. En sus de l’installation de cette première Chambre parlementaire, le débat relatif à l’augmentation des députés semble trouver une réponse définitive du côté du chef de l’Etat. En effet, des sources persistent : «Le nombre de députés passe de 120 à 150. Ce débat est clos, car le projet de loi sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale pour vote. Cela permet d’ajuster certains choix et de contenir les frustrations qui commencent à assombrir le climat électoral du Pds.» Seulement, les réformes institutionnelles par le régime de Wade, et dont l’objectif est de satisfaire sa clientèle politique, ne se limitent pas seulement au Sénat et au Parlement.

Ainsi, selon les confidences de nos interlocuteurs, le Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, dont le nombre est déjà passé de 100 à 110, n’est pas épargné par la réforme clientéliste. En effet, ce sont les conseillers qui se frotteront le mains, dans la mesure où Me Wade a décrété l’égalité des traitement au niveau de toutes les institutions, y compris le Sénat. «A parti du mois de décembre prochain, les conseillers de la République auront les mêmes avantages et bénéficieront des mêmes privilèges que les députés», rapporte-t-on. Pour dire que les salaires mensuels vont suppléer les primes de cession. En lieu et place de 550 000 francs, le salaire du Conseiller de la République passe maintenant à, au moins, mensuellement, 1 million de francs Cfa. Ce à quoi s’ajoutent l’octroi de véhicules et une dotation suffisante en carburant. D’ailleurs, on souffle que ce régime de faveurs sera aussi élargi aux futurs sénateurs.

Cette nouvelle situation, née de la décision du régime de «gâter» les membres des trois institutions parlementaires, suscite des interrogations au moment où le pays connaît des crises de tous ordres. Toutefois, comme pour défendre la légitimité de la démarche du régime de Me Wade, nos interlocuteurs soutiennent que ces réformes n’auront aucune incidence négative sur les finances du pays. «Le régime socialiste avait institué un Sénat et un Conseil économique et social, en sus du Parlement sans que les contraintes budgétaires ne soient évoquées. A ce moment, le budget de l’Etat était de 500 milliards de francs Cfa ; or, en six ans seulement, le budget national est doublé. Donc, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Les charges sont insignifiantes par rapport aux ressources actuelles de l’Etat», minimise-t-on.

 



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