C’est sur invitation de la presse américaine que Me Abdoulaye Wade se rendra le 24 juillet prochain à Washington. Il y sera avec d’autres Chefs d’Etat africains pour y décliner leur politique environnementale. En prélude au face-à-face entre Barack Obama et McCain, les deux candidats à l’élection présidentielle de novembre prochain. Mais l’opposition non parlementaire réunie au sein du Fss ne va pas laisser Me Wade parler de sa politique environnementale tranquillement.
Elle a décidé de se rendre Washington pour dénoncer, dit-elle, les « dérives » du régime de Me Wade. « Nous irons organiser à Washington une marche de protestation contre les dérives du pouvoir de Me WAde », a laissé entendre Ali Haïdar, porte-parole du jour de la Conférence des leaders du Fss.
Il s’agit, à l’occasion, de dénoncer « les pratiques liberticides, les violations des droits de l’homme, l’impunité, le mensonge d’Etat (allusion faite à la sortie du ministre du Commerce relative aux pénuries des produits de consommation), mais aussi, de dénoncer le train de vie dispendieux de l’Etat, les tripatouillages de la Constitution", a indiqué M. Haïdar qui dit qu’il s’y rendra lui-même, pour diriger la manifestation en collaboration avec des amis du Fss au pays de Georges W. Bush.
Tandis qu’au plan intérieur, des manoeuvres semblent commencer pour faire adhérer la population sénégalaise au combat du Fss en vue de contrer les modifications des dispositions de l’article 27 de la Constitution de 2001. « Nous sommes en train de faire adhérer la population à la cause du Fss pour mener une résistance contre la modification de l’article 27 de la Constitution » a précisé le porte-parole du Fss.
En fait, enchaîne-t-il, « il s’agit d’étouffer la graine de Mugabé qui commence à pousser au Sénégal ».
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