Le feuilleton Abdoulaye Baldé – Mamadou Lamine Sakho, respectivement Maire et deuxième adjoint au Maire, s’est encore poursuivi ce mercredi au Commissariat urbain de la Police de Ziguinchor. La conduite Mani militari au sein même de l’Institution municipale, d’un des plus proches collaborateurs du Sénateur maire Sakho par les limiers a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mbemba Soly, conseiller régional de son Etat, soupçonné d’être le cerveau de ce tract qui évoque un « Blanchiment d’argent » dans le cadre de la rénovation à coût de 700 Millions de nos francs avant de s’interroger sur l’identité de cette « dame providentielle tombée du ciel », « d’où tient-elle ce capital ? », « Est-ce une défunte Agence Nationale qui aurait financé l’investissement ?» entre autre.
Quoi qu’il en soit, les limiers eux semblent privilégier une piste et n’ont pas tardé à convoquer une dizaine de jeunes proches du Sénateur Maire Mamadou Lamine Sakho depuis Dimanche, pour interrogatoire. C’est dans ce sens que Mbemba Soly a été cueilli dans le bureau du cinquième adjoint au maire ce mercredi et entendu pendant plusieurs tours d’horloge par l’Inspecteur de Police Niane. Un ballet de ses proches que le deuxième adjoint au maire qualifie d’instrumentalisation de la police de la part du Maire Abdoulaye Baldé. « Les combats politiques, les politiques se doivent de les régler » a précisé le Maire Sakho qui continue de penser que personne n’est et ne doit être au dessus de la loi pour intimider, orienter l’action de la police judiciaire. Revenant sur la plainte contre X déposée selon lui par le Maire de Ziguinchor pour diffusion de Tract non signé et non ciblé, le sénateur Maire trouve normal que des sénégalais se reconnaissant dans ce tract, aient recours à la justice.
A en croire Mamadou Lamine Sakho, le fait que son assistant particulier soit cueilli dans la mairie de Ziguinchor sans convocation au préalable, prouve une volonté manifeste de l’atteindre politiquement ; lui qui depuis plus d’une semaine n’est plus en parfaite entente avec l’édile pour avoir dénoncé une crise d’autorité politique au sein de l’institution municipale. « C’est un combat qui est maintenant déclenché et on va le mener jusqu’au bout pour l’intérêt du secrétaire général national du PDSL mais aussi pour l’intérêt des populations de Ziguinchor » a martelé Mamadou Lamine Sakho qui avait à ses côtés, El Hadji Mamadou Konté et HAssiatou Thiam Aw, respectivement cinquième et quatrième adjoint au Maire. Jusqu’où nous mèneront ces frères libéraux dans cette hache de « guerre fratricide » déterrée huit mois seulement après leur accession au perchoir de l’hôtel de ville ? Laissons au temps le temps.
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