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Reportage

Aux sources de la chute mythique de Dindéfélo

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Aux sources de la chute mythique de Dindéfélo

Ce n’est pas une légende. Dindéfélo (en langue peul, au pied de la montagne), sa colline et sa cascade sont d’une beauté sans commune mesure. De la source, sur le mont Dandé, à 318 m d’altitude, le randonneur redescend à travers des sentiers glissants et crevassés par les ruissellements d’eau, pour admirer les chutes. Une matinée de galère, de souffrance et de plaisir sur ces hauteurs indociles à la flore et au relief paradisiaque.

Les pluies de la veille avaient permis d’adoucir considérablement la température et, par la même occasion, elles ont rendu quasi impraticable la route qui mène au bourg de Dindéfélo. A plus d’une trentaine de kilomètres, le village apparaît à l’horizon après une balade où tout est nature, beauté, un plaisir pour la vue. Le regard ne se détache pas de ces gracieux et touffus paysages. Les narines, elles, profitent au maximum de la pureté de l’air frais et matinal. On demeure baba d’admiration devant tant d’éclats.

Deux heures de route durant lesquelles le chauffeur donne des coups de volants énergiques pour échapper à ces flaques d’eau intrépides. De rebondissements en rebondissements, au finish, Dindéfélo bâille, se levant nonchalamment de sa couche. Elle est là, localité verte et humide avec l’hivernage. Des touristes qui s’étaient peut-être levés aux aurores font le chemin inverse. Ils se sont certainement bien délectés ; eux, ces éternels chasseurs d’émotions distribuant des bonjours en langue peule à-tout-va. Vue d’en bas, il ne fait pas trop peur le mont qui mène à Dandé, village où se trouve la source de la cascade. Mais au finish, on aura sué, haleté, glandé en escaladant, dévalant des pentes, pour de petits citadins avides de sensations fortes.

Somme toute, c’est un pur plaisir de vadrouiller dans cette riche zone. Ici, les merveilles y font florès. Elles vont de la Malle de Pélél à l’empreinte du chasseur de Tépérédiantoung en passant par la cascade de Ségou, celle d’Afia, les grottes de Dandé, le fleuve Gambie avec sa particularité, des mangroves où l’on peut voir les hippopotames et les chimpanzés. En effet, Dindéfélo et ses environs sont enivrants avec, surtout, la chute qui représente un attrait pour les touristes. Ces derniers, en majorité espagnols, viennent à des périodes indéterminées, avec des pics de présence en août, avril et décembre.

Escapades douloureuses, mais instructives

L’envie nous prenait d’un tour dans ces lointains patelins. Dans la chaleur de nos chambres d’étudiants, des camarades de promotion originaires de Tambacounda avaient tant fait l’apologie de la magie des lieux. Il fallait s’y rendre, c’était décidé depuis. Et l’occasion était belle. Ainsi, des images, il y en avait plein les yeux, mais la rançon n’était pas également des moindres. Il fallait se coltiner plus de 300 mètres, précisément 318 m de montée dans une topographie au début très accessible, qui devenait au fur et à mesure de l’ascension difficile et très accidentée. Quelques minutes de progression et en bas, les concessions de Ségou s’effacent, enveloppées par un épais brouillard. L’air se fait rare. Seule consolation, les averses qui s’abattent ici avaient fini de transformer les lieux en un abondant bois où l’on pouvait passer des heures à se pavaner, à admirer le décor, à s’oxygéner loin de la frénésie des agglomérations.

Le relief composé pour l’essentiel de roches appelées dolérites est, au début de la virée, facile à gravir. Puis, pour avancer, il faut s’agripper. Le groupe, par intermittence sous les appels d’un reporter, observe une halte. Juste le temps d’ haleter, de suer à grosses gouttes puis c’est reparti. Auparavant, il fallait refaire les lacets et attaquer cette colline rebelle qui ne veut pas se faire dompter. Parfois, même le cri des oiseux, capables d’adoucir les tempéraments, semblent sonnés faux. La fatigue extrême fait disparaître tout plaisir, tout discernement. Une demi-heure à parcourir des formes si escarpées, cela laisse forcément des traces. Heureusement que le ciel était couvert et la chaleur n’était pas au rendez-vous, au début du voyage.

Plus de 300 m pour aller à l’école, faire le marché…

Au moment où l’on pleurnichait sur notre sort, des femmes chargées comme des mules dévalaient la montagne pour se rendre au marché hebdomadaire de Dindéfélo, qui à lieu tous les dimanches. Avec ténacité, dextérité et courage, elles continuent leur chemin et transpirent avec beaucoup de dignité. Cette rencontre commerciale réunie aussi des populations venues des villages de la Guinée Conakry à quelques encablures de là et des autres villages sur les sommets des collines comme sur les flancs. Ce même parcours du combattant, les élèves de Dandé ainsi que ceux qui se ravitaillent, tous l’endurent. En les regardant arpenter le flanc de cette élévation naturelle vallonnée, on ne manque pas de tiquer, oubliant parfois qu’ils ont l’habitude de cette vie si compliquée et passionnante à la fois.

Quelquefois, avec la lassitude, rien que d’admirer ce relief redonne un peu de courage. Vu d’en haut, les villages sont si minuscules et le brouillard du matin commence à se dissiper. La respiration commence à être de plus en plus difficile, heureusement que le plateau, sur le faîte de la colline, n’est pas encore loin.

LE VILLAGE DE DANDE, SON HISTOIRE, SES GROTTES…

Les sculptures difficiles à escalader commencent à disparaître pour laisser place à une aire géographique d'altitude plus ou moins élevée. Les arbres qui jadis formaient une haie touffue et obstruaient du coup le déplacement, disparaissent. Les bambous et les lianes courbent l’échine au profit d’une végétation formée d’herbes de hauteurs moyennes, de baobabs, etc. A 5 mètres, toute vue est quasi impossible. Le brouillard a habillé de son manteau vaporeux le sommet de cette élévation de Dindéfélo. Pour ne rien arranger, de très fines gouttelettes arrosent le village de Dandé.

Ici, les cultures se portent bien. Elles sont en avance comparées aux autres parties de la région ; l’altitude explique cet état de fait. Le maïs a commencé à sortir des épis, créant du coup une belle symbiose, pour le plaisir.

Dandé a été fondé en 1945 par les frères Manga Koulaladio Diallo et Manga Véro Binté qui venaient de Douari en République de Guinée Conakry. Ces autochtones fuyaient le joug colonial qui leur enlevait leurs bêtes. Plus tard, par vagues successives, d’autres arrivèrent en provenance du même pays.

Dandé est féerique. D’autant que dans cette entité peule située sur un haut plateau, au-delà d’admirer ces étendues de forêt faites de lianes et de composantes ligneuses, le convive peut visiter les grottes historiques. Des lieux jadis habités par les Bedicks et les Bassaris, des animistes qui vivaient dans ces cavernes afin d’échapper à l’islamisation de Karamokho Alpha Yaya. Devant ces antres, un grand tamis est à l’entrée. Elle servait à trier les fragments de la grotte que les anciens utilisaient comme poudre à canon. Ça sent le souffre bien évidement. 

UN PARVIS PLAT ET ROCHEUX

Cela fait plus d’une demi-heure que Salif Diallo le guide, élève en classe de 5ème au Cours moyen, nous promène dans les entrailles de la réserve de Dandé. Il n’est point fatigué, lui qui nous a accueillis et fait le même trajet au petit matin avec des européens. Avec aisance et compréhension (il improvise des escales pour nous permettre de retrouver le souffle), Salif fait découvrir son quotidien ainsi que les merveilles de sa localité. La vue sur cette savane africaine, reverdie par la pluviométrie, est magnifique. Même si le parcours est très rustique. La beauté et l’allure altière des lieux interpellent plus d’un. Dandé étonne avec cette vue imprenable qu’il offre sur le village de potiers, qui fabriquent des canaris et des pots artisanaux, en contrebas de la colline. Cette localité, à 5 kilomètres de la frontière, est le point de départ parfait pour découvrir la beauté de la Guinée, avec les contreforts du Fouta-Djalon.

Peuplé d’à peu près 300 âmes éparpillées en plusieurs groupes de cases, avec un rôle spécifique pour chaque famille, le hameau de Salif Diallo connaissait quelques soucis pour s’hydrater. En effet, un seul forage alimentait les villages d’Afia, Bouleye et Dandé. A la recherche du liquide précieux, les femmes se tapaient presque le kilomètre dans un relief ardu par moment, pour se rendre à un point d’eau. Avec insistance, Salif y mènera la troupe afin de constater ce qu’ils vivent. Au finish, on se dit une seule chose, ils sont braves ces gens. Dans la débrouille quotidienne, ils existent avec cette nature qui leur offre plein de choses, tout en ne leur facilitant pas tout.

Des minutes de marche et voilà la source de cette cascade qui fait la fierté de tout le Sénégal Oriental. Sur un parvis plat et rocheux, l’eau sort et s’écoule calmement avant de s’abattre avec grâce et nonchalance dans le vide. Le bruit qui titille l’ouïe est chantonnant. Nous voici au-dessus des chutes de Dindéfélo. Aux abords, la végétation est très drue. Elle laisse parfois passer des filets de lumière sur ces roches étages. Des entrailles de ce relief atypique s’échappent de manière continue des jets d’eau. Cap peut donc être mis vers les chutes après la périlleuse et difficile montée.

LA MAGIE DE LA CASCADE

La descente est, à un degré moindre, éprouvante comme la montée. Le soleil qui jusque-là a épargné l’hôte entreprend de darder des rayons assassins. On est imbibé de sueur sur le chemin de la cascade. Vu de haut, cette assise que vous avez sur la nature vous donne un sentiment de puissance. Les villages de Thiangué, Madina Boussoura, Ségou, Dindéfélo deviennent si minuscules. Cette fois, on a de la compagnie. Des femmes descendent la colline pour le marché hebdomadaire, avec leurs matières premières à écouler. L’attention est captée par cette chèvre et son propriétaire. Il est midi passé. Tout à côté, Adama est venu de la Guinée. Depuis 5 heures du matin, il arpente les collines et tire avec ardeur sa chèvre, aidé en cela par son jeune frère.

Le jeune homme espère vendre le caprin, qui s’apprête à mettre bas. Un objectif pour le prix à en tirer est de 22.500 FCfa au minimum. Dans cette galère qui semble sans fin, de temps en temps, on rencontre des groupes d’hommes et de femmes qui font le chemin inverse. Stoïques, ils ne se parlent pas de peur de dépenser leur énergie tant nécessaire pour la montée. Le bonjour est frugal, le réservoir d’effort ne doit pas être entamé. Ces gens ont du courage.

Le relief commence à changer, la fin de cette descente musclée n’est pas loin. Somme toute, le bout du tunnel est là avec cette zone ombrageuse qui fait beaucoup de bien. Les chutes ne sont pas loin. Le bruit de l’eau qui s’écoule devient de plus en plus audible. La température change. Néanmoins, le relief demeure par moment difficile. Des centaines de mètres plus loin, le bruit de l’eau qui s’écoule se fait encore plus pressant. Les chutes ne sont pas encore à portée de la vue.

CHUTES A 120 M DE HAUTEUR

Ce qui fait le charme de Dindéfélo, c’est qu’il faut de l’effort pour espérer voir la chute. Seuls les amoureux de cette cascade, carte d’identité de la localité, s’aventurent dans cet endroit. La mini-forêt de lianes semi-touffue ne se laisse pas facilement dompter. Avec détermination, on finit par atteindre la chute, après 3 heures de marche au finish. Du haut de ses 120 mètres, elle laisse échapper son liquide immaculé. Ces lieux sont emprunts d’un certain mysticisme et les circoncis y étaient regroupés durant les initiations. Semi-fermé, difficile d’accès avec un micro climat à la limite qui vous rend frileux, la cascade était un endroit où « les lundis et jeudis, il nous était interdit de s’y rendre », soutient Carim Camara, directeur du comité de gestion de la réserve naturelle communautaire de Dindéfélo.

L’humidité est ambiante et la magie des parages force le respect. Une végétation rampante s’est incrustée dans les failles laissées par ces roches. Le tableau qui s’offre est gracieux, accompagné en cela par les lacets d’eaux qui parcourent toutes ces fissures. Vers 13 heures, le soleil est au zénith. Il projette ses piques et réchauffe du coup cet endroit fermé, pour un laps de temps. La touriste italienne qui pataugeait dans ce bassin d’eau très frais s’extasie devant ce brin de chaleur dû au parcours. Et dire qu’il y a quelques années, l’eau était beaucoup plus froide, le réchauffement climatique est bien passé par ici. Bref, venir ici sans toucher ce liquide frise le sacrilège. C’est pourquoi les pieds dans l’eau, la tête dans les nuages, on rêvasse. On est loin et haut, très loin même.

Pour l’histoire, renseigne Carim Camara, la cascade fut découverte entre 1921 et 1923 par un chasseur du nom de Manga Dian Pathé Traoré qui chassait le gibier. Ce dernier est fondateur du village et depuis, les populations essayent de tirer le maximum de cet endroit. Plus tard, il fallait mettre en évidence cette merveille. Ainsi, en 1989, souligne M. Camara, les premières tentatives pour revaloriser la cascade sont initiées. Sur une proposition de Moustapha Diallo (Christopher Hedrick à l’étal civil), actuel patron du Corps de la Paix, les gens ont commencé à s’organiser.

Le fruit est là, un bel espace, dépourvu de déchet, et des éco-gardes très regardants sur ce qui se fait dans cet endroit pittoresque.

CARIM CAMARA, DIRECTEUR DU COMITE DE GESTION DE LA RESERVE NATURELLE DE DINDEFELO : « Nous avons contacté le ministère en vain pour la protection des ressources »

Dindéfélo, un village de plus de 1.400 habitants logé au flanc d’une colline, est unique. Outre la cascade, la localité a sa réserve naturelle communautaire composée de chimpanzés, de panthères, d’oiseaux, d’espèces mammifères, de singes... Une initiative pour valoriser les ressources naturelles a été entreprise. Le président du comité de gestion de cette réserve, Carim Camara, évoque les problèmes de management du site.

Qu’est-ce qui compose la réserve naturelle communautaire de Dindéfélo ?

« Il s’agit, en effet, d’un espace de 13.300 ha qui se situe sur l’escarpement de la montagne, autrement dit, c’est plus de la moitié de la superficie de la communauté rurale. Des animaux y vivent, comme les Pan Troglodytes Verus (chimpanzé d'Afrique occidentale) une bonne cinquantaine, les babouins, les caméléons…, et la flore est assez bien fournie. Mise en place en 2010, la réserve communautaire doit son existence grâce à l’appui de l'Institut JaneGoodall Espagne, qui œuvre pour la protection des chimpanzés, ainsi que du projet Wula Nafaa de l’Usaid. Dans son organisation, la réserve est composée d’un centre d’accueil en construction et 13 éco-gardes qui travaillent 5 jours sur 7 à raison de 6 heures par jour. Leur tâche consiste à surveiller, orienter, veiller sur la nature, voir comment se comporte la faune et la flore, tout en faisant un inventaire des espèces d’oiseaux, des singes et autres animaux. En ce qui concerne la tarification pour les visites, 3000 FCfa est demandé pour une visite globale de la réserve, 1000 FCfa pour une virée simple pour touriste, 500 FCfa pour les Sénégalais et 100 FCfa pour les élèves.

 Faire payer les populations n’a pas été de tout repos…

« C’est certain. Au début, les populations ne comprenaient pas le concept de réserve communautaire et pensaient que le village serait délocalisé et l’espace transformé en zoo. Il faut reconnaître que cette idée a été soulevée par l’Etat il y a quelques années. Il a fallu communiquer encore et toujours pour faire adopter le concept de réserve naturelle communautaire. Pour la rémunération des éco-gardes, avec l’appui du Fonds mondial pour l’environnement, 10 parmi les 13 sont pris en charge grâce à cette coopération et les 3 éco-gardes restants sont rétribués par le comité de gestion de la réserve qui appui beaucoup la localité. Actuellement, avec l’Agence nationale des éco-villages (Anev), nous essayons de trouver un partenariat afin d’appuyer les femmes en microcrédit ».

 Quels sont les défis auxquels vous faites face ?

« Les feux de brousse détruisent l’écosystème, anéantissent beaucoup d’espèces, diminuent le champ d’action des chimpanzés et changent également leur habitude. Avec les populations, au-delà de mettre l’accent sur la construction de pare-feux, nous avions demandé une trêve dans l’exploitation du Saba senegalensis (le mad), la principale alimentation des chimpanzés. On avait décidé, pour accompagner ce processus, de rembourser les populations. Ainsi, près de 1000 euros (650 000 FCfa) ont été récoltés par des partenaires et distribués à la population exploitant ce produit forestier. Grâce au microcrédit, avec l’appui des partenaires, nous les aidons dans la transformation du karité et du « mad ».

Actuellement, il est question de travailler sur un package d’un coût de 50 euros (33000 FCfa) pour permettre aux touristes de voir la cinquantaine de chimpanzés qui peuple les lieux, avec l’appui des éco-gardes. D’un autre côté, des concertations sont menées avec des partenaires guinéens du côté de Maali afin de créer une réserve naturelle transfrontalière près de la localité de Nandoumari, une zone tampon. Pour davantage faire dans le social, nous avons demandé la reconnaissance et l’appui du Fonds de l’environnement pour aider la localité. Le ministère a été approché, en vain, pour aider à protéger ces ressources. On attend toujours une réaction positive. »



6 Commentaires

  1. Auteur

    Barra

    En Août, 2013 (01:36 AM)
    Voila un article bien fait, du journalisme parfait. Pour les dournalistes et les mediocres xibaristes, Prenez leçon.

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  2. Auteur

    Amass

    En Août, 2013 (04:35 AM)
    Pffff learn to be effective, l shouldn't have to read more than 2 sentences to be informed on where this beautiful site is. Before getting into this no stop poesy tell us the most important thing which is the damn location.....nul



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    Auteur

    Paco

    En Août, 2013 (07:04 AM)
    L'article provient du soleil , là bas au moins y'a des journalistes.

    J'espère que seneweb ne l'a pas plagier
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    Auteur

    Modou Italie

    En Août, 2013 (07:58 AM)
    un article tres bien redige.Il y a plus de 15 ans j'y avais un tour lors d'une mission,j'ai passe la nuit a l'ecole et mange pain"tapa lapa".C'etait extraordinaire, j' y ai pris un bon ,l'eau etait fraiche c'etait au mois mai.un environnemt sain ,loin de Dakar j'ai beaucoup apprecie.
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    Auteur

    Ba

    En Août, 2013 (10:55 AM)
    dindéfello est une faute d'écriture qui persiste. le vrai nom c'est bindéfello, qui signifie effectivement "pied de la montagne en pulaar".
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    Auteur

    Nom De L"auteur

    En Août, 2013 (17:16 PM)
    Si le nom de l'auteur n'est pas indique, cela signifie qu'il y a plagiat.
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