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Sante

Accouchements dans les maternités : Confessions à charge dans les couloirs de la vie et de la mort

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Accouchements dans les maternités : Confessions à charge dans les couloirs de la vie et de la mort
Les maternités sont des espaces où se passe la délivrance. Au Sénégal, les risques d’y perdre la vie sont élevés. Depuis le décès de Astou Sokhna, dans un hôpital à Louga, d’autres femmes qui ont frôlé la mort, nous ouvrent cette page noire de leur existence. Alors que celles qui n’ont jamais donné naissance sont gagnées par la psychose.

L'enchaînement des drames, dans les établissements sanitaires, donne raison à Alpha Blondy. Lorsqu’il entonnait : « nos hôpitaux sont malades, pas d’équipements, pas de médicaments », l’artiste musicien ne savait pas que la dame Astou Sokhna n’allait pas survivre en voulant donner la vie, elle et son nourrisson. Cet accident tragique a fait remonter, à la surface, un flot de douloureux souvenirs des victimes et des témoins. Depuis trois jours, des Sénégalais passent à la loupe les maux du système de santé.

Loin des rues, dans les couloirs de l’Hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye, des femmes enceintes sont dans une psychose légitime. Rokhaya Diop, une dame de teint noir, d’une vingtaine d’années est croisée à la maternité de cette structure. Ici, les femmes enceintes, celles allaitantes font la queue. Rokhaya a quitté le quartier Gadaye pour son rendez-vous médical. Comme, d’autres personnes, elle partage des douleurs de l’accouchement et la perte de Astou Sokhna.  

« En tant que femme et maman, je suis très touchée par le décès de Astou. Je suis sous le choc depuis l’annonce de cette mauvaise nouvelle. Lorsque j’ai vu circuler les images et les vidéos, j’ai versé des larmes. Lorsque j'ai vu sa photo avec ses mains toujours collées à son ventre, j’ai énormément pensé à cet espoir qu'elle avait sur sa grossesse et qui s'est malheureusement transformé en rêve brisé», compatit Rokhaya Diop.

La mémoire de cette femme voyage et apporte une séquence de souvenirs  rappelant, à bien des égards, le scénario de la dame qui a perdu la vie à l’hôpital de Louga. « C’est l’accident de l’Hôpital de Louga qui a été médiatisé. Mais, il y a beaucoup d’actes, que d’autres femmes ont subis, durant les accouchements.  Je n’avais presque pas bénéficié d'assistance,  le jour de mon accouchement, il y a de cela deux mois. Je ne pourrai jamais l’oublier dans ma vie. C'est mon premier bébé. Mais je ne vous le cache pas. J'ai peur de contracter une autre grossesse à cause de ce que j'ai vécu à l'hôpital », raconte-t-elle.  

“Madame, vous nous emmerdez…”

Ces moments resteront gravés dans sa mémoire. Ce jour, elle et son époux arrivent, le plus naturellement du monde dans une structure sanitaire, comme le fait toute femme enceinte qui est à son terme. Mais à la surprise générale, on leur signifie qu’il n’y a pas de médecins de garde. « Je saignais, ils m’ont demandé d’attendre dans la salle d’attente », confie-t-elle. Après, elle entre salle d’accouchement.   « Je me rappelle bien, il y avait quatre autres femmes qui hurlaient sans aucune assistance médicale. J’ai crié fort en disant à la sage-femme, s’il vous plaît,  aide-moi. Je saigne. Je souffre. Elle m'a répondu sous un ton insolent madame, vous nous emmerdez. Quand vous faisiez l'amour, c’était avec un énorme plaisir, maintenant, ayez le courage d'assumer. Vos cris et pleurs ne serviront à rien », se remémore-t-elle. La praticienne retourne à la salle de garde de nuit pour s’allonger. L’intervention de l’époux de Rokhaya ne fait pas infléchir la sage-femme. Le mari se résigne alors à consoler son épouse et à prier, durant cette longue nuit,  pour ce couple.

L’argent prime sur la vie

« J'avais souffert toute la nuit tout en saignant.  Pire, vers 06 heures du matin, la sage-femme entre dans la salle pour nous dire que celles qui ont de l'argent aillent à la clinique, les autres qui n'en disposent pas de se rendre dans les autres structures sans aucune raison avancée. Après mon accouchement à la clinique, j’y ai passé 9 jours parce que j'avais perdu beaucoup de sang », rapporte notre interlocutrice.  Cette nuit est comme un couloir de la mort. Et, depuis, elle refoule la phobie des établissements de santé. Et à juste raison. Ici comme ailleurs, la ressemblance des témoignages certifie, dans une certaine mesure, que la complainte est ambiante. La peur et la psychose également. A la maternité d’une structure sanitaire de Keur Massar, une dame tenant son bébé de 6 mois raconte une histoire déjà entendue ailleurs : la négligence des praticiennes coûte la vie à des patients.  

" J’ai perdu ma sœur, il y a juste 06 mois, par négligence médicale. Nous sommes arrivées à minuit à l’hôpital. Nous avions trouvé trois filles accrochées à leur téléphone portable.  Sans même nous guider, elles nous ont dit d’aller à la salle d'accouchement. Nous nous sommes dirigées vers la salle d'accouchement. Ma sœur y est restée presque une heure sans assistance médicale, alors qu'elle saignait », déplore cette dame. C’est par la suite qu’elle est partie insister auprès l’une d’entre elles. Sa réponse sent l’indifférence.  

« Reste dans la salle. Ne viens plus frapper à la porte », rétorque la praticienne. Pendant ce temps, sa sœur se tordait de douleurs. Elle poussait des cris : « Ayez pitié », « aidez-moi ».  Tout s'enchaîne. La patience de l’accompagnante se mue en impatience qui vire à l’engueulade.  

 "Vous êtes égoïstes et sans cœur. Venez sauver cette femme qui se trouve entre la vie et la mort. Vous avez entendu ses cris et vous savez qu'elle souffre », balance l’accompagnante qui s’est pointée devant la porte de la salle de garde des sages-femmes.

Perdre la vie en donnant la vie

Ces récriminations laissent statiques celles qui ont juré de sauver des vies sans distinction aucune des malades. L’attente va durer de minuit à 05 heures. La femme enceinte  donnera  la vie, mais en perdant la sienne.

« Juste après l'accouchement, très fatiguée, ma sœur est partie à jamais par manque de sang en nous laissant ce bébé de 06 mois que je porte. A chaque fois que je regarde l’enfant, les images me reviennent. J’éprouve de la haine envers ces sages-femmes qui aujourd’hui l’ont privé de son amour maternel. Nous avons porté plainte. Mais depuis lors, il n’y a pas eu de suite. De toute façon, je ne pardonnerai jamais à cet hôpital», narre-t-elle en pleurant.

Dans les allées de cette maternité, celles qui n’ont jamais donné naissance sont plongées dans la psychose. Âgée de 22 ans et portant une grossesse de 8 mois, Bigué Sow, la tête voilée, un cure-dent coincé entre les dents, a perdu le sommeil, depuis le décès de Astou.

La psychose  

« Je suis tellement stressée depuis que j'ai entendu les circonstances du décès de Astou. C'est ma première grossesse et je tombe sur ça. Pour vous dire vrai, je n’arrive plus à fermer les yeux. Je ne fais que penser à mon accouchement. La dernière fois, j'ai dit à mon mari, est-ce que je ne vais pas vivre la même chose ? Il me rassure en me disant que tout va bien se passer mais, j'ai vraiment peur », confie Bigué Sow.

Ces craintes sont légitimes par ces temps qui courent. D’autant plus qu’il y a 7 mois, une jeune maman a perdu la vie parce que les agents de santé ont oublié le placenta dans son ventre. C’est vrai, l’accouchement n’est pas un acte sans risque.


14 Commentaires

  1. Auteur

    En Avril, 2022 (09:09 AM)
    Ce qui se passe dans les maternités, tout le monde le sait.Mais au Sénégal, c'est presque devenu normal de traiter les gens comme des chiens.

     
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2022 (09:20 AM)
      On assassine froidement une femme en couches à Louga. On viole une patiente à Suma. Appliquons la loi : l'assassinat, c'est la perpétuité; le viol, c'est 10 ans de prison .  Il y a dans le corps médical, un bon nombre d'agents à qui il faut montrer sans ambiguté la ligne rouge à ne pas franchir. 
      Depuis des décennies, nous Senegalais allons à l'hopital la peur au ventre en sachant bien que nous y serons à la merci de n'importe quel racketteur, pervers ou assassin. Si peu de respect de notre intimité, de notre souffrance et de nos vies dans beaucoup de structures hospitalières ! On nous y traite comme des animaux que l'on mène  à l'abattoir.  Agents du service de santé, respectez nous ! Alors que tout patient attend compassion et assistance, il n'est pas rare qu'il rencontre insolence et brutalité dans les hôpitaux du Sénégal.  Ceux qui sont censés organiser le système de santé et remédier à ses dérives criminelles ne se soignent pas au Senegal. On dirait qu'ils n'en ont globalement rien à faire des actes de pure barbarie dont nous avons chacun été témoins dans les hôptitaux du Senegal au moins une fois !  On devrait exiger aux ministre de le Santé et à ses aux hauts foncrionnaires de se soigner dans nos hopitaux qu'ils sont censés organiser (comme au ministre de l'Education Nationale d'envoyer ses enfants dans les écoles publiques ) ! C'est révoltant. On en est arrivés à un point où le pire n'est plus à exclure : un beau jour, un senegalais fou de rage va rentrer dans un hôpîtal et y commettre un carnage parmi le personnel de santé qui, par indiférence ou négligence, aura tué un de ses proches, l'aura violé ou rackettéAssez des violences délibérées et traumatisantes dans les hopitaux !Relayez ce message
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2022 (13:12 PM)
      Retour à l'ancienne. Les matronnes accoucheuses  à domicile avec nos produits naturels et un vrai  massage natal du bébé au karité, feuilles. Le resultat: ce sont nos vieux de 65 à 95 ans, solides qui marches et cultivent, pendant que nos jeunes de 25 ans souffrent pour lever le sac de riz que le vieux vient le payer...
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  2. Auteur

    En Avril, 2022 (09:18 AM)
    Au delà de la faute du personnel de santé,  les femmes doivent aussi faire leur introspection avec leur tendance à afficher leurs grossesses dans les réseaux sociaux. 

    Le manque de suivi des le début de la grossesse par des visites prénatales régulières et qu'elles arrêtent de se depigmentater jusqu'aux veines pendant la grossesse uniquement pour fêter le baptême avec une peau blanche. 

    Une grossesse bien suivie,  on peut même accoucher à la maison sans problème,  l'accouchement est un phénomène naturel qui en principe ne doit pas mettre en danger la vie de la femme,  la preuve des milliards d'individus comme vous et moi sont nés sans incident. 

    Dans un passé proche on voyait des femmes avec 9 à 10 enfants,  donc 10 accouchements à domicile dans les villages sans assistance médicale et sans aucun problème.  Malheureusement de nos jours les femmes ont adopté des comportements qui les mettent en danger inutilement,  s'afficher à outrance dans les réseaux sociaux tiktok avec une grossesse,  les méfaits de la bouche et de l'œil sont dévastateurs,  consommer n'importe quoi, avaler des comprimés et des portions inconnus pour avoir des formes, pour grossir les fesses et les seins, se depigmenter la peau avec des produits qui traversent et atterrissent dans le sang.

    On doit pas seulement se focaliser sur le personnel soignant parlons aussi des comportements à risques des femmes. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2022 (11:00 AM)
      yow est ce que niit nga? Djiguene daal mo soone, tout est de notre faute
      les patients qui sont accidentes et qui meurent parce que ya pas de place ils sont trimballes dhopital en hopital, est ce leur faute? 
      Quand on a rien de bienveillant a dire, on se tait et souhaite le meilleur! yow mi eumbo eumbano, ya khayti teudieul sa khoto guemine
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2022 (12:29 PM)
      ça se voit que c'est un homme qui parle.
      Dans les pays occidentaux et americains l'affichage d'une grossesse y est à outrance et aucune femme n'en meurent. on parle ici ne non prise en charge et d'assistance si cela avait été fait pour toutes femmes decédées on n'en serait pas là.
      En rien le fait qu'une femme affiche ou non sa grossesse au vue et au sue de tout le monde justifie ce qui se passe dans ce pays. Et puis même comment cacher une grossesse aux autres quand on trimballe un ventre de la tempre d'Obelix à longeur de jour et de nuit.
      Ferme là un peu way
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    Auteur

    Reel

    En Avril, 2022 (09:27 AM)
    l'effet du ramadan personne ne travaille surment la dame a dit dema wor debrouille toi 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2022 (13:27 PM)
      Même hors ramadan, il y le fameux N'Dekki où toute la république s'arrête comme un hymne. Hopitaux banques mobile money bureaux ateliers ministères.. 1 heure sacrée perdue. Tous les clients levés depuis l'aurore, attendent  sagement la fin du NDekki-time sacrée où tout peu arriver aux patients, attaque braquage incendies chutte de l'empire, tout.
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    Auteur

    Un Passant

    En Avril, 2022 (09:28 AM)
    Je confirme ces témoignages de femmes ayant vécu le calvaire. Et cela ne date pas d'auhourd'hui. Je me rappelle un matin de 1998. J'accompagnais mon épouse à la maternité d'un hôpital de la place pour la naissance de notre premier enfant. J'ai trouvé sur place dans le couloir une femme attandant avec philosophie sur le banc,avec ses effets : serviettes hygièniques.... Elle souffrait la pauvre, mais à chaque fois qu'elle interpellait le personnel, la réponse était la même, attendez, ou des fois, c'était un silence qui répondait à sa demande. Un moment j'ai quitté le couloir pour aller acheter des effets pour mon épouse, et à mon retour, j'ai croisé l'accompagnatrice de cette dame qui m'a informé du décès de celle ci en salle d'accouchement. Et croyez moi dans les minutes qui ont suivi, j'ai personnellement entendu les cris du médécin obstréticien qui s'en prenait au  sages femmes. C'est dire que la négligence est là dans nos structures hospitalières depuis longtemps. Jusque là ce qui la couvrait, c'était le fatalisme des populations qui s'en tenaient au Ndongolou Yalla. Maintenant, ces mêmes populations commencent à prendre conscence de la gravité des dysfonctionnements, et les réseau sociau permettent d'amplifier leurs cris de douleur

     

     

     
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    Auteur

    Takou

    En Avril, 2022 (09:34 AM)
    Ils ou elles disent, c'est Allah qui ote la vie. Dans certains cas, ce n'est pas une question d'argent mais de méchanceté avec la maudite phrase: « Quand vous faisiez l'amour, c’était avec un énorme plaisir, maintenant, ayez le courage d'assumer. Vos cris et pleurs ne serviront à rien »
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    Auteur

    Lynx

    En Avril, 2022 (09:39 AM)
    Au delà de l'émotion, place au diagnostic 

    C'est vrai que les agents de santé ont leurs lacunes et leurs tares largement décriés. Mais sont-ils les seuls responsables ? je ne crois pas lorsque nous prenons en compte leurs de conditions de travail.

    1 - l'offre de service de santé est largement inférieur au besoin des populations : effectif personnel qualifié insiffusant, 

    2- trop de recrutement (politique) d'agents non qualifiés dans les strcutures de santé qui alourdissent inefficacement la masse salariale ;

    3- défaut de financement réél du système de santé, une couverture médicale de qualité à un coût et il est temps d'instaurer une couverture médicale obligatoire pour tous en fonction des revenus sous formes de cotisations sociales : on ne peut pas continuer à payer des sommes dérisoires et espérer avoir une qualité de service ;

    4- la négligence incombe aussi aux populations qui ne font presque jamais de visite médicale de suivi ou de prévention, beaucoup de femme ne se soumettent pas au suivi de grossesse, elles attendent les derniers mois pour aller au niveau des centre de santé, certaines y arrivent dès fois sans carnet de santé ;

    5- Pour les hommes : apprenez à vous occuper convenablement de vos femmes que vous avez mise enceinte. vous devez absolument financer les frais de suivi de grossesse qui loin d'être superflu est essentiel pour la santé de votre femme et du bébé

    6- aux hommes et aux femmes : au lieu de vous focaliser sur la cérémonie de baptême avec les ndawtal et autres folklores priviléfié votre santé : il n'est pas rare de voir des femmes emmenées dans les centre de santé pour minimiser les frais alors que des millions seront gaspillés lors du baptême. Que dire des produits dépigmentant qui sont néfastes 

    Si on veut avoir un système de santé de qualité tout le monde doit jouer le jeu : la population contribue financièrement, l'Etat arrête la gestion politisée dans les centre de santé, le personnel médical respecte ses devoirs et obligations professionnels. A défaut, d'autres victimes suivront à coup sûr dans quelques temps.

    La santé n'a pas de prix mais elle a un coût que tout le monde doit supporter !!!

     
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    • Auteur

      Pecosse

      En Avril, 2022 (11:06 AM)
      Tout ca c'est vrais mais c'est pas une raison pour negliger ou manquer de respect a un malade jusqu'a ce qu'il meurt devant toi. c'est innadmissible, le minimunm c'est de l'assistance et de la compassion , mais tout cela rien . Tout le monde sait comment est le personnel de santé au senegal , tres mauvais , deguelass meme ....
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    Auteur

    Le Kedovin

    En Avril, 2022 (09:48 AM)
    L'hopital publque est comme l'école publique selon vous pourquoi est ce qu'on en trouve pas les femmes des riches ou enfants des riches dans ces strictures? Moi j'ai entendu le medecin demandé lorsque j'avais améné ma femme à la maternité que si c'était le 1èr geste? on lui as dit que non! donc sans savoir qui j'étais je l'ai entendu dire "améné je vous en debarasse et je vous ai toujours dit des cas comme ça améné les moi je vous en debarasse en suite 3 mois aprés cést fut le tour de ma 2èm épouse c'est fut le même scénario les mêmes mots heureusement que j'était là et je me suis pas laissé faire. Pourquoi ces déclanchements? pourquoi ne pas les laissé accoucher naturellement en suite intervenir quand il ya soucis? pourquoi ne pas laissé les maries accompagner leurs épouses jusqu'à la dernière minute comme font les blancs? Mais non au lieux de cela on te met tout bonnement déhors même en temps de pluis en suite ils/ elles restent seule avec la pauvre en l'injurant en la maltraitant et elles inpuissantes elles encaissent. Beaucoup des morts dans ces hopitaux qui n'ont pas lieux d'être mais malheureusement helas pas de poursuites pour calmer le jeux on vous dit que c'est le destin d'accepter mais c'est trop facile ça! Franchement j'ai peur pour toutes ces braves femmes qui subissent des fois des césariènnes injustifié ou perdent la vie sans qu'aucun ne lève le doigt.
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    Auteur

    Ricaba

    En Avril, 2022 (11:14 AM)
    quand l'impunité est érigée en règle il va de soi que ces soi disantes sages femmes tuent leurs patientes. IL FAUT CRIMINALISER DE TELS ACTES.ON A PEUR D'ALLER A L'hopital.

     
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    Auteur

    En Avril, 2022 (11:39 AM)
    Beaucoup de femmes disent qu'elles préfèrent être assistées par des hommes que des femmes. En effet, elle pensent que les hommes sont plus sensibles à leur doleur que les femmes. Paradoxe ! Les organisation féminines pour ne pas dire fémistes devraient s'attaquer à ce fléau au lieu de s'en prendre aux comportements de certains hommes à l'égard de femmes. La violence faite aux femmes sont pour plus part, dues aux actions des femmes contre les femmes. Force est de reconnaître qu'au Sénégal les hommes sont très respectueux des femmes. Ce sont les femmes qui maraboutent les femmes, ce sont les femmes qui maltraitent les femmes dans les structures de santé, ce sont les femmes qui maraboutent les enfants de leurs coépouses. je ne dis pas que tous les hommes sont bien mais les problèmes des femmes ont des causes féminines généralement.
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    Auteur

    Doynawar

    En Avril, 2022 (11:41 AM)
    Le 14 Septembre 2017 à 3h du matin, ma femme me réveilla et me dit qu'elle est à terme, elle doit accoucher, elle contractait des douleurs, on appela le Gynéco (une dame formidable, pieuse, respecteuse, remplie d'humanisme). Elle nous orienta à la Clinique Internationale qui se situe à côté du Lycée Blaise Diagne. Arrivés à la clinique ma femme et moi, deux sages femmes nous reçoivent et l'amènent  dans la salle d'accouchement. Madame se tordait de douleur, on me demande d'attendre dehors, et j'ai respecté leur consigne. J'ai demandé au vigile de me trouver de l'eau pour faire mes ablutions afin de faire des prières. Ce jour-là, à cette heure (3h 30 du matin, il y'avait une forte pluie. On ne me permettait même pas de faire mes ablutions à l'intérieur, j'étais obligé de les faires dehors sous la pluie.

    Après mes ablutions, avant de faire ma prière, la sage -femme m'interpelle en ses termes " Monsieur, c'est toi qui accompagnes Madame, oui oui répondis-je, et elle retroqua" Tu as 400.000 FCFA comme garantie avec toi", non Madame, il fait nuit Madame, demain matin je pourrais amener tout l'argent incha Allah, dans ce cas on ne pourra pas accoucher ta femme et elle est a 2 doigts. Elle m'imposa un niet catégorique. Je suis entré dans la salle d'accouchement, j'ai porté ma femme, je suis sorti avec elle, direction Clinique RABY. Nous y sommes arrivés à 4h 10mn, les sages femmes nous ont bien accueilli. Elles l'ont intégré dans la salle d'accouchement, 20 mn après Madame a accouché Alhamdoulillah, elle est restée làbas 4 jours et j'ai payé la facture au jour de sa sortie, c'est à dire 96 heures après.

    J'ai donné toutes ces explications pour vous dire que le problème n'est pas seulement dans les hôpitaux publics, même dans le privé on trouve cette sauvagerie. 

    Je n'ai rien contre cette Clinique Internationale, peut être que ce jour-là j'avais la mal chance de tomber sur une Sage-Femme qui n'avait pas de coeur ou qui avait reçu des instructions de ses supérieurs.

    Je ne fais pas de PUB également à la Clinique RABY, mais je leur tire le chapeau, làbas tu te sens vraiment en sécurité.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2022 (11:54 AM)
      Monsieur vous avez aussi votre part de responsabilité, sans vouloir vous offenser mais toujours dans l'esprit d'aider d'autres hommes qui peuvent être dans votre situation.
      il ne faut pas attendre les contractions de votre épouse pour chercher où l'emmener pour l'accouchement. Cela fait partie des détails qu'on règle pendant le suivi de la grossesse avant la date probable de l'accouchement.
      Si vous n'avez pas de couverture médicale, veuillez si possible à mettre de l'argent de côté pour le paiement d'eventuel caution : les cliniques sont des strcutures privées, à force d'accumuler les impayés des patients elles finiront toutes par fermées. 
      Dans un pays normal, la clinique devrait la prendre en charge et réclamer le paiement après les soins mais force est de reconnaitre que beaucoup au Sénégal sont de mauvais payeurs, une fois leur problème réglé vous ne les verrez plus jamais vous laissant une ardoise à supporter en pertes. c'est aussi ça la réalité.
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    Auteur

    En Avril, 2022 (15:54 PM)
    Chim elles doivent avoir honte ces sages femmes. Lii dafa niaw 
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    Auteur

    En Avril, 2022 (06:45 AM)
    Le problème est à tous les niveaux en tout cas aucun pays développé ne l'a été en étant incapable d'assurer une venue au monde saine  à ses citoyens c'est à dire son gagne pain. Aucun pays au monde n'a avancé en tuant ses femmes. Pour crier au kiliftef, à la discrimination et à la religion y'a du monde mais pour porter ses couilles et assurer une venue au monde saine dans des conditions saines y'a pas grand monde. Peut être que les femmes devraient commencer à exiger un paiement ou un accouchement à l'étranger comme ça ils vont se bouger bref passons à la prochaine victime malheureusement. 
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    Auteur

    En Mars, 2023 (11:22 AM)
    B­­o­n­­­j­­o­­­u­­r, j­­­e m'a­p­p­e­­lle Alisia, j'ai 21 a­­ns) Dé­­­bu­t du mo­­dè­le S­­E­­X­­­E 18+) J'a­­­ime êt­re pho­to­grap­­­hi­­ée n­u­­e) Veuil­lez no­ter me­­s phot­­­os à l'adr­esse su­­i­­va­nte --> W­­W­­­W­­­.­­X­­­2­­1.­­­F­U­­­N
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En Mars, 2023 (12:12 PM)
B­­o­­n­­­j­­­o­­u­r, j­­­e m'a­­p­­p­­­e­­lle Alissia, j'ai 21 a­ns) Dé­­bu­­t du mo­­dè­le S­E­­X­­­E 18+) J'a­­­ime êt­­­re pho­­­to­grap­­hi­­­ée n­u­­­e) V­­e­u­­i­l­lez no­­­ter me­­s phot­­os à l'adr­esse su­­i­­va­nte >>> W­­­W­W­­.­­X­2­­­1.­­­F­­­U­N id09578262
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