
Le sérum fabriqué en Afrique du Sud s’accumule dans son usine de production, faute de preneurs. Le continent africain qu’il est censé alimenter souffre pourtant d’un déficit criant de doses.
L’Afrique, qui a longtemps aspiré à disposer de capacités de production conséquente de vaccin anti-Covid, témoigne aujourd’hui d’un énorme paradoxe dans ce combat. Pays après pays, les décideurs du continent ignorent tout bonnement une de ses sources locales d’approvisionnement.
Le vaccin Aspenovax, fruit d’un accord d’exploitation de licence 2021-2026 entre la firme pharmaceutique sud-africaine Aspen Pharmacare et l’Américaine Janssen, n’intéresse manifestement personne. C’est du moins ce que laisse entendre le cri du cœur lancé ces derniers jours par Stavros Nicolaou, cadre supérieur chez Aspen.
Des vaccins sans commandes
Le dirigeant a notamment indiqué, il y a moins d’une semaine, que sa société n’avait toujours pas reçu la moindre commande de vaccins malgré une production entamée depuis bientôt un mois au prix de longues tractations.
Aspen, participant depuis le début de la lutte contre la pandémie à la mise en flacon des sérums Johnson & Johnson (J&J) de Janssen, a obtenu de cette dernière le droit d’en fabriquer dans ses installations de Port-Elizabeth le 8 mars, après des négociations remontant à l’année écoulée. L’entreprise implantée au Nigeria, en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie entre autres, pariait alors sur le fort besoin en vaccins de l’Afrique pour écouler son produit.
Fiasco et mauvais précédent
Il faut dire qu’avec seulement 16% de sa population entièrement vaccinée fin mars selon l’OMS, le continent représente un marché à fort potentiel pour Aspenovax. Une aubaine pour l’entreprise fabricante qui visait dès juin une production mensuelle de 35 millions de doses.
Lire aussi : Afrique du sud: 50% de nouveaux cas de Covid-19 en plus en 24 heures
Mais l’aventure censée être pionnière pour nombre d’initiatives de fabrication de vaccins anti-Covid en cours sur le sol africain risque de tourner court. Ce qui pourrait mettre en péril l’ambition de l’Union africaine de produire sur place 60% des sérums inoculés en Afrique à l’horizon 2040. Et pour cause, les Africains toujours aussi réfractaires aux vaccins, contraignent leurs dirigeants à en détruire régulièrement des centaines de milliers qui leur proviennent de dons occidentaux.
Difficile dans ces conditions de convaincre les pays d’investir pour s’approvisionner. C’est pourtant ce à quoi vient de s’engager le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, afin de sauver Aspenovax d’une mort précoce.
L’Afrique, qui a longtemps aspiré à disposer de capacités de production conséquente de vaccin anti-Covid, témoigne aujourd’hui d’un énorme paradoxe dans ce combat. Pays après pays, les décideurs du continent ignorent tout bonnement une de ses sources locales d’approvisionnement.
Le vaccin Aspenovax, fruit d’un accord d’exploitation de licence 2021-2026 entre la firme pharmaceutique sud-africaine Aspen Pharmacare et l’Américaine Janssen, n’intéresse manifestement personne. C’est du moins ce que laisse entendre le cri du cœur lancé ces derniers jours par Stavros Nicolaou, cadre supérieur chez Aspen.
Des vaccins sans commandes
Le dirigeant a notamment indiqué, il y a moins d’une semaine, que sa société n’avait toujours pas reçu la moindre commande de vaccins malgré une production entamée depuis bientôt un mois au prix de longues tractations.
Aspen, participant depuis le début de la lutte contre la pandémie à la mise en flacon des sérums Johnson & Johnson (J&J) de Janssen, a obtenu de cette dernière le droit d’en fabriquer dans ses installations de Port-Elizabeth le 8 mars, après des négociations remontant à l’année écoulée. L’entreprise implantée au Nigeria, en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie entre autres, pariait alors sur le fort besoin en vaccins de l’Afrique pour écouler son produit.
Fiasco et mauvais précédent
Il faut dire qu’avec seulement 16% de sa population entièrement vaccinée fin mars selon l’OMS, le continent représente un marché à fort potentiel pour Aspenovax. Une aubaine pour l’entreprise fabricante qui visait dès juin une production mensuelle de 35 millions de doses.
Lire aussi : Afrique du sud: 50% de nouveaux cas de Covid-19 en plus en 24 heures
Mais l’aventure censée être pionnière pour nombre d’initiatives de fabrication de vaccins anti-Covid en cours sur le sol africain risque de tourner court. Ce qui pourrait mettre en péril l’ambition de l’Union africaine de produire sur place 60% des sérums inoculés en Afrique à l’horizon 2040. Et pour cause, les Africains toujours aussi réfractaires aux vaccins, contraignent leurs dirigeants à en détruire régulièrement des centaines de milliers qui leur proviennent de dons occidentaux.
Difficile dans ces conditions de convaincre les pays d’investir pour s’approvisionner. C’est pourtant ce à quoi vient de s’engager le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, afin de sauver Aspenovax d’une mort précoce.
7 Commentaires
Compléxés
il y a 6 jours (07:36 AM)On est suiveur et on mourrera suiveur!
Ce Vaccin devrait être valorisé par nous les africains!
Reply_author
il y a 6 jours (07:56 AM)Reply_author
il y a 6 jours (08:41 AM)Pfizer et astra et autres ont ete boycottes partout...putain vs nauriez pas pu vs concebtrer sur ce quon arove pas a eradiquer?Palu,mortalite infabtioe,maternelle etc...pff
Birame
il y a 6 jours (08:02 AM)Quantbusiness
il y a 6 jours (09:57 AM)Quantbusiness
il y a 6 jours (09:50 AM)Xeme
il y a 6 jours (09:57 AM)La vérité est que, billahi wallahi, c'est vaccins sont faits pour tuer.
Billahi wallahi, n'eut été le travail que les mondialistes ont assigné à la presse d'empêcher de connaitre la vérité, ce qui fait qu'elle censure à tout va, je vous aurais indiqué ici une technique pour démontrer à tout vacciné que le vaccin est fait pour tuer. Mais je sais que le montrer ici ne passera pas.
Quantbusiness
il y a 6 jours (10:07 AM)Xeme
il y a 6 jours (10:59 AM)NB: La différence entre les preuves et mon texte-ci que tu as lu et qui n'est pas censuré, c'est que le texte est maintenu sous la forme d'affirmations non fondées. Et ainsi n'importe quel fanatisé, n'inmporte quel troll, pourrait écrire que Xeme est un gros menteur qui raconte des salades. Et c'est mieux ainsi pour eux. Permettre d'installer le doute sur la vérité. Mais un texte qui fournit des preuves qui clouent le bec aux fanatisés et trolls, ils le censureront.
Participer à la Discussion