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Sante

Pikine : un ‘’ coin des adolescents’’ pour prendre en charge la sexualité des jeunes

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Pikine : un ‘’ coin des adolescents’’ pour prendre en charge la sexualité des jeunes

La sexualité active et précoce des jeunes des établissements scolaires de la banlieue a incité le district sanitaire de Pikine à créer un endroit dénommé ‘’coin des adolescents’’ leur permettant de s’informer, se faire consulter et d'éviter les grossesses non désirées, a relevé la sage-femme Fatou Hann Diop, coordinatrice de la santé de la reproduction, dans ce centre de santé.

 

‘’Nous avons créé ce coin des adolescents, parce qu’on avait fait un constat en relevant beaucoup de grossesses non désirées dans les écoles secondaires de cette bourgade dakaroise’’, a indiqué Mme Diop, lors d’une visite de terrain organisée pour les participants de la 3-ème rencontre annuelle de Urban Health reproductive initiative (URHI) ouvert depuis lundi à Dakar.

 

Cette rencontre de 5 jours regroupe les participants de 4 pays où cette initiative est mise en œuvre, notamment, le Nigeria, l’Inde, le Kenya et le Sénégal. Le thème de la rencontre porte sur : ‘’Accès à une planification familiale de qualité : soutien des droits des femmes et des jeunes filles à l’accès aux informations et aux services’’.

 

Au Sénégal, le projet porte la dénomination d’Initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU). Il est mis en œuvre depuis 2010 avec comme but, la promotion de la planification familiale dans des zones urbaines défavorisées, notamment à Dakar, Pikine, Guédiawaye, Thiaroye Keur Massar, ainsi qu’à Kaolack et Mbour depuis début 2013.

 

Selon Fatou Hann Diop, en banlieue, les jeunes qui sont dans les établissements secondaires sont pratiquement tous sexuellement actifs. Il a indiqué qu’ils ont entre 16 et 20 ans. ‘’C’est par manque d’informations que ces grossesses arrivent’’, a-t-elle expliqué. 

 

Elle a fait savoir que ce manque d’informations n’est pas inhérent aux jeunes filles, mais également aux jeunes garçons. ''Ces garçons deviennent eux-mêmes victimes de difficultés sociales, notamment en risquant de ne pas poursuivre leur scolarité. Donc, responsables de leurs actes par manque d’informations'', a relevé la sage-femme.

 

‘’Donc, après avoir créé ce coin des ados, nous avons fait le tour des écoles secondaires pour les informer que nous avons un service pour eux. A ce propos, un circuit a été créé leur permettant, de la porte d’entrée du centre de santé, d’accéder à la salle où ils peuvent disposer de toutes les informations et de la prise en charge.

 

Elle a fait savoir qu’à côté de la salle où les jeunes peuvent recueillir ces informations, se trouve une sage-femme apte à leur donner une offre de service de planification familiale en cas de besoin ou alors, au cas échant, les sensibiliser sur les bonnes pratiques à adopter.

 

‘’Nous commençons à sentir l’adhésion des jeunes, parce que nous avons au moins 15 % de jeunes au courant de la création de ce coin adolescents qui viennent avec les clubs de santé pour participer aux discussions’’, s’est réjouie Fatou Hann Diop.

 

A l’en croire, en moyenne, entre 7 et 10 jeunes fréquentent cet espace les mercredi après-midi, jour de rush où il n’y a quasiment pas d’activité scolaire. Elle a relevé qu’ils viennent moins et un peu tard les jours où il y a école.

 

‘’Mais, nous sommes obligés de les attendre pour leur parler de la planification familiale et des autres services. Et, il faut relever dans le lot de jeunes qui viennent se consulter que certains sont mariés, veulent poursuivre leurs études et, de ce fait, ont opté pour la planification familiale. Souvent ils viennent avec leur parent et on leur parle des intérêts et avantages de la PF’’, a-t-elle souligné.

 

La coordinatrice de la santé de la reproduction à Pikine a dit que le centre reçoit, pour la plupart, des couples très jeunes et dans d’autres, de jeunes filles sexuellement actives qui ne veulent pas tomber enceintes (entre 15 et 20 ans) qui viennent solliciter des services de planification familiale.

 

‘’Lorsque nous sommes sollicités, nous leur offrons une double protection en les mettant sous méthode contraceptive, mais aussi en leur offrant des préservatifs pour leur faire éviter des infections sexuellement transmissibles ou le Sida’’, a expliqué Mme Diop. Elle a précisé que ‘’lors des consultations, toutes la confidentialité requise à ce sujet est respectée’’.



2 Commentaires

  1. Auteur

    Fff

    En Juin, 2013 (01:10 AM)
    aprenez les de n'est pas se forniquer c'est mieux, aulieu de les motrer comment n'est pas tomber en ceinte, vous les encouragez
  2. Auteur

    Saf Sap

    En Juin, 2013 (08:56 AM)
    il faut donner une bonne education a son enfant c'est tout. 90% de l'education doit se faire à la maison; mais actuellement les jeunes filles sex rek la gnou beugeu. té gnoune goori ken démoul gnou dess; gneup ay dem. Bethio nééna: qui s'y frotte, s'y p.......
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