A l'image des diabétiques qui s'auto-injectent l'insuline, le Sénégal adopte le "Self Care", qui est une nouvelle méthode qui permet à la femme de prendre en charge soi-même sa contraception.
Selon Denise Émilie Ndour, sage-femme, experte en santé sexuelle et reproductive, manager en santé, cette nouvelle méthode de la planification familiale, «permet d’apprendre aux populations à pouvoir au moins se prendre en charge compte-tenu de la contraception». Pour elle, avec cette contraception, «la femme doit être en mesure de se faire des injections à la maison» sous l’encadrement d’une sage-femme ou d’une infirmière. «Le ‘’Self care’’ ou auto-soin à la maison, est une méthode qui nécessite des suivis à l’endroit des femmes, jusqu’à ce qu’elles maitrisent les techniques d’injection, après on les laisse faire», a-t-elle expliqué.
«Ce qui permet aussi de régler un problème de pouvoir de décision, parce que quelques fois, les femmes ont peur de prendre des décisions par rapport à la contraception où elles ont besoin de l’autorisation des maris», ajoute-elle. Denise Émilie Ndour, s’exprimait en marge de l’atelier qui porte sur la clarification en santé sexuelle et reproductive, organisé par PP Global à l’intention des journalistes. D’après cette dernière, les femmes ont le droit de faire leur contraception sans autorisation de leurs maris. Et cette méthode est venue leur faciliter la tâche, car elles vont pouvoir faire la contraception à la maison sans trop fréquenter une structure sanitaire, tout en étant protégée d’une grossesse.
Cette nouvelle méthode s'ajoute à la gamme de contraception (pilule, stérilet, implant, etc.) pouvant permettre à booster la prévalence contraceptive, a décidé de passer à la vitesse supérieure.
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