Le concours général sénégalais édition 2007 se prépare en attendant la fixation de la date. Ils seront 1O4 lauréats à être fêtés contre 99 en 2006. La révélation est du directeur par intérim de l’enseignement moyen secondaire général (Demsg), Mbaye Alexandre Diop.
Le concours général sénégalais, édition 2007 dont le lauréat d’honneur est Mme Aminata Niane de l’Apix, eu égard à son parcours scolaire, universitaire et sa réussite sociale, est en branle. Ces importantes olympiades ont pour thème le « Rôle des acteurs et des partenaires dans l’amélioration du système éducatif sénégalais », a informé Mbaye Alexandre Diop. Cette année, « ils sont 104 à être sélectionnés sur 750 candidats de la Terminale et 726 de la Première. Ils se sont distingués dans 14 disciplines », a fait remarquer Babacar Gaye, chargé de la commission palmarès. M. Gaye n’a pas caché sa satisfaction quant aux progrès notés cette année. « Nous avons un premier prix en Maths et Sciences physiques aussi bien en Première qu’en Terminale. Cela n’est pas arrivé depuis de longues années », a indiqué M. Gaye. Cependant, en Sciences de la vie et de la terre (Svt), « les distinctions commencent par les Accessit », a-t-il noté. Par ailleurs, “la tyrannie” de Dakar commence à s’estomper. “Car le Premier prix de Maths de la Terminale vient de Mame Cheikh Mbaye de Tambacounda et celui de la Première de Valdiodio Ndiaye de Kaolack », s’est félicité le chargé du palmarès.
Par ailleurs, il a été noté la « bonne percée » des établissements privés et le bon comportement des filles . Babacar Gaye explique ces performances par le « dispositif mis autour de l’élève” . Les lauréats recevront de nombreux lots offerts par le chef de l’Etat, des écoles, des entreprises, de bonnes volontés, etc. « Depuis 2000, tous les premiers et deuxièmes prix reçoivent des mains du chef de l’Etat un ordinateur, soit pas moins de 50 ordinateurs », a souligné Ismaïla Mbaye, coordonnateur du concours général à la Demsg.
Un concours sécurisé
Le concours général sénégalais est le « mieux sécurisé », selon Ismaïla Mbaye. En effet, le candidat est sélectionné dans l’école sur la base de fiche de constat qui donne une idée de la moyenne de l’élève « ne devant pas être moins de 14 ». Le candidat ne doit avoir redoublé. Des jurys au nombre de 16 sont installés sur le territoire national. Les élèves sont regroupés à l’Académie pour subir les épreuves, lesquelles sont convoyées, scellées, par l’inspecteur de vie scolaire à l’office du baccalauréat où se déroulent les corrections sous la supervision d’un inspecteur général (Igen) de chaque discipline. Il y a double correction dans l’anonymat, concertation et confrontation. En cas de litige, l’Igen tranche en corrigeant. Le concours général a été créé par décret 1961 par Léopold Sédar Senghor et les premières épreuves se sont déroulées en 1962. Le premier président du Sénégal a copié sur la France où le concours a été lancé en 1744 et les premières épreuves ont démarré en 1747. L’objectif, selon Ismaïla Mbaye, « c’est de découvrir les talents, c’est-à-dire les meilleurs élèves”. Le concours concerne, pour la Première, surtout les matières littéraires et pour la Terminale, celles scientifiques. On y a ajouté les épreuves physiques et la citoyenneté.
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