La fête du 1er Mai 2025 sera célébrée dans un contexte peu reluisant marqué par "des politiques de massacre systématique des acquis sociaux, économiques et politiques engrangés de hautes luttes dans notre pays depuis des décennies", constate la Confédération pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS-A, AJS, CNNO, LD, MRG, NIAXX JARINU/MAG, PIT-S, RTA-S, UDF/MBOOLOO MI).
Cette année, les Sénégalais célèbrent avec un goût de fiel cette fête a estimé la Confédération.
Lesdits partis déplorent le fait que "depuis l’avènement de ce nouveau régime, plus de 30 000 travailleurs des services publics, dont certains avec des contrats à durée indéterminée, sont licenciés de manière délibérée, arbitraire et illégale ; ce qui est inédit au Sénégal".
Une situation humainement "insoutenable", qui a entraîné "la révolte des centrales syndicales qui ont tenu une Assemblée générale mémorable le 14 février 2025, dernier mobilisant toutes les organisations des travailleurs avec des collectifs constitués dans plusieurs structures de travail ayant abouti à la création d’un collectif dénommé Rassemblement des Travailleurs du Sénégal (RTS) », a évoqué la Confédération.
Cette organisation regroupe des travailleurs licenciés du Port automne, du FONGIP, de la Caisse des Dépôts et de Consignation, la SAPCO, l’AIBD et autres ministères et agences de l’Etat.
"Ce premier mai 2025 est marqué aussi par la fermeture de plus de 380 organes de presse et de communication avec son lot de chômages et la remise en question programmée de la liberté d'expression avec les mesures iniques prises contre les organes de presse, l'emprisonnement tous azimuts de journalistes et chroniqueurs dont le seul tort est d'émettre des opinions contraires à celles du parti au pouvoir. La démocratie est ainsi piétinée avec la mise à mort à petit feu, mais de manière systématique, des libertés démocratiques élémentaires, y compris la liberté de déplacement en violation flagrante de la loi », ont dénoncé les rédacteurs de ce document.
Ce premier mai 2025 est également marqué par la rupture brutale des filets de protection sociale comme des bourses familiales suspendues depuis près d’un an affectant ainsi plus de 300.000 ménages.
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