Les rideaux sont tombés sur la 32e session des Comités consultatifs interafricains (Cci) du Cames. Un taux de réussite de 84,53 % a été enregistré, soit une nette amélioration par rapport à la précédente session.
Du 12 au 17 juillet 2010 s’est tenue à Saint-Louis, la 32ème session des Comités consultatifs interafricains (Cci) du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames). Cette session a permis à l’ensemble des huit Comités techniques spécialisés (Cts) d’examiner 847 dossiers de candidature présentés aux différents postes de l’Enseignement supérieur ou de la recherche dans l’espace Cames. Sur 716 enseignants inscrits, il y a eu un taux de réussite de 84,53 %, soit une nette amélioration par rapport à la 31ème session.
105 dossiers ont été ajournés et 26 déclarés irrecevables et non examinés. Le Secrétaire général du Cames s’est félicité de la réduction significative du nombre de dossiers non examinés. « Le Secrétariat général et les universités sont appelés à redoubler d’efforts pour une vérification rigoureuse des dossiers et leur acheminement à bonne date par les voies les plus appropriées afin que cette tendance se maintienne », a indiqué Mamadou Moustapha Sall. M. Sall a salué la qualité des résultats de cette session qui s’inscrit dans la continuité des progrès réalisés par le Cames dans la dynamique de renforcement de ses programmes académiques.
M. Sall a souhaité que la tendance qui se dessine, en matière de règlement des contributions et arriérés de contributions au Cames, se confirme afin que l’institution puisse boucler sans difficultés majeures la totalité de son programme 2010.
Le recteur de l’Université Gaston Berger, le Pr Mary Teuw Niane, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a indiqué qu’une des clés de la réussite de ce programme du Cames réside dans les moyens que se sont accordés ses Etats membres.
« Il apparaît aujourd’hui nécessaire d’encourager le Cames dans son option de régulation, d’habilitation et d’accréditation des établissements qui s’inscrivent résolument dans une démarche de qualité », a noté le Pr Niane. A son avis, « ce n’est qu’à ce prix que nos universités pourront maintenir un niveau standard, rester compétitives et entretenir des échanges équilibrés avec la communauté scientifique internationale ».
Il s’est réjoui de l’intérêt manifesté par les Etats membres du Cames, matérialisé par une participation massive de leurs experts.
« Avec l’esprit, la hauteur de vue et le professionnalisme dont ils ont fait montre durant cette session, un seul sentiment devrait nous animer tous, celui du travail bien accompli », a-t-il souligné.
Le Pr Koffi Ahadzi-Nonou, président du Ccg, a mis l’accent sur les échanges concernant l’Enseignement supérieur privé et la nécessité pour chacun des Etats et pour le Cames de mettre de l’ordre dans ce secteur.
A son avis, le secteur « risque si l’on ne s’y atèle pas dès maintenant, d’échapper définitivement à tout contrôle et de compromettre l’avenir de centaines de milliers voire de millions d’étudiants, remettant ainsi en cause le processus de développement de nos pays ».
21 recteurs et présidents d’université, directeurs nationaux de la recherche et responsables d’organismes inter-Etats, ainsi que 124 membres de Cts, représentant 14 des 17 pays signataires ont pris part à cette rencontre.
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