Pas moins de 350 morts et plus de 2100 blessés, suite à un accident de la circulation, ont été recensés au cours de l’année 2009. Ces chiffres ont été révélés par Mor Adj, le Président de la Fédération des sociétés d’assurance du Sénégal. C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de la prévention routière, tenue ce mardi 20 avril à la Chambre de commerce de Dakar.
Les routes tuent, contribuant nettement au relèvement du taux de mortalité. Et 90% de la charge de cette mortalité entrainent des conséquences économiques et sociales graves. C’est pourquoi le directeur de la Nouvelle prévention routière du Sénégal (NPRS), Mactar Faye, mise sur la sensibilisation et la prévention pour faire face au danger que constitue la circulation sur les routes.
Parmi les mesures préconisées, il y a un élargissement de la visite médicale, qui ne doit plus se limiter au simple contrôle de la bonne vision. «La visite médicale doit désormais être la plus large possible, en incluant d’autres contrôles liés à certaines maladies comme la crise épileptique», suggère M. Faye. Dans cette optique, plus d’une dizaine de médecins spécialisés sont conviés pour débattre de la question de la sécurité routière.
Celle-ci est une préoccupation de premier ordre pour les pouvoirs publics. Le représentant du ministre des Transports terrestres l’a rappelé lors de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de la Prévention routière.
Bassirou Guissé a listé un certain nombre de mesures prises par le gouvernement pour tenter de juguler le phénomène : renouvellement du parc automobile, interdiction d’importation des véhicules de plus de cinq (5) ans, construction d’un centre moderne de contrôle, etc. Mieux, avance M. Guissé, une collaboration entre le ministère de la Santé et celui des Transports terrestres est envisagée pour une meilleure prise en charge de les accidentés de la circulation
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