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85% des filles âgées de 0 à 15 ans sont victimes d’excision

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85% des filles âgées de 0 à 15 ans sont victimes d’excision
Les mutilations génitales féminines ont atteint une proportion inquiétante dans la région de Kolda. 85% des filles âgées de 0 à 15 ans sont victimes d’excision, selon des chiffres donnés par Enda-Santé.
 
Dans certaines régions du Sénégal comme Kolda, l’excision est une plaie ouverte, du fait qu’elle est encore pratiquée, voire quasiment généralisée. Une région où 85% des filles âgées de 0 à 15 ans sont victimes de l’excision, selon les chiffres donnés par la chargée de projet à l’ONG Enda-Santé de Kolda, lors d’un atelier de plaidoyer pour l’abandon des violences sexuelles, hier, à Vélingara. D’ailleurs, pas plus tard que samedi 10 octobre dernier (voire édition n°1297 d’EnQuête), dans le village de Sinthiang Dembayel de la commune de Bagadadji, Binta Baldé a été appréhendée alors qu’elle venait d’exciser deux fillettes, âgées respectivement de sept (7) et dix-sept (17) mois. Les mères des deux bébés, Oumou Baldé et Mariama Mballo, ont également été arrêtées.


« Aussi bien à Kolda qu’à Sédhiou et Ziguinchor, le taux de mutilation génitale féminine est toujours élevé. Il y a beaucoup d’années que les ONG et leurs partenaires travaillent en synergie pour combattre ce fléau. Mais, il y a toujours énormément de choses à faire », regrette Marie Tall Diop, chargée de projet à l’ONG Enda-Santé à Kolda. Elle renseigne que la cartographie faite en amont du projet a montré un taux de pratique d’excision de 85% au niveau de Kolda sur les jeunes filles de moins de 15 ans. « Ce taux nous montre qu’il nous faut encore redoubler d’efforts, afin de pouvoir combattre ce fléau. »


Les exciseuses ont adopté d’autres stratégies


Malgré l’adoption de la loi interdisant la pratique des mutilations génitales féminines considérées comme une grave atteinte à l’intégrité physique des jeunes filles et les campagnes de sensibilisation, la pratique de l’excision dans la capitale du Fouladou persiste. « Les exciseuses ont adopté d’autres stratégies. Soit elles excisent au berceau, soit elles voyagent au niveau des pays limitrophes, comme la Gambie, le Mali ou les deux Guinées pour exciser les filles et revenir au bercail une fois que les plaies sont cicatrisées. Cette pratique montre également que la répression ne suffit pas, il faut donc conscientiser les petites filles qui, à long terme, vont devenir des mères. »


Selon certains spécialistes de la santé interrogés, le risque de césarienne est en moyenne de 30% supérieur pour les femmes qui ont subi une mutilation génitale, par rapport à celles qui n’ont subi aucune mutilation. « Les mutilations génitales font courir un risque important aux bébés, lors de l’accouchement. Les enfants dont les mères ont subi une mutilation ont plus souvent besoin d’être réanimés. Le taux est de 60% plus élevé que chez les enfants dont les mères n’ont pas subi une mutilation. »


Selon certains observateurs, la principale difficulté dans le processus d’abandon de la pratique de l’excision est la non-application de sanctions sévères. Il est aussi reproché aux autorités de ne pas faire assez de sensibilisation. Ce qui est du ressort exclusif des ONG. Selon certains avis, les structures de santé de la région en partenariat avec les ONG doivent s’appuyer sur les images des victimes et des cas de complication qui sont des arguments irréfutables pour décourager les pratiquants. 



8 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (02:57 AM)
    J ai du mal a croire ses chiffres.Suer quelle bae ils sont avances et quelle est l echantillon concerne (sic) les ONG ont tendance a exagerer les faits pour pouvoir continuer a exister et avoir des financements en vu de renumerer des pseudo- experts pour des pseudos etudes..
  2. Auteur

    Ndiaye Diata

    En Octobre, 2015 (05:10 AM)
    La honte pour le Sénégal mais que peut on contre un rite traditionnel encré dans la vie ?
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (08:39 AM)
    Salam.



    L'excision est une pratique hallal qui n'a jamais été interdite par le prophéte saws. Bien au contraire le prophete saws a dit que l'excision etait un honneur pour les femmes. Alors reflechissons calmement au probleme. Pourquoi ces ong occidentales viennent elles se battre contre nos traditions ? Ny a t il pas un but caché dans ces manoeuvres?
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    Auteur

    @poste 3

    En Octobre, 2015 (09:40 AM)
    N'a al sheitan ! Ça va pas votre tête ?? Non ! Il n'y aucun verset du Coran et aucun hadith authentique (Sahih) qui suggère que l'excision fasse partie de l'Islam c'est produit de la culture et non de l'Islam. Celle-ci existait bien avant l'Islam. D'ailleurs, on peut voir que cette pratique est encore observée dans des régions animistes du globe. L'Islam ne voit pas les relations sexuelles entre les hommes et les femmes mariées d'un mauvais oeil vous êtes un menteur

    EXCISION FAIT PARTI D UNE MUTILATION DU CORP DONC HARAM !

    A Salaam Aleykoum et bonne journée  :sunugaal: 
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    Auteur

    Merci @poste 3

    En Octobre, 2015 (10:41 AM)
    Merci @poste 3



    La veritè rien que la vertè



    CE N`EST RIEN D`AUTRE QUE DES TRADITION BARBARES QU`ON DOIT ABANDONNER
    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (10:50 AM)
    La repression ne suffit pas? Quelle répression? Au Sénégal on ne réprime rien du tout.

    Vous voulez savoir c'est quoi la répression? Allez en Saudi Arabia ou en Iran. Si celles qui excisent et ceux qui de près ou de loin sont impliqués quelque soit le lieu où se fait la forfaiture sont simplement amputé ou décapité pour avoir atteint l'intégrité physique d'autrui, l'année prochaine on va enrigistrer 0 cas d excision. Fait appliquer le talion.



    Aux gros problèmes de gros et radicales moyens de résolution.

    Nguene balma
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    Auteur

    Anonym

    En Octobre, 2015 (14:18 PM)
    Qui etes vous pour interdire ce que le prophete saws a autorisé? Muhammad saws a été confronté à des exciseuses et n'a jamais interdit la pratique de l'excision. Certes en islam l'excision n'est pas obligatoire pour les femmes, mais c'est un honneur et cela embellit le visage des femmes et réduit les risques de fornication. Le prophete saws a dit clairement que lorsque l'exciseuse coupe, il ne faut pas exagérer dans la coupe. Certains types d excision ou le clitoris est amputé sont interdites en islam bien entendu. Il faut simplement que l excision soit faite correctement et en accord avec les valeurs de l islam.



    Wasalam.
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (09:54 AM)
    Je nepouserai pas femme la bas. Toutes frigides
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