À Bounkiling, Amnesty International sensibilise à la gestion foncière pour réduire les conflits
La gestion du foncier demeure la principale source de conflits dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou. Chefs de village, exploitants forestiers, agents des Eaux et Forêts, chasseurs, agriculteurs, éleveurs, élus locaux et responsables des services domaniaux se retrouvent fréquemment impliqués dans des litiges. Pour apaiser ces tensions sociales, Amnesty International, en partenariat avec d’autres acteurs, a lancé une campagne de sensibilisation auprès des parties prenantes.Selon Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International, l’objectif est de promouvoir une meilleure compréhension et acceptation de la loi sur le domaine national afin de réduire les risques de conflits. Il souligne l’importance de privilégier des recours efficaces, comme la médiation, plutôt que des procédures judiciaires.Boubacar Bayinkou Sagna, préfet de Bounkiling, explique que les conflits découlent souvent d’actions en violation de la loi ou d’une méconnaissance de celle-ci. Il insiste sur le rôle clé des services compétents dans la gestion foncière pour clarifier les responsabilités.À l’avenir, une formation de l’administration territoriale est envisagée pour répondre à l’évolution des enjeux juridiques, économiques et socioculturels liés au foncier.
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