Abdou Latif Coulibaly, auteur du livre Affaire Me Sèye, un meurtre sur commande, éclaire ce dossier avec son analyse tirée de son expérience de journaliste.
Souvenirs de journaliste
«C’est l’un des événements les plus importants dans ma carrière de journaliste. Je reviens sur ça avec beaucoup d’émotion. C’était un samedi 15 mai. J’ai un reçu un appel d’un confrère qui m’a relaté ce qui venait de se passer. J’ai demandé dans quel état il était, il m’a répondu qu’il n’était pas mort. Mais, il a été blessé et transporté à l’hôpital. J’ai immédiatement sauté dans ma voiture. A l’époque, il n’y avait pas de téléphones portables. J’ai contacté à partir du fixe le rédacteur en chef du journal Sud Quotidien. En moins de deux heures, nous avons tous rappliqué à l’hôpital Principal de Dakar. Nous avons eu la chance d’avoir un appel qui revendiquait l’assassinat de Me Sèye. Je peux dire aujourd’hui sans aucun doute qu’il s’agit de la voix de Clédor Sène (Condamné à 18 ans de prison avant d’être gracié par Me Wade). Nous avions gardé l’enregistrement en lieu sûr. Nous avions la Preuve de l’existence de cet enregistrement. Au sein de la rédaction, nous tenions trois réunions par jour sur cette affaire. En tant que journaliste, je pense avoir vécu les moments les plus intenses de ma vie avec cette affaire. C’était fantastique. Le procès a été un moment extraordinaire qui a marqué un repère dans le temps de la naissance des radios. A l’époque, Sud Fm venait de naître. C’était un moment palpitant. Les Sénégalais étaient capables de dire dans les détails quels étaient les plaidoiries, les points de droit, les faits. Il y avait un témoin-clé auquel les journalistes faisaient allusion régulièrement ce qui faisait rire les Sénégalais. Il s’agit du défunt Ahmet Diène. Clédor Sène lui a dit: «Ahmet Diène, vous êtes mon oncle.» Il lui répondait en wolof : «Clédor, tu aimes avoir des oncles. Je ne suis pas ton oncle.» La presse n’était pas aussi massive qu’elle l’est aujourd’hui. Ce qui fait qu’il ne pouvait pas y avoir de pressions sur la justice. Le président Arona Diouf (décédé), présidait les Assises spéciales. On se régalait. Franchement on se régalait. Il y avait tout dans cette affaire jusqu’à la condamnation à 18 ans de prison pour Assane Diop et Clédor Sène et 15 ans pour Pape Ibrahima Diakhaté.
Empressement de l’Etat de condamner Abdoulaye Wade
Dans cette affaire, il est aussi important de relever les tergiversations des uns et autres. J’étais particulièrement impressionné de voir la rapidité avec laquelle le domicile de Wade a été cerné par des personnes encagoulées, avec des matraques, 20 minutes seulement après l’assassinat de Me Sèye. A l’époque nous étions un groupe de journalistes, Abdourahmane Camara, Tidiane Kassé, Demba Ndiaye, Ibrahima Bakhoum. Il y avait quelque chose de fantastique, non pas que la mort nous a galvanisés, mais ce sont des histoires, en termes journalistiques qui passionnent beaucoup. En fait, quand l’Etat et la gendarmerie ont visé directement le chef de l’opposition de l’époque, vous voyez ce que cela donne.
J’ai été frappé avec la rapidité avec laquelle le Premier ministre de l’époque (Habib Thiam) soutenait que l’Etat allait prendre toutes les mesures nécessaires. Quel que soit l’auteur du crime. Nous avons vu aussi le ministre de l’Intérieur sortir de ses poches des douilles devant les caméras. Alors que ces douillent devaient être entre les mains du procureur de la République. Cela préfigurait déjà du manque de professionnalisme de l’enquête conduite non pas par la police, mais par des acteurs politiques qui voulaient à tout prix avoir un assassin. A ce moment précis, Wade ne pouvait pas être assassin, mais complice. J’ai tout raconté dans mon livre. D’ailleurs, quand je l’écrivais, je suis allé voir les archives du Soleil pour me rappeler quelle température il faisait à Dakar. Vous savez, ce mois de mai est un peu frisquet, mais à l’époque, il faisait très chaud. C’était fou. Il y avait un élément de taille qui paraissait surréaliste dans ce procès. Là où maître Sèye a été touché sur la Corniche, plutôt que de faire un retour pour passer par la Corniche qui était complètement dégarnie un samedi, le chauffeur et son garde du corps ont estimé devoir passer par l’Avenue Blaise Diagne pour remonter par Sandaga pour aller à l’hôpital Principal. Nous avions le sentiment qu’on voulait que maître Sèye meurt avant qu’il n’arrive à l’hôpital. C’était plus facile de faire un demi-tour sur la Corniche et de repartir vers l’hôpital Principal. Ce détail était troublant. Mais le Parquet avait prétendu à l’époque que des policiers de très haut niveau avaient perdu leur sang froid. Mais des policiers d’élite comme les gardes du corps ne peuvent pas perdre leur sang froid à ce point pour prendre tout ce chemin. Personne ne pouvait croire en cela. On était persuadés qu’il y avait un coup monté derrière. Maître Wade n’a pas manqué de souligné ça à l’époque. Cela a plus ou moins sauvé sa peau. L’Etat a semé la zizanie entre les corps, c’est-à-dire entre la police et la gendarmerie nationale.
Rivalités police et gendarmerie
C’est la police qui menait l’enquête au départ. A un moment donné, personne n’avait compris. Ils ont dessaisi la police pour immédiatement saisir la gendarmerie. Ce que la police n’avait pas apprécié. En tant que journalistes, nous avions rencontré certains commissaires de police qui étaient tellement remontés contre la décision du gouvernement. Les tergiversations ont amené le gouvernement dans un premier temps, par le biais de gendarmerie, à arrêter un faux Assane Diop. Les autorités voulaient à tout prix avoir l’assassin. Cela a brouillé les pistes de l’enquête et a permis à Abdoulaye Wade de retourner l’opinion en sa faveur. Il avait organisé une conférence de presse pour orienter les journalistes présents vers la piste socialiste. Cela nous paraissait irréaliste que Abdoulaye Wade puisse être le commanditaire. La réaction du gouvernement à vouloir lui faire porter le chapeau était aussi intrigant. Nous étions convaincus que quelque chose ne tournait pas rond dans l’affaire du gouvernement. Finalement, on en est arrivé à l’arrestation des trois assassins (Assane Diop, Clédor Sène, Pape Ibrahima Diakhaté) et le mis en cause Abdoulaye Wade. Ils ont été déférés.
Regrets liés à cette affaire
J’ai eu beaucoup de regrets après. J’ai eu le sentiment que nous avions beaucoup contribué à l’époque à entériner l’idée qu’il ne pouvait pas y avoir de commanditaires dans cette affaire au niveau du Pds. Nous l’avions fait de bonne foi. La stratégie du gouvernement était tellement laborieuse, le manque de professionnalisme était tel que nous doutions de quelque chose. Ce doute professionnel nous a probablement permis de soutenir qu’il ne pouvait pas y avoir de commanditaire. Je l’ai regretté. Ensuite, j’ai fait un mea culpa dans mon livre en disant que nous avions tort.
J’ai passé plus de dix jours à enquêter en Gambie. Je suis allé dans tous les lieux où les armes étaient achetées, j’ai rencontré tous les gens qui ont aidé Clédor et les autres à acheter les armes. J’ai lu tous les rapports de la Police, j’ai vu le véhicule qui a été saisi. En plus, Pape Ibrahima Diakhaté a parlé dans mon livre. Trois personnes qui ont participé à l’assassinat m’ont parlé dans ce livre. Je n’ai aucun doute aujourd’hui que ça était mijoté et décidé au plus haut sommet du Pds. Sinon le président Wade ne se serait pas donné la peine de les gracier et de faire voter une loi d’amnistie (Loi Ezzan). C’était manifestement l’affaire Me Sèye qui le préoccupait.»
Souvenirs de journaliste
«C’est l’un des événements les plus importants dans ma carrière de journaliste. Je reviens sur ça avec beaucoup d’émotion. C’était un samedi 15 mai. J’ai un reçu un appel d’un confrère qui m’a relaté ce qui venait de se passer. J’ai demandé dans quel état il était, il m’a répondu qu’il n’était pas mort. Mais, il a été blessé et transporté à l’hôpital. J’ai immédiatement sauté dans ma voiture. A l’époque, il n’y avait pas de téléphones portables. J’ai contacté à partir du fixe le rédacteur en chef du journal Sud Quotidien. En moins de deux heures, nous avons tous rappliqué à l’hôpital Principal de Dakar. Nous avons eu la chance d’avoir un appel qui revendiquait l’assassinat de Me Sèye. Je peux dire aujourd’hui sans aucun doute qu’il s’agit de la voix de Clédor Sène (Condamné à 18 ans de prison avant d’être gracié par Me Wade). Nous avions gardé l’enregistrement en lieu sûr. Nous avions la Preuve de l’existence de cet enregistrement. Au sein de la rédaction, nous tenions trois réunions par jour sur cette affaire. En tant que journaliste, je pense avoir vécu les moments les plus intenses de ma vie avec cette affaire. C’était fantastique. Le procès a été un moment extraordinaire qui a marqué un repère dans le temps de la naissance des radios. A l’époque, Sud Fm venait de naître. C’était un moment palpitant. Les Sénégalais étaient capables de dire dans les détails quels étaient les plaidoiries, les points de droit, les faits. Il y avait un témoin-clé auquel les journalistes faisaient allusion régulièrement ce qui faisait rire les Sénégalais. Il s’agit du défunt Ahmet Diène. Clédor Sène lui a dit: «Ahmet Diène, vous êtes mon oncle.» Il lui répondait en wolof : «Clédor, tu aimes avoir des oncles. Je ne suis pas ton oncle.» La presse n’était pas aussi massive qu’elle l’est aujourd’hui. Ce qui fait qu’il ne pouvait pas y avoir de pressions sur la justice. Le président Arona Diouf (décédé), présidait les Assises spéciales. On se régalait. Franchement on se régalait. Il y avait tout dans cette affaire jusqu’à la condamnation à 18 ans de prison pour Assane Diop et Clédor Sène et 15 ans pour Pape Ibrahima Diakhaté.
Empressement de l’Etat de condamner Abdoulaye Wade
Dans cette affaire, il est aussi important de relever les tergiversations des uns et autres. J’étais particulièrement impressionné de voir la rapidité avec laquelle le domicile de Wade a été cerné par des personnes encagoulées, avec des matraques, 20 minutes seulement après l’assassinat de Me Sèye. A l’époque nous étions un groupe de journalistes, Abdourahmane Camara, Tidiane Kassé, Demba Ndiaye, Ibrahima Bakhoum. Il y avait quelque chose de fantastique, non pas que la mort nous a galvanisés, mais ce sont des histoires, en termes journalistiques qui passionnent beaucoup. En fait, quand l’Etat et la gendarmerie ont visé directement le chef de l’opposition de l’époque, vous voyez ce que cela donne.
J’ai été frappé avec la rapidité avec laquelle le Premier ministre de l’époque (Habib Thiam) soutenait que l’Etat allait prendre toutes les mesures nécessaires. Quel que soit l’auteur du crime. Nous avons vu aussi le ministre de l’Intérieur sortir de ses poches des douilles devant les caméras. Alors que ces douillent devaient être entre les mains du procureur de la République. Cela préfigurait déjà du manque de professionnalisme de l’enquête conduite non pas par la police, mais par des acteurs politiques qui voulaient à tout prix avoir un assassin. A ce moment précis, Wade ne pouvait pas être assassin, mais complice. J’ai tout raconté dans mon livre. D’ailleurs, quand je l’écrivais, je suis allé voir les archives du Soleil pour me rappeler quelle température il faisait à Dakar. Vous savez, ce mois de mai est un peu frisquet, mais à l’époque, il faisait très chaud. C’était fou. Il y avait un élément de taille qui paraissait surréaliste dans ce procès. Là où maître Sèye a été touché sur la Corniche, plutôt que de faire un retour pour passer par la Corniche qui était complètement dégarnie un samedi, le chauffeur et son garde du corps ont estimé devoir passer par l’Avenue Blaise Diagne pour remonter par Sandaga pour aller à l’hôpital Principal. Nous avions le sentiment qu’on voulait que maître Sèye meurt avant qu’il n’arrive à l’hôpital. C’était plus facile de faire un demi-tour sur la Corniche et de repartir vers l’hôpital Principal. Ce détail était troublant. Mais le Parquet avait prétendu à l’époque que des policiers de très haut niveau avaient perdu leur sang froid. Mais des policiers d’élite comme les gardes du corps ne peuvent pas perdre leur sang froid à ce point pour prendre tout ce chemin. Personne ne pouvait croire en cela. On était persuadés qu’il y avait un coup monté derrière. Maître Wade n’a pas manqué de souligné ça à l’époque. Cela a plus ou moins sauvé sa peau. L’Etat a semé la zizanie entre les corps, c’est-à-dire entre la police et la gendarmerie nationale.
Rivalités police et gendarmerie
C’est la police qui menait l’enquête au départ. A un moment donné, personne n’avait compris. Ils ont dessaisi la police pour immédiatement saisir la gendarmerie. Ce que la police n’avait pas apprécié. En tant que journalistes, nous avions rencontré certains commissaires de police qui étaient tellement remontés contre la décision du gouvernement. Les tergiversations ont amené le gouvernement dans un premier temps, par le biais de gendarmerie, à arrêter un faux Assane Diop. Les autorités voulaient à tout prix avoir l’assassin. Cela a brouillé les pistes de l’enquête et a permis à Abdoulaye Wade de retourner l’opinion en sa faveur. Il avait organisé une conférence de presse pour orienter les journalistes présents vers la piste socialiste. Cela nous paraissait irréaliste que Abdoulaye Wade puisse être le commanditaire. La réaction du gouvernement à vouloir lui faire porter le chapeau était aussi intrigant. Nous étions convaincus que quelque chose ne tournait pas rond dans l’affaire du gouvernement. Finalement, on en est arrivé à l’arrestation des trois assassins (Assane Diop, Clédor Sène, Pape Ibrahima Diakhaté) et le mis en cause Abdoulaye Wade. Ils ont été déférés.
Regrets liés à cette affaire
J’ai eu beaucoup de regrets après. J’ai eu le sentiment que nous avions beaucoup contribué à l’époque à entériner l’idée qu’il ne pouvait pas y avoir de commanditaires dans cette affaire au niveau du Pds. Nous l’avions fait de bonne foi. La stratégie du gouvernement était tellement laborieuse, le manque de professionnalisme était tel que nous doutions de quelque chose. Ce doute professionnel nous a probablement permis de soutenir qu’il ne pouvait pas y avoir de commanditaire. Je l’ai regretté. Ensuite, j’ai fait un mea culpa dans mon livre en disant que nous avions tort.
J’ai passé plus de dix jours à enquêter en Gambie. Je suis allé dans tous les lieux où les armes étaient achetées, j’ai rencontré tous les gens qui ont aidé Clédor et les autres à acheter les armes. J’ai lu tous les rapports de la Police, j’ai vu le véhicule qui a été saisi. En plus, Pape Ibrahima Diakhaté a parlé dans mon livre. Trois personnes qui ont participé à l’assassinat m’ont parlé dans ce livre. Je n’ai aucun doute aujourd’hui que ça était mijoté et décidé au plus haut sommet du Pds. Sinon le président Wade ne se serait pas donné la peine de les gracier et de faire voter une loi d’amnistie (Loi Ezzan). C’était manifestement l’affaire Me Sèye qui le préoccupait.»
45 Commentaires
Aalikallaj
En Mai, 2012 (15:16 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (17:59 PM)Comme Par Hasard
En Mai, 2012 (15:17 PM)Question
En Mai, 2012 (15:20 PM)Untel
En Mai, 2012 (15:23 PM)Teup
En Mai, 2012 (15:24 PM)Peuls,
En Mai, 2012 (15:30 PM)Aazzerty
En Mai, 2012 (15:38 PM)Bayebabou
En Mai, 2012 (15:42 PM)Abdoulaye Wade a été disculpé car beaucoup de gens savent que c'est un des ses proches qui a ordonné l'assassinat, croyant ainsi le consoler et le venger de sa défaite électorale (fallait y penser !). Abdoulaye Wade a menacé Maitre Seye mais n'a jamais souhaité sa mort. Dieu sait que je ne peux pas le supporter, mais c'est la vérité telle que les proches de l'enquête la connaissent.
La grande question c'est : pourquoi ces gens qui savent et qui ont des preuves ne parlent pas ?
La réponse se trouve dans le train de vie des dirigeants de Sud de l'époque : commenr expliquer que les dirigeants du groupe sud (qui est en ruine sur le plan financier) roulent aujourd'hui sur l'or ? Comment ces mêmes dirigeants ont obtenu des terrains en plein centre de Dakar avec des surfaces supérieures à 5000 m² dès l'élection de Wade (qui a d'ailleurs autorisé récemment l'un d'entre eux à vendre son terrain à la ville de Dakar pour plusieurs centaines de millions) ?
Latif Coulibaly, si vous savez des choses plus précises (et vous savez des choses plus précises) dites les ou fermez là ! Vos insinuations sans jamais apporter de preuves sont pénibles à force.
Reply_author
En Mai, 2023 (18:35 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (18:35 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (18:35 PM)Leuk
En Mai, 2012 (15:42 PM)Latif, franchement vous êtes motivé par autre chose que la vérité sur cette affaire...
Maxxx
En Mai, 2012 (15:52 PM)Wadda
En Mai, 2012 (15:53 PM)Fatoumms
En Mai, 2012 (15:56 PM)Karl
En Mai, 2012 (16:08 PM)Fais au moins des investigations sur l'origine de la fortune de ton patron Macky. Les sénégalais qui l'ont élu s'interrogent.
Fatouimms
En Mai, 2012 (16:17 PM)Weddi
En Mai, 2012 (16:21 PM)En son temps, le livre de Tidiane Kassé et Abdourahmane Camara avait suscité plus d'intérêt que tes insinuations.
De plus, il est des postures malsaines pour un pseudo intellectuel de ta trempe, que je sache tu n'es pas un policier ou un juge d'instruction ou un procureur - même eux ne peuvent pas affirmer détenir la vérité ici bas et accuser avec autant de
certitude d'honnêtes citoyens sans aucune preuve. Ta promptitude et ton acharnement à vouloir coûte que coûte accréditer la thèse de la piste pds est douteuse et soulève beaucoup d'interrogations. Alors arrête stp...
ta comédie.
Thetruth
En Mai, 2012 (16:27 PM)- Comment Abdou Diouf pouvait-il déjà savoir que le PDS était impliqué, moins d’une heure après l’attentat ?
-Comment M. Habib THIAM a-t-il pu être si tôt informé des tenants et des aboutissants alors que les meurtriers couraient toujours ?
- COMMENT ME OUSMANE NGOM QUI ETAIT EN PRISON DES LE 15 MAI ET Y RESTERA JUSQU'AU MERCREDI 19 MAI AU SOIR POUVAIT-IL REMETTRE DE L’ARGENT CE LUNDI 17 MAI 1993 A L’UN DES MEURTRIERS, PAPA IBRAHIMA DIAKHATE ? Habib Thiam, Colonel Diédhiou et Papa Ibrahima Diakhaté, dans leur affolement, avaient oublié que Me Ousmane Ngom ne pouvait pas être chez lui et en prison à la fois ce lundi 17 mai 1993. En ce moment, en effet, Ousmane Ngom arrêté dès le 15 mai, était gardé dans les locaux de la gendarmerie de Thiong avec Wade et Dias et il n’en sortira que le mercredi 19 mai au soir. Habib Thiam tombait ainsi dans son propre piége.
- Comment Maître Seye, qui d’après la version du gouvernement PS, a été tué par balles n’a pas saigné ? Tous les observateurs présents avaient alors constaté qu’il n’y avait pas une goutte de sang ! Aucune tâche sur les habits blancs du juge. Pas une goutte de sang n’était visible dans la voiture.
- Comment dans ces conditions Habib Thiam et Madieng Khary Dieng ont-ils pu obtenir et exhiber devant la presse une balle supposée avoir été extraite du corps de Maître Seye ???
- Pourquoi Awa Cheikh Sy secrétaire de Maitre Seye, habitant le même quartier que lui, et qui rentrait TOUJOURS dans la même voiture avec lui , avait ce jour-là laissé Me Sèye rentrer seul ?
- Ou sont le chauffeur de Maître Seye Abdoul Aziz Ngom et le garde du corps Momar Niang brigadier en chef et membre de la Brigade d’Intervention Polyvalente de la Police ??? Aucun d’eux n’a eu la moindre blessure, malgré les rafales de balles !!!
- Pourquoi Clédor Sène, Papa Ibrahima Diakhaté et Assane Diop ont-ils parlé de «simulation» dans leurs premières dépositions ??
Presidente
En Mai, 2012 (16:30 PM)Mame Abdou Aziz avait raison la mort de babacar Seye poursuivra son auteur
Verdad
En Mai, 2012 (16:31 PM)- Comment Abdou Diouf pouvait-il déjà savoir que le PDS était impliqué, moins d’une heure après l’attentat ?
-Comment M. Habib THIAM a-t-il pu être si tôt informé des tenants et des aboutissants alors que les meurtriers couraient toujours ?
- COMMENT ME OUSMANE NGOM QUI ETAIT EN PRISON DES LE 15 MAI ET Y RESTERA JUSQU'AU MERCREDI 19 MAI AU SOIR POUVAIT-IL REMETTRE DE L’ARGENT CE LUNDI 17 MAI 1993 A L’UN DES MEURTRIERS, PAPA IBRAHIMA DIAKHATE ? Habib Thiam, Colonel Diédhiou et Papa Ibrahima Diakhaté, dans leur affolement, avaient oublié que Me Ousmane Ngom ne pouvait pas être chez lui et en prison à la fois ce lundi 17 mai 1993. En ce moment, en effet, Ousmane Ngom arrêté dès le 15 mai, était gardé dans les locaux de la gendarmerie de Thiong avec Wade et Dias et il n’en sortira que le mercredi 19 mai au soir. Habib Thiam tombait ainsi dans son propre piége.
- Comment Maître Seye, qui d’après la version du gouvernement PS, a été tué par balles n’a pas saigné ? Tous les observateurs présents avaient alors constaté qu’il n’y avait pas une goutte de sang ! Aucune tâche sur les habits blancs du juge. Pas une goutte de sang n’était visible dans la voiture.
- Comment dans ces conditions Habib Thiam et Madieng Khary Dieng ont-ils pu obtenir et exhiber devant la presse une balle supposée avoir été extraite du corps de Maître Seye ???
- Pourquoi Awa Cheikh Sy secrétaire de Maitre Seye, habitant le même quartier que lui, et qui rentrait TOUJOURS dans la même voiture avec lui , avait ce jour-là laissé Me Sèye rentrer seul ?
- Ou sont le chauffeur de Maître Seye Abdoul Aziz Ngom et le garde du corps Momar Niang brigadier en chef et membre de la Brigade d’Intervention Polyvalente de la Police ??? Aucun d’eux n’a eu la moindre blessure, malgré les rafales de balles !!!
- Pourquoi Clédor Sène, Papa Ibrahima Diakhaté et Assane Diop ont-ils parlé de «simulation» dans leurs premières dépositions ??
Thetruth_verdad
En Mai, 2012 (16:33 PM)- Pourquoi Awa Cheikh Sy secrétaire de Maitre Seye, habitant le même quartier que lui, et qui rentrait TOUJOURS dans la même voiture avec lui , avait ce jour-là laissé Me Sèye rentrer seul ?
- Ou sont le chauffeur de Maître Seye Abdoul Aziz Ngom et le garde du corps Momar Niang brigadier en chef et membre de la Brigade d’Intervention Polyvalente de la Police ??? Aucun d’eux n’a eu la moindre blessure, malgré les rafales de balles !!!
- Pourquoi Clédor Sène, Papa Ibrahima Diakhaté et Assane Diop ont-ils parlé de «simulation» dans leurs premières dépositions ??
Verdad
En Mai, 2012 (16:35 PM)Par exemple :
Papa Ibrahima Diakhaté dit avoir envoyé son jeune frère chez Me Ousmane Ngom le 17 mai 1993 pour récupérer l’argent que le n°2 du Pds avait promis aux assassins. Et «le lendemain, Pape Ibrahima Diakhaté détenait un paquet de billets de banque de 10 000 F» que Ousmane Ngom venait de lui remettre. Suprême mensonge ! Habib Thiam, Colonel Diédhiou et Papa Ibrahima Diakhaté, dans leur affolement, avaient oublié que Me Ousmane Ngom ne pouvait pas être chez lui et en prison à la fois ce lundi 17 mai 1993. En ce moment, en effet, Ousmane Ngom arrêté dès le 15 mai, était gardé dans les locaux de la gendarmerie de Thiong avec Wade et Dias et il n’en sortira que le mercredi 19 mai au soir. Habib Thiam tombait ainsi dans son propre piége.
Verdad
En Mai, 2012 (16:37 PM)Comment M. Habib THIAM a-t-il pu être si tôt informé des tenants et des aboutissants alors que les meurtriers couraient toujours ?
Latyr F.
En Mai, 2012 (16:43 PM)1- Dans ce cher Sénégal peut on être milliardaire ?
2-Acceptes tu la déclaration de patrimoine de Macky ?
3- Crois tu normal qu'entre 2000 et 2009 Macky puisse amasser ces milliards?
En tous les cas, jusqu'à l'extinction du Soleil, je défie quiconque qui pourra justifier une si immense fortune.
Le PEUPLE attend impatiemment.
Kane
En Mai, 2012 (16:55 PM)Repugnant
En Mai, 2012 (17:22 PM)Dial Diop Italie.
En Mai, 2012 (17:27 PM)C EST ETRANGE TON RECIT LA.AUTANT VOUS ETIEZ SCEPTIQUE TOUT AU DEBUT,SCEPTICISME ETAYE PAR DES FAITS QUE VOUS AVEZ BIEN RELEVES,AUTANT VOUS ETES AFFIRMATIF SANS AUCUNE PREUVE.
LA GRACE ACCORDEE A CLEDOR ET CONSORTS PEUT ETRE AUSSI INTERPRETEE AUTREMENT. NE SONT ILS PAS FINALEMENT LES SAUVEURS DE MR WADE EN SE RETRACTANT? DANS CE CAS AUSSI L ACTE DE WADE EST PLUS QUE NORMAL.
Latiffe
En Mai, 2012 (17:34 PM)Grrrrr
En Mai, 2012 (17:53 PM)Talibé Bamba
En Mai, 2012 (18:48 PM)Ady Germany
En Mai, 2012 (19:56 PM)Diop
En Mai, 2012 (20:26 PM)Kebe
En Mai, 2012 (21:12 PM)Al Fadiadji
En Mai, 2012 (22:14 PM)Dedet
En Mai, 2012 (23:08 PM)Boy Seye
En Mai, 2012 (23:56 PM)Doff
En Mai, 2012 (00:03 AM)Omarlaminebadji
En Mai, 2012 (00:32 AM)QU'EN PENSEZ-VOUS ???????????????????
IL PARAIT QUE QUELQUES MOIS AVANT CET ASSASSINAT, MACKY SALL, PM OU Président du SENAT, GRAND AMI DE KARIM- FARBA-BALDé (DONC BIEN AVANT LA DISCORDE AVEC LES WADISTES DONT CE MEME MACKY ETAIT FERVENT DEFENSEUR ) IL (MACKY) AVAIT EU UNE QUERELLE SANGLANTE AVEC OMAR LAMINE BADJI POUR DES RAISONS DE REPRéSENTATION DE LEUR HOMMES PDS RECIPROQUES DANS LE DéPARTEMENT DE BIGNONA QUI A TOUJOURS éTé UN FIEF DE O.L.B.
UN CERTAIN BADJI ORIGINAIRE DE CE BIGNONA COMME OLB, EST L'HOMME QUE MACKY VOULAIT PLACER COMME HOMME FORT PDS DU DéPARTEMENT A LA PLACE DE OMAR LAMINE BADJI; IL SEMBLE QUE CE BADJI EST ACTUELLEMENT RESPONSABLE DANS LE CABINET DU PRESIDENT MACKY.
QU'EN DITES-VOUS JOURNALISTES SI VOUS EN ETES D'HONORABLES ?????????????????????????,
Makhtarlayesow
En Mai, 2012 (04:08 AM)Merci
Omar
En Mai, 2012 (05:17 AM)Mkn
En Mai, 2012 (06:34 AM)derriére pour être un ministre conseiller .Est-ce qu'il est fiable ? je ne pense pas .Moi je fais partie des gens
qui ont été déçus par Latif.
C'est une question de cohérence politique et d'intégrité démocratique.
Mady
Embematique
En Mai, 2012 (07:23 AM)Ngor
En Mai, 2012 (08:45 AM)Cette personne est dangereuse. Il est à l'origine de la chute du groupe sud communication pour pouvoir créer son journal. Le voilà ministre conseiller avec son "tô bien garni.
Mooooooo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
En Mai, 2012 (08:55 AM)Joko
En Mai, 2012 (08:55 AM)Walo Walo Bi
En Mai, 2012 (08:57 AM)Diam
En Mai, 2012 (09:02 AM)Participer à la Discussion