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ADJA NDOYE : « Je reçois des propositions indécentes…»

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ADJA NDOYE : « Je reçois des propositions indécentes…»

Vous l’aurez certainement reconnu à travers les planches ou encore dans «Voglio», le dernier clip de Waly Ballago Seck. Marie Dieynaba Ndoye à l’état civil - d’origine franco-sénégalaise, étudiante en Marketing-Communication et mannequin à ses heures perdues, cette beauté de tout juste 21 berges - ne se laisse pas marcher sur les pieds. Être toujours fière et digne, c’est la devise de Adja Ndoye qui ne rechigne, d’ailleurs, pas à l’appliquer lorsqu’elle reçoit certaines propositions…indécentes. Attention, car qui s’y frotte, s’y pique. Entretien avec une dure à cuire.

Que pouvez-vous nous dire sur vous ?

Je m’appelle Marie Dieynaba Ndoye, plus connue sous le nom d’Adja Ndoye. J’ai 21 ans, je suis née à Dakar. J’habite à la Sicap Baobabs où j’ai grandi. Ma mère est d’origine Peulh et mon père est franco-sénégalais. Je suis en même temps étudiante en Marketing- Communication et Top Model. Je fais aussi, de temps en temps, de la publicité.

Pouvez-vous nous rappeler un peu votre cursus scolaire ?

Au primaire, j’ai fréquenté l’école privée catholique Sainte Bernadette. Ensuite, j’ai fait une partie du secondaire au collège Sacré-Cœur avant d’aller à Yalla Surren où j’ai passé le Bac.

Qu’avez-vous fait après les études secondaires ?

Après mes études secondaires, je me suis inscrite à une session de formation pour devenir Hôtesse de l’air. Cela devait durer dix mois, mais j’ai fait tout juste 4 mois.

Et pourquoi ?

Au début, c’était un métier que j’aimais beaucoup, mais par la suite, je me suis rendu compte que ce n’étais pas fait pour moi. J’ai fini par prendre conscience que je n’étais pas prête à sacrifier aux conditions de vie de cette profession.

Qu’entendez-vous par les conditions de vie de cette profession ?

On est tout le temps entre deux avions, on n’a pas de vie de famille… Je ne m’imagine pas dans ce genre de vie.

Le mannequinat vous tentait plus peut-être ?

En quelque sorte. Après avoir arrêté les études d’Hôtesse de l’air, j’ai intégré le milieu du mannequinat.

Comment vous vous y êtes prise ?

Je dois avouer que c’était plus fort que moi. Depuis mon tendre enfance, j’étais passionnée de mode. En plus de cela, mon entourage m’encourageait à en faire mon métier. C’est ainsi que j’ai décidé d’emprunter cette voie. Ceci étant, je suis allée voir Moïse Ambroise Gomis. On a discuté, j’ai commencé à travailler avec lui et ce, pendant deux années. J’ai débuté par l’émission «Styles et Modes», ça m’a beaucoup plus. J’ai continué pendant longtemps avant de participer à l’élection Miss Dakar. C’était en 2006 et j’ai fini première dauphine.

Le milieu du mannequinat est étiqueté très dense. Est-ce le cas, selon vous ?

Vous savez, c’est une étiquette qui est très dure à supporter. La plupart des gens pensent que ce n’est pas un métier, alors que c’en est un. Les tentations existent dans tous les corps de métier, mais les personnes et l’éducation ne sont pas les mêmes. Tout le monde n’est pas corruptible et mal éduqué. Donc, c’est vraiment dommage qu’au Sénégal tout  mannequin soit considéré comme une mauvaise personne. Toutefois, pour vous parler très franchement, c’est un milieu très dense et à plusieurs niveaux. Les ragots entre les filles n’en finissent pas ; la débauche, n’en parlons même pas. Ce n’est vraiment pas facile de s’en sortir. Si on n’est pas forte, on flanche facilement.

Qu’est-ce qui vous le fait dire ?

Je reçois tous les jours, des propositions indécentes…

De qui ?

Je préfère en rester là !

Vous n’êtes jamais tombée dans le panneau ?

Heureusement que non !

Quel comportement faut-il adopter pour s’en sortir ?

Il faut avoir de la fierté et de la dignité, ne pas se laisser aller.

Ne pensez-vous pas que les mannequins sont à l’origine de ces critiques, avec certaines tenues, les comportements, mais aussi et surtout les virées en boîte ?

Evidemment, mais tout le monde n’est pas pareil. Pour ma part, j’adore sortir comme les filles de ma génération. Je vais tout le temps en boîte ou au restaurant et les gens me remarquent parce que tout simplement je suis mannequin. Cela ne veut pas pour autant dire que je suis une débauchée.

N’empêche que ce genre de vie ne vous épargne pas de certains vices et de personnes mal intentionnées ?

Je suis bien d’accord. Mais, encore une fois, cela dépend de la personne. Les personnes mal intentionnées sont partout. C’est juste que, d’un premier abord, je ne peux pas savoir qui est bien ou qui ne l’est pas. Mais, ce qui est sûr, une fois que je me rends compte qu’un homme ne s’intéresse à moi que dans le seul but de me mettre dans son lit, je ne vais pas me laisser faire.

Envisagez-vous de poursuivre encore longtemps le mannequinat ?

Non, pas du tout ! Je pense que je vais bientôt arrêter. Je veux voyager et rester un bon moment hors du pays. Je ne sais pas encore dans quelle branche je vais me spécialiser, mais ce sera certainement dans la Communication ou le Stylisme.

Est-ce que Adja est un cœur à prendre ?

Non, j’ai un petit ami.

Une personnalité, peut-être, étant donné que les mannequins les aiment beaucoup ?

«Non, bul dugg ci détail yooyu»… (Non, il ne faut pas entrer dans ce genre de considérations).

C’est du solide entre vous ?

Bien sûr.

Vous pensez au mariage ?

Absolument ! Comme toutes les femmes.

Est-ce pour bientôt ?

«Amin». Espérons-le !

Qui est Adja, à part la fille des planches ?

Je suis une personne normale. Une fille qui croque la vie à pleines dents. Je ne me prends pas la tête pour un rien et je suis aussi très modeste, à mon avis. J’aime beaucoup sortir et m’amuser. Sinon, je passe mon temps devant ma télé ou l’ordinateur à surfer sur Internet. Le reste, peut-être que mon entourage pourra vous dire.

Il paraît que vous avez un tempérament de feu ?

C’est juste une étiquette que l’on me colle, sans me connaître réellement. Je dirais plutôt que je ne pardonne pas facilement. Quand quelqu’un me cherche, c’est certain qu’il va me trouver. Je sais me montrer très nerveuse, lorsqu’on me pousse à bout.

Au point de vous battre en public, comme cela a été le cas une fois, dans une boîte de nuit de la place ?

C’est du passé. Maintenant, j’ai gagné en maturité, je ne fais plus ce genre de choses. Quoi qu’on dise, je suis une personne publique et donc je dois tout faire, pour ne pas nuire à mon image…



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