Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour les étudiantes arrêtées dans l’enceinte de l’Ucad et qui ont été «blanchies» par la Justice. Elles ont été virées de leurs établissements. Leur avocat, Me Pape Jean Sèye, surpris par le sort réservé à ses clients, s’est personnellement investi pour ramener les directeurs de ces établissements à de meilleurs sentiments.
Toutes les étudiantes, citées dans les poursuites judiciaires déclenchées contre le site de rencontres Afric.love, ont été renvoyées de leurs établissements respectifs. Les responsables de ces établissements privés reprochent à ces élèves d’avoir terni l’image de leurs écoles. Un renvoi qui a poussé lesdites filles à saisir leurs avocats afin que cette mesure soit différée. Seulement, l’exercice ne sera pas facile pour Me Sèye, car de sources dignes de foi, Itecom et Iam ont refusé la réintégration des élèves impliquées dans ce dossier. Alors qu’elles ont été purement et simplement relaxées des chefs de prévention pour lesquels elles avaient été arrêtées. Toutefois, des sources judiciaires renseignent que les étudiantes ont déjà rédigé des plaintes pour deux journaux de la place pour les faits de «dénonciations calomnieuses et diffamation». Interpellé, Me Pape Jean Sèye, le conseil des étudiantes, constate que «la presse est à l’origine de tout ce qui est arrivé à ses clientes». Toutefois, l’avocat n’est pas sans ignorer que la presse n’a fait qu’exploiter des renseignements obtenus de la Police et qu’elle a eu à constater de visu la présence de ces étudiantes dans la Chambre de sûreté du poste de Police de Grand-Dakar. Cette affaire n’a pas été créée de toutes pièces par la presse. Et Me Pape Jean Sèye de révéler que l’étudiant, à l’origine de cette dénonciation, recevra une citation directe dans les prochains jours.
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