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AFFAIRE DU MBACKE- MBACKE ARRETE A MBOUR : Le commissaire Lèye reçoit des menaces de mort

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AFFAIRE DU MBACKE- MBACKE ARRETE A MBOUR : Le commissaire Lèye reçoit des menaces de mort

Khadim Mbacké

Restons dans cette zone, plus précisément à Mbour. Où, à la suite d’un article paru dans notre édition d’hier, le bureau des relations publiques de la police a tenu à faire certaines précisions. Et, selon le Lieutenant-Colonel Alioune Ndiaye, «l’affaire concernant Serigne Khadim Mbacké n’est nullement liée à l’affectation des vaillants limiers du poste de police de Diamaguene à Mbour». «Manaam», ils ont été redéployés dans le cadre d’une rotation des forces de police qui ont été orientées «vers les services opérationnels qui avaient besoin de sang neuf». Toujours selon l’interface entre la police et nous autres «goorgoorlu», l’affaire dite Khadim Mbacké «a été instruite de manière professionnelle par les services de police avant d’être transmise au parquet».

Khadim Mbacké (Bis)

Toujours à propos de cette affaire qui n’a pas encore fini de défrayer la chronique, nos satellites de la Petite Côte ont été câblés par un autre Serigne Khadim Mbacké. Communément appelé Ass Tacko et habitant à Saly, ce petit-fils de Mame Cheikh Anta Mbacké nous a saisis pour préciser, à l’endroit des lecteurs et des Sénégalais, qu’il n’est mêlé, ni de prés ni de loin, à ce sulfureux dossier. Lui, contrairement à son triste homonyme, est plutôt connu pour ses nombreuses réalisations dont le complexe islamique Cheikh Ahmadou Bamba situé à Saly. Comme quoi, un Khadim Mbacké peut bel et bien en cacher un autre.   

Pca Lonase

Ibrahima Condetto Niang, prochain Président du Conseil d’administration de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Selon nos satellites, l’ex-boss du Fonds national de promotion de la Jeunesse (Fnpj), fils d’un des tout premiers compagnons de notre Gorgui national, nous avons nommé Alioune Badara Niang, a déjà été briefé dans ce sens. Nos satellites ont même capté les bruits d’une audience de mise à niveau entre le Dg de la Lonase, Baïla Wane, et le prochain Président du conseil d’administration de la boîte aux sous. Le hic, c’est que le Pca sortant Ameth Diop, pourtant très sérieux, n’a pas encore été mis au parfum. Du moins, pas officiellement, jusqu’à hier. On lui reprocherait de travailler contre les intérêts de la boîte. Vrai ou faux ?

Pca Lonase (Bis)

Si l’info nommant Ibrahima Condetto Niang se confirme (le contraire nous étonnerait), cela signerait un come-back sur la scène de l’ancien boss du Fonds national de Promotion de la Jeunesse. Limogé le 1er juin 20069, après deux ans passés à la tête de la structure de jeunesse (il avait été nommé le 24 juin 2004), Ibrahima Condetto Niang avait été remplacé par Malick Tall Yade, proche du ministre de la Jeunesse d’alors, Aliou Sow, dont il était le directeur de Cabinet. Ce dernier, ironie du sort, danse sur des charbons ardents. Sa dernière grande sortie, c’est lorsque Pape Samba Mboup a chargé son père, Alioune Badara Niang, dans la presse. Condetto était monté au créneau pour cracher du feu sur Pape Samba Mboup.

Menaces de mort

Le très perspicace commissaire de Mbour, Madjibou Lèye, reçoit des menaces de mort. En bon flic, il semble avoir identifié les personnes qui menacent sa vie. Des proches au flic lui ont conseillé de ne plus sortir le soir et d’éviter de se déplacer seul. Joint au téléphone, le commissaire Lèye confirme effectivement ces menaces, mais sans entrer dans les détails. «Je voudrais réserver la primeur du renseignement à mes supérieurs», dit-il. Révélant, cependant, avoir informé sa hiérarchie, dont le procureur de la République.

Montage financier

Jeune Afrique émet sur le même tempo que L’Obs en écrivant, dans sa page Confidentiel de sa dernière édition, que «le capital dans lequel l’Etat sera minoritaire sera détenu à hauteur de 15 milliards de FCfa par divers opérateurs économiques, des sociétés de handling et de cartering, des pétroliers etc.». Jeune Afrique, qui avance deux noms : Serigne Mboup de Ccbm et Yérim Sow du groupe Teylium dans l’actionnariat de la future entreprise, assure que le comité de pilotage qui gère cette affaire devrait se réunir en mi-août. En fait, il ne se passe plus un jour sans que les nouveaux des airs ne se signalent en déjeuner ou dîner, pour évoquer cette question.

Air Europa

Annoncé en exclusivité par L’Obs, le choix de la compagnie espagnole Air Europa, pour convoyer les pèlerins sénégalais aux Lieux Saints de l’Islam, est définitivement entérinée. Car, nos satellites nous apprennent que des inspecteurs, qui avaient fait le déplacement au pays de Zapatero, sont revenus plus convaincus que jamais d’avoir frappé à la bonne porte. «Non seulement les avions sont en très bon état, mais six d’entre eux sont neufs», confie une source autorisée. Tout le contraire des «cars rapides volants» de la mystérieuse et lugubre compagnie Zam-Zam. Mais au fait, quelles sont les connections entre Air Europa et Air France ?  Mystère et boule de gomme. 

Aéroport

Toujours dans les manœuvres de haute voltige à l’aéroport Léo le Poète pour dire que le ministre d’Etat chargé des Transports aériens, conscient du fait que  l’aéroport Léopold Sédar Senghor est politiquement coloré, a accepté de signer un «Pacte de paix sociale» avec les travailleurs. Et, selon nos satellites, si Karim Wade a procédé de la sorte, c’est parce qu’il veut parer «à ces combats souterrains qui peuvent détruire son travail». En effet, c’est au lendemain de la rencontre du 20 juillet que le ministre des Transports aériens a envoyé une lettre à tous les secrétaires généraux des différents syndicats de l’aéroport. C’est précisément M. Cheikh Tidiane Senghor, conseiller technique de Karim Wade, qui s’est chargé des lettres de deux pages. Et dans ces missives, Demi-Majesté remercie les secrétaires généraux pour la disponibilité dont ils ont fait montre, de même que leur engagement et responsabilité dans le travail.

Aéroport (Bis)

Mais, ils tardent à réagir à la lettre du ministère. M. Cheikh Mbaye, secrétaire général du Syndicat des cadres de l’aviation civile du Sénégal (Sydcas), que nous avons pu joindre hier, a soutenu qu’effectivement ce sont eux qui ont proposé à M. Wade ce pacte de paix sociale lors de leur rencontre. Mais à ce jour, son syndicat n’a pas répondu à la lettre du ministère. Même son de cloche chez presque trois autres responsables de syndicat qui veulent savoir où mettre les pieds. Parce qu’ils ne veulent pas signer un pacte et le violer ensuite. Ils veulent que des discussions précèdent la signature et même l’acceptation du pacte. Car il peut même y avoir des risques d’emprisonnement. Et, selon nos satellites, les syndicalistes ont été inspirés par ce qui se passe au niveau de l’Asecna où un tel mécanisme a permis de s’éloigner de la zone de turbulence.

Curé de Sokone

Un bébé âgé d’un mois environ a été découvert par le curé de la paroisse de Sokone dans la malle arrière de son véhicule, hier, aux environs de 14 heures 30. Ce sont les pleurs du bébé qui ont, selon nos satellites, attiré l’attention du religieux. Il faut noter que le curé a fait escale à Kaolack et à Fatick. Après cette découverte, le prélat s’en est ouvert à ses collègues de Ndiosmone qui lui ont conseillé, à en croire nos satellites, de s’adresser à la pouponnière de Mbour où, finalement, le bébé a été déposé. Le Curé s’est, par la suite, rendu au commissariat urbain de Mbour pour faire sa déposition. Dëk bii !!!

Mansour Niang

Son nom est cité, dans notre édition de samedi, comme étant au cœur d’une sordide histoire de multiplication de billets de banque. Portant sur la bagatelle de 150 millions FCfa, cette affaire a pour principales «victimes» un avocat sénégalais basé en France, Me Dabo, et un homme d’affaires de nationalité turque. Soutenant que tout ce qui a été dit sur lui «n’est que pure affabulation», Mansour Niang reconnaît tout de même avoir contracté auprès de M. Dabo une dette de 13 400 euros qu’il lui a «intégralement remboursée». Et de se demander, au passage, sur le ton de la raillerie, «comment un intellectuel de la trempe de Me Dabo a-t-il pu se laisser entraîner dans une pareille aventure». Pour lui, la réponse coule de source : «La réalité est qu’il a voulu s’enrichir trop vite.» Mieux, Mansour Niang soutient que «le Procureur n’aurait pas ordonné sa libération, dès paiement de la dette qu’il devait à Me Dabo», s’il était mêlé à cette histoire.



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