On a évité le pire ce lundi à Africamer. Les employés de ladite boîte réclament un an de salaire. Ils se sont opposés aux forces de l'ordre. A leur grande surprise, ces travailleurs se sont vus décernés une cessation d'activité de leur travail. Pour montrer leur courroux, ils ont manifesté hier pour dénoncer l'injustice dont ils sont à l'origine.
"Au secours Me Wade, nous sommes fatigués," tel est le cri de coeur lancé par les employés de Africamer qui ont battu le maccadam en masse hier. Ce sont les grenades lacrymogénes qui ont dispersé ces 2500 travailleurs. Ces derniers sont descendus dans la rue pour saisir qui de droit en réclamant leurs arriérés de salaire qui durent depuis plus d'un an. Pour se faire entendre, les manifestants ont barré la route à la porte de môle 10 au Port de Dakar, pour crier leur ras-le bol. "On ne peut pas laisser cette injustice, car elle peut créer des dégats sociales au niveau des familles," déclare Mamadou Séye, le sécretaire général du syndicat des industries alimentaires affiliés à la Cnts /Fc. "Depuis deux mois,on court derriére des arriérés de salaire. A notre grande surprise, la direction du Port nous a interdit l'accés au Port de Dakar qui abrite l'usine," déplore monsieur Séye. « C'est la raison pour laquelle, les travailleurs se sont constitués en masse pour lancer un appel aux autorités, » indique le sécretaire général. Au vu de tout cela, quelle est la réaction du ministre de l'Economie maritime monsieur Djibo Kâ ? Le sécretaire général des employés de Africamer soutient que le ministre a bel et bien reçu ces travailleurs, mais jusqu'ici il n' ya aucune suite venant de la part de Djibo Kâ, martéle t-il. Les forces de l'ordre ont dispersé la foule des manifestants. Elles ont appréhendé des leaders du mouvement d'humeur. D'ailleurs, la plupart de ces délégués ont été brutalisés terriblement par les forces de l'ordre qui n'ont laissé aucune chance aux manifestants. A signaler que la Senelec , la Sonatel et la Sones sont passés successivement pour arrêter le fonctionnment du service dans les locaux de Africamer. Une situation qui devient de plus en plus critique à gérer.
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