Des chercheurs agronomes sénégalais ont lancé une culture expérimentale de blé local, présenté comme étant plus adapté aux conditions climatiques du pays. C’est la dernière étape d'un projet entamé il y a plusieurs années pour tenter de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations.
“Le rêve du Sénégal de produire du blé est en passe de se réaliser”. C’est ce qu’affirme l'Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), dont plusieurs chercheurs ont annoncé avoir mis au point quatre nouvelles variétés de blé.
Deuxième céréale la plus consommée après le riz, le blé est un élément important de l'alimentation au Sénégal, friand de pain. Mais comme beaucoup de ses voisins, il dépend entièrement de l'étranger : il importe 800 000 tonnes de céréales par an.
Son climat tropical n'est en principe pas adapté à la culture du blé, mais des essais d'acclimatation sont en cours.
“Le rêve du Sénégal de produire du blé est en passe de se réaliser”. C’est ce qu’affirme l'Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), dont plusieurs chercheurs ont annoncé avoir mis au point quatre nouvelles variétés de blé.
Deuxième céréale la plus consommée après le riz, le blé est un élément important de l'alimentation au Sénégal, friand de pain. Mais comme beaucoup de ses voisins, il dépend entièrement de l'étranger : il importe 800 000 tonnes de céréales par an.
Son climat tropical n'est en principe pas adapté à la culture du blé, mais des essais d'acclimatation sont en cours.
Culture expérimentale
Les céréales ont été cultivées sur une parcelle expérimentale à Sangalkam, située à 35 km de Dakar. Pour y parvenir, les chercheurs ont testé des centaines de variétés de blé, a expliqué Amadou Tidiane Sall, membre de l'Institut.
Trois des variétés sélectionnées proviennent d'Égypte. Ces semences égyptiennes avaient été récupérées par le Sénégal au cours d'une visite dans ce pays d'Afrique du Nord à l'occasion de la conférence des Nations unies sur le climat (COP27) en novembre. Une quatrième variété a été développée par l'Institut.
Le ministre sénégalais de l'agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, a par ailleurs visité la parcelle cultivée par l’Institut au début du mois d’avril. "Nous avons un potentiel important", a déclaré le ministre lors de sa visite. Il a toutefois reconnu que le manque d'eau pour irriguer les cultures était un défi de taille.
Amadou Gaye, le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, qui représente quelque 2500 boulangeries dans le pays, a déclaré qu'il préférerait que "des ressources soient consacrées à la production de céréales locales telles que le millet, le maïs ou le sorgho".
Les céréales ont été cultivées sur une parcelle expérimentale à Sangalkam, située à 35 km de Dakar. Pour y parvenir, les chercheurs ont testé des centaines de variétés de blé, a expliqué Amadou Tidiane Sall, membre de l'Institut.
Trois des variétés sélectionnées proviennent d'Égypte. Ces semences égyptiennes avaient été récupérées par le Sénégal au cours d'une visite dans ce pays d'Afrique du Nord à l'occasion de la conférence des Nations unies sur le climat (COP27) en novembre. Une quatrième variété a été développée par l'Institut.
Le ministre sénégalais de l'agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, a par ailleurs visité la parcelle cultivée par l’Institut au début du mois d’avril. "Nous avons un potentiel important", a déclaré le ministre lors de sa visite. Il a toutefois reconnu que le manque d'eau pour irriguer les cultures était un défi de taille.
Amadou Gaye, le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, qui représente quelque 2500 boulangeries dans le pays, a déclaré qu'il préférerait que "des ressources soient consacrées à la production de céréales locales telles que le millet, le maïs ou le sorgho".
17 Commentaires
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parce que nous c'est le tam tam et la tradition orale, pourquoi toi tu es sur internet ?
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Signalier
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En Avril, 2023 (09:16 AM)-
Merci pour votre commentaire ! Nous avons des céréales adaptées à notre climat et que nous pouvons produire sans irrigation grâce à la pluie. Une céréale quel qu'en soit l'espèce n'est pas très rentable et donc il faut pouvoir la produire sans trop dépenser et l'eau sera l'un des premiers postes de dépense si on irrigue à cause du gasoil à acheter pour faire fonctionner les pompes. Je pense qu'on devrait mettre nos efforts sur la sélection de nouvelles variétés de mil à gros rendement, uniformes, mecanisables et surtout panifiable pour nos amis boulangers. J'ai l'impression que nous les africains ont aime pas ce qu'on la nature nous donne mais préférons ce que les autres ont. Et pour rappel, le blé tel qu'on le connaît aujourd'hui est le fruit d'un travail colossal de sélection variétale en Europe et aux USA. Le blé ancestrale n'était pas plus performant que le mil. J'attire aussi l'attention sur le fait qu'il y ait deux types (espèces) de Blé que sont le blé tendre utilisé pour le pain et qu'on ne produit que dans les pays froid et le blé dur utilisé pour les pâtes alimentaires que l'on produit dans pourtour méditerranéen et qu'on aussi produire dans le maghréb, au Sénégal, au Soudan, au Niger, en Mauritanie,... Avec des rendements au Sénégal qui ne dépensent pas 3 tonnes à l'hectare si les oiseaux ne nous rendent pas visité avant la récolte....
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Signalier
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En Avril, 2023 (09:52 AM)Satar
En Avril, 2023 (12:36 PM)Amadou Gaye dixit
Et ce monsieur qui n a pas tout dit sur la qualité de ce blé introduit et acclimaté par l Isra depuis les années 2006 à peu près !!!
Et les toubabs ont débuté ces expérimentations bien avant l indépendance à Richard Toll !
Rien de nouveau sur ce plan !
Ce blé n est pas intéressant pour la qualité de pain exigée par les consommateurs sénégalais !
En plus énormément de sous ont été engloutis dans ces activités de recherche sur le blé ici au Sénégal sans pour autant être convainquantes !
Amadou Gaye a raison, il faut mettre les sous plutôt sur le Mil et le Sorgho, qui sont les bases d une souverraineté alimentaire en Afrique susaharienne confrontée à des problèmes de sécheresse !
A la limite investir encore braucoup plus d argent pour la culture du Riz ! eT investir massivement sur le mil et le sorgho !
Riz, mil, sorgho, niébé sont nos priorités de développement agricoles à côté des cultures maraichères et horticoles. Mettre aussi l accent sur nos arbres fruitiers ainsi que les espèces forestières telle que l anacarde, l huile de palme, etc !
Les histoires de blé c est juste bon pour les publications scientiques pour le cames, publications qui par ailleurs n ont aucun impact sur la vie économique réelle de la nation et qu aucun décideur politique ne consulte !
Et c est cela le problème de l Isra ! Déficit de visibilité quant à sa contribution marginale sur la croissance économique du Sénégal, exception faite pour la production de semences d arachide et la production de vaccins !
Il faut restructurer cette boite ou détacher certains de ses services Crodt, Cnrf, "labo" vers les ministères de l environnement, vers le ministère de l élevage, vers le ministère de la pêche pour une meilleure prise en charge des problèmatiques de recherche dans ces secteurs, problèmatiques qui limitent la pleine expression économique de ces secteurs !
Ne laisser au mistère de l agriculture que la production de semences et articuler toutes les activités restantes autour de la seule problèmatique de semences en qualité et en quantité ! Nos agriculteurs, presque 70% de la population ont comme problèmes les semences et les engrais !
Et enfin ventiller tout le personnel hyper pléthorique administratifs, comptables, au ministères des finances et économies ou tout simplement négocier des départs volontaires avec eux !
J ai fait il y'a longtemps une campagne de culture de riz avec une variété créée par lisra je suis allé chercher ça à Djibelor tous mes collègues rigolaient et au finish j'ai eu les meilleurs rendements
L'tat S'en Fout
En Avril, 2023 (10:03 AM)Demba Thiam
En Avril, 2023 (10:32 AM)Diere Diatta
En Avril, 2023 (10:33 AM)-
Il y'a de cela plus de trente ans des variétés très concluantes de blé durs et tendres avaient été mises en points pour la Vallée du fleuve Sénégal aussi bien en station qu'en démonstration. Ensuite tout avait été abandonné par l'état au profit des importations. Pour votre information des dizaines de pays Africains produisent du blé sans problèmes. Le Nigzr, un des pays les plus chauds au monde produite du blé depuis 40 ans. Chers compatriotes il est temps d'avancer dans la bonne direction
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Signalier
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En Avril, 2023 (10:59 AM)Au boulot les scientifiques et crééz au moins quelque chose de bien qui sauvera le pays de la famine
Même chose aussi pour l'aviculture , créez des poules des 10kgs comme on le fait à l'etranger et cessez d'importer ,
produisez et consommez LOCAL
@ Isra
En Avril, 2023 (13:38 PM)Aboubacry
En Avril, 2023 (13:45 PM)Lebaolbaol Tigui
En Avril, 2023 (15:22 PM)Lebaolbaol Tigui
En Avril, 2023 (15:25 PM)Mbaye Ndoye
En Avril, 2023 (02:14 AM)Participer à la Discussion