avec sa fille S. M. Le jeu de plaisir du délinquant sexuel a été découvert le 07 mai 2009. La bonne Rosa Yatma qui devait veiller sur la fille, s'inquiétait pour elle au moment où elle s'est retrouvée seule dans la maison.
N'ayant pas vu S. M., elle est partie la chercher dehors puis à la terrasse où elle les a vus en pleins ébats. La domestique est descendue doucement et les a dénoncés le lendemain à la maîtresse des lieux Diouma Fall Khouma.
Interrogée par sa génitrice, la fille vend la mèche en avouant avoir subi plusieurs fois les assauts sexuels de M. Dia. « D'ailleurs, ce jour-là, c'est lui-même qui m'a rejoint à la terrasse », avait-elle dit.
La fille sera vite acheminée à l'hôpital Nabil Chouker pour des consultations le 11 mai de la même année. Un certificat médical délivré à cet effet a révélé des pertes hyménales. Face aux limiers, Amadou Dia était passé aux aveux en disant avoir eu à quatre reprises des rapports sexuels avec elle. Et elle n'avait cessé de le convoquer. « Toutes les fois qu'on a eu à faire l'amour, elle était consentante », avait-il fini par dire.
Devant la barre du tribunal des flagrants délits comme face à la Cour, il s'est complètement rétracté, disant n'avoir jamais entretenu des rapports sexuels avec la fille. La défense avait demandé la relaxe de son client au bénéfice du doute. Elle avait invité le tribunal à ne pas prendre le témoignage de la domestique pour de l'argent comptant.
« Il y a eu trop de vraisemblance », avait-elle souligné. « Les déchirures anciennes, les témoignages accablants de la bonne, en plus de ses aveux font que ses dénégations ne sauraient le disculper, encore moins le tirer d'affaire », a indiqué l'avocat général qui a été suivi par la Cour d'Appel. La peine de 10 ans ferme prononcée contre lui en première instance a été confirmée. Il a été déclaré coupable de viol sur fille de moins de 13 ans.
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