Le sport constitue certes un levier de développement économique, mais il reste "très difficile dans nos pays d'établir dans nos comptes nationaux la part de contribution réelle'' de cette activité aux agrégats macro-économiques, a soutenu, vendredi à Dakar, le Premier ministre Aminata Touré."Le sport a une part significative dans la vie économique et sociale, c'est une évidence et nous le disons souvent, mais il n'y a pas encore une réflexion poussée sur la question", a déclaré le chef du gouvernement sénégalais, à l'ouverture d'un Forum sur la contribution du secteur sportif à la croissance de l'économie nationale et la création d'emplois pour les jeunes.
Le défi auquel le gouvernement se trouve confronté dans sa quête de croissance et d'émergence, "c'est d'identifier toutes les niches de création de valeurs et d'aider à la promotion de ces niches par une meilleure structuration", a dit Aminata Touré. "C'est tout le sens de la réflexion que le secrétariat permanent de la Stratégie de croissance accélérée (SCA) compte mener en partenariat avec le ministère des Sports et de la Vie associative, le Comité national olympique sportif sénégalais (CNOSS) et tous les acteurs concernés au cours de (...)'' ce forum, a-t-elle expliqué. Selon Aminata Touré, ce forum "est le premier pas pour poser les jalons d'une réflexion dans le sens de déterminer la part du sport dans la croissance économique".
"L'initiative est d'autant plus heureuse qu'elle permet de revisiter le sport en tant que segment économique, en tant que discipline scientifique, la politique publique et les partenariats multi-acteurs qu'appelle le développement du sport", a ajouté le chef du gouvernement sénégalais. Dans les pays développés, a-t–elle souligné, la part du sport dans l'économie est quantifiée et se situe entre 0,5 et 2% du Produit intérieur brut (PIB). Les activités qui tournent ainsi autour du sport amateur et professionnel sont génératrices de près de 8.000 emplois au sein de l'Union européenne. "La pratique sportive est définitivement confirmée comme une source fiable de revenus à partir de l'exploitation de talents comme dans d'autres domaines de la vie économique et sociale", a indiqué le Premier ministre.
"Au-delà de l'impact des grands événements sportifs, l'intervention du fort taux d'investissement sur le marché des droits sportifs et des revenus substantiels associés aux transferts de joueurs constituent l'illustration la plus pertinente de la contribution que peut avoir sur la balance des paiements la pratique du sport professionnel", a-t-elle relevé. Aminata Touré a dit que c'est est donc à juste titre que l'analyse de l'offre et de la demande des services sportifs, est devenue une discipline à part entière au sein de la famille des sciences économiques.
Dans beaucoup d'universités en Europe et aux Etats Unis, des formations sont disponibles en management du sport, a-t-elle relevé, notant que "le sport façonne un citoyen modèle, façonne surtout un mental d'acier, somme toute des qualités très utiles pour la vie ultérieure des jeunes et des adultes mais également pour dérouler des activités économiques compétitives". Les communications introductives du Forum ont été consacrées au rapport entre sport et développement économique, une manière d'échanger sur les approches, les pratiques et les différents instruments qui devraient permettre d'intégrer au mieux toutes les dimensions de la contribution du secteur du sport à la croissance économique et à la création d'emplois
A travers ce forum prévu pour deux jours, le ministère des Sports et de la Vie associative, en partenariat avec le SCA et le CNOSS, entend susciter le débat autour du modèle économique qui peut faire du sport une activité aux retombées sociales positives. Il s'agit aussi et surtout d'en faire un vecteur de croissance économique compétitif pleinement contributeur à la création de richesses et d'emplois.
16 Commentaires
Sonnne
En Décembre, 2013 (14:30 PM)Leuk
En Décembre, 2013 (14:50 PM)Marcher. Avancer. Bouger. Marcher peut se faire à plusieurs ou seul. À deux, trois ou quatre, on progresse en parlant ou en appréciant juste le fait d’être ensemble. Seul, on prend le temps de réfléchir et de regarder. Marcher est la façon la plus lente de se déplacer. Dans un monde en accélération constante, marcher nous recentre et nous fait (re)découvrir le plaisir de la lenteur. Marchez !
Rire
En Décembre, 2013 (15:38 PM)Mooo
En Décembre, 2013 (15:41 PM)Je reste un passionné de foot,mais il faut se regarder la face.La FIFA aujourd'hui est un VAMPIRE qui profite de la passion que nous avons pour le foot pour établir une dictature politico-financière en Afrique via ses règlements injustes et bidons.Tout est devenu trop chère dans le foot d'aujourd'hui.Des droits de retransmission à la simple organisation des matches.Ils sont entrain du foot-ball pour mettre l'Afrique en genou et le maintenir à jamais dans la pauvreté alors que le foot est supposé être un vecteur de développement.Aujourd'hui les Etats africains versent des sommes faramineuses rien que pour l'organisation des matches de leurs équipes nationales de foot-ball,dans compter les droits de retransmission des matches qui nous coûtent encore beaucoup plus chèren,des milliards et des milliards.Des sommes qu'ils n'arrivent même pas à investir dans la lutte pour l'emploi de leur jeunes,de leurs hôpitaux ou de leurs Universités.Il faut pas se voiler la face,les Etats africains n'ont pas aujourdh'ui les moyens pour participer aux compétitions internationales de la FIFA.Si le foot et la FIFA étaient vraiment sérieux par rapport aux valeurs qu'ils prétendent véhiculer,ils devraient d'abord commencer faire de sorte que l'Afrique paie moins chère sa participation aux compétitions internationales.Est ce qu'il est normal qu'un petit pays comme le Sénégal paie autant que la France ou l'Italie en terme de droits de retransmission des matches ? Là oû la France paie par exemple 30 millions d'Euros pour voir les matches,un Etat Africain comme le Sénégal paierait plus d'une vingtaines de milliards de nos francs alors qu'on a pas les moyens,voilà pourquoi l'Afrique ne s'en sort pas et à ce rythme c'est pas demain qu'un pays remportera une coupe du monde pendant que le foot continuera de nous maintenir dans la pauvreté.
Diip
En Décembre, 2013 (15:49 PM)Intellect
En Décembre, 2013 (15:55 PM)Watson
En Décembre, 2013 (15:58 PM)-la performance sportive de haut niveau suppose de lourds investissements, consentis par les pouvoirs publics ou les sponsors, mais constitue aussi un spectacle payant, et surtout un support publicitaire. Tout celà a un impact économique dans l’économie et l’emploi, lié en particulier au bâtiment et aux travaux ;
-les sponsors tentent d’associer leur image de marque à la réussite d’un champion ou d’une équipe, ou encore à un évènement. Cela ne concerne pas que les fabricants d’articles ou de vêtements de sports, de chronomètres ou d’automobiles ;
-autre impact économique : le sport a en effet une bonne audience à la télévision et à la Radio (droits de transmission, support publicité, etc..) ;
- la pratique du sport en tant que loisir, en expansion dans la plupart de nos pays, entraîne la consommation de vêtements et d’articles de sport, de services annexes, d’enseignement du sport et d’animation.
Pour développer tous ces avantages, il faut organiser et appuyer les événements sportifs. Il faut sortir créer de grands événements sportifs, comme des compétitions régionales, continentales et mondiales. La Ville de Saint-Denis en France a été développée grâce à la Coupe du Monde, de même que Atlanta en Géorgie (Etats-Unis) par les Jeux Olympiques.
Pour mesurer le poids économique du sport, on utilise plusieurs indicateurs : -les dépenses des ménages en produits sportifs ;- les dépenses des entreprises en produits sportifs ;-les recettes des vendeurs d’articles de sport (vêtements, appareils de maintien, etc..) ;-les recettes des salles de sports professionnels, salles de maintien, etc.. ;-le coût des travaux en infrastructures sportives (BTP);
En combinant ces informations, on calcule par addition l’impact économique du sport dans un Pays, A titre d’exemple, en France, la production nationale d’articles de sport représente 0,24 % du PIB, la consommation, 0,3 %, les dépenses des ménages en articles de sport représentent 9,1 milliards d’euros en 2007. Le modèle économique actuel favorise les dépenses d’équipements (vêtements et chaussures) de loisirs en relation avec les nouveaux motifs de la pratique sportive.
Insensé
En Décembre, 2013 (16:02 PM)Poznan
En Décembre, 2013 (16:27 PM)Dof
En Décembre, 2013 (17:11 PM)- la masse salariale+primes+indemnités des individus qui s'activent dans le sport (clubs, fédérations, écoles de formation, etc)
- le chiffre d'affaires de la presse sportive
- le sponsoring, publicité, marketing sur les événements sportifs
- les recettes des lieux qui accueillent des événements sportifs
- les droits télé, les dépenses pour la couverture médiatique des événements
- le CA des équipementiers sportifs, boutiques, clubs de sport
la liste n'est pas exhaustive mais cela indique déjà un début de piste d'évaluation
Saltigué
En Décembre, 2013 (19:11 PM)Voix D Homme
En Décembre, 2013 (19:14 PM)NDAWSI TAUY LA WAY
DAGNOUY XEUY DI THEORIE REK BALEGUI TEGAGOUGN XER
Vu...
En Décembre, 2013 (20:03 PM)NB: POURQUOI NOUS LES AFRICAINS ON A DES GUIDES DE CETTE ESPECE....????
...
Anonymous25
En Décembre, 2013 (21:41 PM)Kess
En Décembre, 2013 (12:05 PM)Sidat
En Décembre, 2013 (12:30 PM)Participer à la Discussion