ANNIVERSAIRE DES 40 ANS DU CESTI Les regrets de Mme Eugénie Aw

Le Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) a fêté ce samedi ses quarante ans d’existence. La probable dernière grande manifestation de Mme Eugénie Rokhaya Aw qui va quitter ses fonctions de directrice à partir de main prochain. Avec des satisfactions, mais aussi quelques regrets. 

La directrice du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti), Mme Eugénie Rokhaya Aw a confié samedi ses regrets à la veille de son départ. C’était lors de la célébration des quarante de l’établissement. Mme Aw qui finit son second mandat à la tête du Cesti quittera ses fonctions en main prochain. « Mon plus grand regret est sans doute de constater que nos autorités n’ont aucune politique institutionnelle en matière d’éducation », a-t-elle dit. Je regrette que le gouvernement n’ait pas investi au Cesti », a déclaré Mme Aw. Mais elle se réjouit d’avoir réalisé un bilan positif. Notamment d’avoir participé à l’amélioration les conditions d’études au Cesti, avec notamment l’acquisition de matériel numérique (ordinateurs, appareils photo, caméras, etc.) et la création d’une salle multimédia. 

Dernière réalisation en date, Mme Eugénie Rokhaya Aw a annoncé, avant-hier, la naissance d’un réseau des écoles de journalisme en Afrique francophone, dont fait parti le Cesti. à l’occasion, de la première promotion à la dernière, toute la famille cestienne s’est retrouvée à la « Case foyer » pour célébrer les quarante ans de l’école de journalisme fondée en 1970 par les Canadiens. Mamadou Koumé, Djib Diédhiou, Diatou Cissé, Mamadou Kassé, Yves Jacques Sow… Un espace dont ils se sont servis pour évoquer les souvenirs de la période où ils étaient encore des apprentis journalistes. « C’est comme j’étais encore étudiant », confie Jean Meïssa Diop. Actuellement Directeur de publication du quotidien Walf Gran’ Place et professeur de presse écrite pour les étudiants de troisième année au Cesti, il fait parti de la 26e promo sortie en 1986.