- Saisine du bâtonnier pour «harcèlement injustifié» de Me Mbaye Jacques Ndiaye
- Plainte contre Aïda Mbodji pour «dénonciation calomnieuse»
L’Administrateur du Groupe Avenir communication est sorti des locaux de la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic) en retournant à Aïda Mbodji sa plainte pour dénonciation calomnieuse et en promettant de saisir le bâtonnier de l’Ordre des avocats pour dénoncer l’«acharnement injustifié» dont il dit être l’objet de la part de Me Mbaye Jacques Ndiaye, conseil de l’ex-ministre.
Que va-t-il dire après plus de quatre heures d’audition dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) ? Lui qui a fini par banaliser ces convocations et ces auditions interminables et se familiariser avec les enquêteurs de la Brigade des affaires générales (Bag) nichée dans les vieilles bâtisses du Bloc des Madeleines. Madiambal Diagne, l’administrateur du Groupe Avenir communication, est ressorti avec son sempiternel sourire, l’air jovial et très décontracté, le front étoilé d’interrogations. De suspicions.
Le patron du Groupe Avenir communication, qui a fait face à la Justice cinq fois comme dans cette plainte de Aïda Mbodji, a été convoqué toutes les fois par un seul avocat : «Me Mbaye Jacques Ndiaye. C’est un acharnement injustifié. A chaque fois que je viens au Tribunal, j’ai en face de moi Me Mbaye Jacques Ndiaye. C’est une coïncidence troublante et suspecte», révèle M. Diagne.
Qu’est-ce qui l’oppose à cet avocat pour mériter son «acharnement systématique» ? L’administrateur du Groupe Avenir communication «n’y comprend absolument rien», mais il refuse de «servir» de tremplin vers la «célébrité» pour Me Mbaye Jacques Ndiaye. Il va donc prendre ses responsabilités pour mettre fin à cet acharnement de l’avocat, en saisissant le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal. «Pour moi, c’est un comportement aux antipodes de l’éthique professionnelle. C’est un comportement qui manque d’éthique et de professionnalisme. C’est récurrent et je le déplore», s’offusque-t-il.
En attendant de saisir officiellement le bâtonnier, Madiambal Diagne et Papa Samba Diarra ont bouclé, hier, le défilé de Week-end Magazine à la Dic. La curiosité était surtout la convocation de l’administrateur du groupe avenir communication dans les locaux de la Brigade des affaires générales après la plainte de Aïda Mbodji pour «injures publiques». «Je leur (les enquêteurs) ai dit pour quelle raison on m’a convoqué. Parce que je ne suis pas l’auteur de l’article encore moins le Directeur de publication du magazine. On m’a fait savoir que je fais l’objet d’une plainte au même titre que l’auteur de l’article», explique Madiambal Diagne.
Madiambal Diagne, interloqué par cette procédure, avait fait part aux éléments de la Dic de sa surprise en soutenant que c’est une «procédure erronée, parce que ce sont les auteurs de l’article qui peuvent faire l’objet d’une plainte».
Réplique du berger à la bergère ? «Je leur (les enquêteurs) ai dit que je vais retourner la plainte à la plaignante pour dénonciation calomnieuse», note l’administrateur du Groupe Avenir communication. Apparemment, le feuilleton Week-end/Aïda Mbodj est encore loin de son épilogue judiciaire.
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