Après avoir évité le crash à Mme Madame Viviane Wade :Les deux pilotes, internés en France

En provenance de Kédougou, Madame Viviane Wade a frôlé le pire sur le tarmac de l'Aéroport Léopold Sédar Senghor. La roue avant du train d'atterrissage de l'avion militaire avait refusé de s'ouvrir, occasionnant un atterrissage forcé sur la piste de l'aéroport. Conséquence: pas de pertes en vies humaines mais des dégâts matériels considérables ont été relevés. Les pilotes fortement «secoués» par cet incident, ont été transférés depuis dans un centre hospitalier français, sur instruction, nous dit-on, de Mme Viviane Wade.

Les pilotes de l'avion militaire qui transportait la premièreDame ont évité le pire jeudi dernier, sur le tarmac de l'Aéroport Léopold Sédar Senghor. En effet, en provenance de Kédougou où elle était partie en visite privée, l'avion qui la transportait a frôlé de justesse le crash occasionnant des dégâts matériels considérables. Grâce à la diligence des Sapeurs pompiers qui avaient pris d'assaut le tarmac avec leurs voitures de secours, il n'y a pas eu de pertes humaines. Néanmoins, pour des mesures sécuritaires, et sur instruction de Madame Viviane Wade, les deux pilotes, les commandants Jean Pierre et Elhadj Niang, ont été évacués en France pour y subir des visites médicales systématiques au centre d'études médicales du personnel naviguant (Cempn) nous révèlent des sources dignes de foi. 

Avant le départ pour Kédougou, affirment nos sources, la première Dame aurait demandé au pilote commandant de bord, Jean Pierre Niang, s'il y avait un  problème. Ce dernier lui aurait rétorqué, selon toujours nos sources, que la piste de Kédougou était impraticable, car marquée par bon nombre de nids-de-poule et qu'il y avait toujours des risques d'ouvertures des trains d'atterrissage. Mme Viviane lui aurait rétorqué : « A qui vais-je poser le problème, à Abdoulaye ou à qui? » Jean Pierre lui aurait dit de s'adresser au directeur de l'Agence nationale de l'aviation civile du Sénégal (Anacs). D'un air taquin, la première Dame aurait dit au directeur, présent à côté d'eux, « alors Monsieur le directeur, voulez-vous que l'avion effectue un crash? ». Elle monta dans l'avion tout en ayant la promesse ferme que la piste de Kédougou allait être réparée.

Au retour de Kédougou, ce qui devait arriver, arriva. Les pilotes peinent à faire atterrir l'avion. De 16 heures 30 minutes à 18 heures, ils n'ont pu trouver la formule idoine. Ce n'est qu'à 18 15 mn que l'avion a pu effectuer un atterrissage forcé, après avoir effectué plusieurs tours autour du  ciel de l'aéroport. Alertés, les sapeurs pompiers ont dû maîtriser les étincelles et la grosse fumée qui sortaient de la cabine de pilotage. Les deux commandants sont sortis de la cabine avec quelques égratignures. Ils sont pris illico presto aux soins par quelques médecins alertés. Depuis hier, sur instruction de la première Dame, ils sont acheminés en France dans le centre de d'études médicales du personnel naviguant ( Cempn) pour des visites" systématiques" afin de parer à toutes éventualités. Il faut reconnaître que psychologiquement, les pilotes étaient secoués. La durée de vie de l'avion était pour 2007. Maintenant les vols des vacances risquent d'être perturbés, car il ne reste plus qu'un seul avion de disponible.