Le Comité par la défense et la protection des journalistes (Cdpj) poursuit tranquillement sa lutte contre l’impunité suite à l’agression, le 21 juin dernier, de Kambel Dieng et Kara Thioune. Déroulant la suite de son plan d’action, le Cdpj compte envahir, cette semaine, les rues de tout le pays pour demander justice. Pour la deuxième fois, les pisse-copies vont marcher. Mais, la particularité de celle-ci, c’est d’être nationale. À signaler que le Préfet de Dakar a déjà donné son approbation pour jeudi alors que le Cdpj a décalé la marche jusqu’à samedi prochain. La raison de ce renvoi est le deuil qui frappe le pays suite à la disparition d’Imam Assane Cissé. Dès aujourd’hui, le Préfet sera saisi à nouveau pour l’informer de cette nouvelle donne. La seule motivation du Comité, réaffirme son porte-parole, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, est de tout faire «pour que ces actes, y compris les attaques barbares perpétrées contre les quotidiens d’El Malick Seck et de Mamadou Thierno Talla, ne soient pas impunis». Revenant sur la mise à sac de ces journaux, le Cdpj a rappelé à l’opinion, nationale et internationale, que des menaces ont été proférées, la semaine dernière, contre la presse. Sans que leur auteur soit entendu. Mieux, les cibles potentielles de ces menaces n’ont bénéficié d’aucune mesure de protection de la part des autorités. Or, il incombe à l’Etat d’assurer la protection des personnes et de leurs biens. Le Comité, qui va accompagner le Directeur de publication de «L’As» qui a porté plainte, soutient aussi respecter la décision d’El Malick Seck, le patron de «24 Heures Chrono», qui a décidé de ne pas saisir la justice.
MAKHALY NDIACK NDOYE (STAGIAIRE)
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