L'amicale des chauffeurs de l'Assemblée nationale tient à recadrer les propos tenus par certains de leurs collègues et relayés dans l’édition Wal Fadjri no 5214 du samedi 8 août dernier. Une sortie qui leur avait permis de dénoncer les difficiles conditions de travail auxquels ils sont soumis. Les mandataires de ladite amicale marquent ainsi une réelle démarcation par rapport à ce groupuscule qui crie son ras-le-bol face au mauvais traitement salarial de ses membres. ‘Nous ne sommes pas concernés par les injustices auxquelles nos confrères ont fait état. Cette déclaration n'engage qu'eux. Nos supérieurs hiérarchiques respectent tous les engagements qu'ils avaient pris envers nous. Nous disposons de contrats de travail, de primes de mission et nos heures supplémentaires sont rémunérées’, précise le porte-parole des mandataires, Aliou Traoré.
D'autres membres de la délégation, dont les nommés Mamadou Ndao et Mbaye Diop, respectivement chef du parc automobile et doyen des chauffeurs, ont également tenu à préciser que ces personnes ne sont pas des chauffeurs titulaires. ‘Ce sont des aides – chauffeurs, chargés d'assurer le service minimum en cas d'absence ou d'incapacité temporaire d'un titulaire. Par conséquent, ils ne peuvent pas bénéficier de contrats de travail, de primes de mission et de rémunération d'heures supplémentaires. Il appartient à leurs titulaires respectifs, qui les ont recrutés, de leur accorder un certain nombre de privilège’, soutiennent nos interlocuteurs. S'agissant de la lenteur dans la délivrance des contrats de travail, les mandataires de l’amicale des chauffeurs de l’Assemblée précisent que ‘seuls les titulaires peuvent bénéficier de contrats de travail’.
Pour rappel, vendredi dernier, un collectif des travailleurs du parc automobile de l'Assemblée nationale s'était invité au siège du groupe Wal Fadjri pour lancer un cri du cœur. Ils réclamaient un meilleur traitement salarial, la délivrance de contrats de travail, l'octroi de primes de mission, le paiement des heures supplémentaires, l'instauration de congés payés, entre autres. Ces travailleurs envisageaient ainsi d’aller à la rencontre du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, pour que leur situation trouve un lendemain meilleur.
0 Commentaires
Participer à la Discussion