Encore un corps de métier qui se sent lésé et qui compte le faire savoir à Me Abdoulaye Wade, président de la République. Après les enseignants, on a appris de source très proche des policiers, que ce sera au tour des agents de la police de monter au créneau. Vendredi dernier, des personnes dont les identités n’ont pas été formellement déterminées, ont tenu une réunion nocturne à l’insu de leur autorité de tutelle. Car depuis que l’information sur l’augmentation des indemnités de logement des militaires et des gendarmes a été publiée dans la presse, «il y des bruits de couloirs dans la police», confie notre source. Les policiers se sentent lésés. Et on apprend qu’au début, ils avaient décidé de faire signer une pétition, pour quantifier le nombre de policiers mécontents de leur situation, avant de la publier. Mais pour des questions de droit de réserve, ils ont décidé de se rencontrer, de discuter et d’adresser une lettre ouverte à Me Abdoulaye Wade. Les agents en question se plaignent de la somme qu’ils perçoivent comme salaire à la fin du mois et qu’ils trouvent insuffisante. Et aimeraient bien que leurs indemnités de logement soient revues à la hausse comme c’est le cas des militaires et des gendarmes. A côté de cette histoire d’argent, il y a aussi l’âge de la retraite. Pendant qu’eux partent à la retraite à cinquante-cinq ans, les policiers municipaux partent à la retraite à l’âge de soixante ans. Ce qu’ils ne trouvent pas normal non plus. Ils voudraient bien que le Président trouve une solution ce problème. M. Alioune Ndiaye, le porte-parole de la police a été saisi sur cette affaire, hier soir. Mais il a expliqué qu’officiellement, il ne peut pas parler de cette affaire d’augmentation d’indemnités de logement des militaires et des gendarmes et des conséquences que cela a eu dans la police. Et ajoute ne pas être au courant d’une quelconque réunion nocturne.
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Après une réunion nocturne Des policiers mécontents vont adresser une lettre ouverte à Wade
A la suite de l’augmentation des indemnités de logement des militaires et des gendarmes, il y a des bruits de couloirs dans la police. L’idée de faire signer une pétition aux mécontents a été brandie, mais finalement c’est une lettre ouverte à Me Wade, qui a été retenue, à l’issue d’une rencontre nocturne d’agents de la police, tenue vendredi dernier, à l’insu de leurs supérieurs hiérarchiques.
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