Le bras de fer entre les syndicats de l’enseignement et le pouvoir se poursuit toujours. Mamadou Diouf, secrétaire général du Syndicat unique des enseignants du Sénégal (Sudes) par ailleurs responsable de la Confédération des syndicats autonomes (Csa) est monté au créneau pour pointer des dysfonctionnements dans le secteur de l’Education nationale. Le syndicaliste dénonce l’existence de centres de formation fictifs dans plusieurs régions du Sénégal. Des centres pris en charge par le budget de l’Education nationale mais qui n’existent pas en réalité.
Mamadou Diouf a déclaré hier sur les ondes de la Radio futur média (Rfm), dans l’émission Actu en questions, avoir lui-même fait le terrain pour vérifier l’existence de ces centres fictifs. Sur le même plateau qu’Ibra Diouf Ndiokhobaye de l’Association démocratique des enseignants du Sénégal (Ades), le secrétaire général de la Csa et du Sudes, a affirmé avoir pointé des centres fictifs à Kolda, Pikine etc. Et de se demander où exactement va cet argent décaissé par l’Etat. Il estime que c’est un scandale et que les revendications des enseignants, même lorsqu’on y inclut les indemnités de logement, ne font pas un milliard. Mamadou Diouf promet de poser ce problème au Chef de l’Etat, à l’audience prévue aujourd’hui au Palais entre Me Wade et les représentants des enseignants. Sur la plainte que le Président promet de déposer au niveau de certaines organisations internationales, Mamadou Diouf avertit le Président sur l’effet boomerang que cela pourrait créer. Pour lui, le Sénégal ne respecte pas les normes internationales de recrutement des enseignants. Il a, à titre d’exemple, évoqué le faible montant des indemnités de logement qui ne seraient pas de son point de vue, aligné aux normes internationales.
1 Commentaires
Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:37 PM)Participer à la Discussion