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APRES TABASKI A VELINGARA - L’épouse déserte le domicile conjugal : Son mari avait acheté un « rey mù dée, reyùl mù dée »

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APRES TABASKI A VELINGARA - L’épouse déserte le domicile conjugal : Son mari avait acheté un « rey mù dée, reyùl mù dée »

Après la pluie c’est le beau temps. Une boutade vraisemblable qui ne s’est pas vérifiée dans la famille des Baldé où l’épouse a déserté le domicile conjugal à cause du petit bélier que son mari lui a présenté la matinée du vendredi jour de la Tabaski. Son enfant étant malade et hospitalisé, le chef de carré ne pouvait faire mieux que de s’occuper des soins de santé de sa progéniture. Et il fallait puiser dans sa poche pour guérir le gamin cloué sur un lit d’hôpital. Des ordonnances qui ont poussé le mari à immoler un mouton jugé « trop maigre » par l’épouse. Après de chaudes disputes, l’épouse a fini par déserter la maison malgré les médiations des sages de la contrée.

Elle a piqué une colère noire dans la matinée du vendredi dernier, jour où la Ummah Islamique a célébré dans la plus grande allégresse l’Aïd El Kébir ou fête du mouton. Cet animal que le musulman immole en perpétrant le geste d’Abraham est d’ailleurs à l’origine de la dissension dans un couple qui a vécu sous le même toit durant des années. En cette période de vache maigre où même les plus nantis du pays ont éprouvé des difficultés pour satisfaire les besoins inhérents à cette grande fête de Tabaski, l’épouse d’un certain Maodo Gallé Baldé demeurant au quartier Peulh de la commune de Vélingara a tourné le dos à son mari, à ses enfants et à son foyer. L’épouse harpie a déserté la demeure conjugale pour sa concession familiale à cause du petit bélier que son mari lui a présenté la matinée de la Tabaski. En claquant fortement les doigts de sa main et en roulant la boule de ses yeux au fond de ses orbites, la dulcinée de Maodo a insisté : « C’est un manque de respect à mon égard. Tous les bons maris ont présenté de gros et beaux béliers à leurs épouses avant même la Tabaski sauf toi. Tu as bien vu que, depuis des jours, les femmes de ce coin attachent leurs béliers et moutons à la devanture de leur maison. Une façon pour elles de dire, à qui veut les entendre, que leur époux est capable de les honorer au moment des fêtes. Toi qui n’a pas fait tout cela tu me présentes une agnelle. Ramène la d’où tu l’as ramassée et exécute-toi rapidement avant que je ne me lève ; sinon… », a ordonné Kadidiatou Molo Keita la trentaine dépassée, très en colère. Des paroles qui ont irrité l’époux au pouvoir d’achat limité. Ne pouvant plus supporter les agissements de sa femme, Maodo Gallé a déversé sa colère sur son épouse « insoumise et de surcroît autoritaire ». « Aujourd’hui je te tiens. Je précise que, dans un bateau, il n’y a qu’un et un seul commandant à bord. Dans cette maison où tu as l’habitude d’élever le ton c’est moi qui suis le chef. Alors fait ce que tu peux. Je ne cherche plus à retourner ce bélier qui répond d’ailleurs à mon pouvoir d’achat », a rétorqué Maodo G. Baldé à sa femme légitime tombée en mégère. Suffisant pour cette dernière de hausser de nouveau le ton avant de déserter la maison de l’époux Baldé pour rentrer chez ces parents habitant la commune de Vélingara. Sans crier gare, l’époux déçu qui n’a pas pu se rendre au lieu de prière appelé communément « idhi »s’est occupé seul de son animal vomi par sa femme absente des lieux. Mieux, Maodo G Baldé a même remplacé pour la circonstance son épouse au ménage et au foyer pour le bonheur des enfants en fête. Les notables venus aux nouvelles ont écouté le malheureux époux leur narrer sa mésaventure : « Je m’étais entendu avec ma femme pour acheter un gros bélier à immoler le jour de la Tabaski. Mais je ne voulais pas faire comme l’année dernière où mon gros bélier avait été volé nuitamment la veille de la Tabaski. Cette année, il était question de régler cette psychose en se gardant de ne pas payer tôt le mouton à immoler. Ainsi nous avons préféré attendre la matinée du vendredi jour de la fête. Mais, avant cette date, il s’est trouvé que mon fils est tombé malade. Il était hospitalisé au centre de santé. D’ailleurs c’est ce matin du vendredi même qu’on l’a libéré. Comment voulez -vous qu’on s’occupe du mouton de la Tabaski et laisser les ordonnances de l’enfant malade, même si Dieu et le Prophète recommandent le respect du sacrifice du mouton ? ». Malgré les médiations des sages, et à la surprise générale, l’épouse a préféré prononcer le divorce.



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