Combien de fois a-t-on entendu ce fameux slogan « les médicaments de la rue tuent ». Mais faisant fi de ce cri de guerre des pharmaciens légalement installés, la fameuse maison des médicaments communément connue sous le nom de « Keur Serigne Bi » continue son activité de vente de médicaments au vu et au su de tous. Une situation qui ne va pas tarder à cesser, si l’on en croit au Conseiller en communication du ministère de la Santé et de la Prévention, M. Assane Touré.
Il est connu de tout le monde que les médicaments de la rue sont dangereux et constituent de ce fait une menace sérieuse pour la santé publique. Mais comme dans la plupart des pays africains, à l’image du Sénégal, il n’est pas rare de se procurer un médicament sur le trottoir d’une quelconque avenue dakaroise. Et ce, sans aucune autorisation préalable. Mais cette situation va bientôt connaître son épilogue avec la disparition programmée de la fameuse pharmacie à ciel ouvert dite « Keur Serigne Bi ». Déclarant d’un air dépité que « Keur Serigne Bi est la plaie du système de santé sénégalais », Assane Touré, Conseiller en communication du ministère de la Santé et de la Prévention annoncera dans la foulée que cette situation ne va plus perdurer. « Cette maison va bientôt disparaître », avance-t-il, non sans souligner qu’ils ont fini d’asphyxier le circuit d’approvisionnement de ladite maison pharmaceutique. Enfonçant le clou, il n’hésitera pas à faire la corrélation entre le cambriolage de certaines officines pharmaceutiques et l’approvisionnement de Keur Serigne Bi en médicaments. AD/FC
0 Commentaires
Participer à la Discussion