Kafountine, le coin des femmes battantes. Au bout de cette localité, un quai de fortune fait la jonction entre les mangroves et les berges du fleuve. L'odeur du poisson séché, fumé, on en prend plein le nez.
Les tractations vont bon train. Les hommes manœuvrent pour charger les camions frigorifiques et les femmes font étalage de leurs talents pour transformer les produits.
Les tractations se font sans intermittences et au bout du compte, les meneurs de cette cadence soutenue autour des produits halieutiques est sans conteste les femmes. L’association regroupe 60 femmes transformatrices qui le composent la cheville ouvrière de l'activité économique sur les rives de la mer. « La berge est notre lieu de prédilection, notre officine. On y transforme tous les produits halieutiques sans exception », selon le président de l'association Binta Mané.
Grace au financement de quelques ONG comme ONUFEMMES, PAM, les femmes ont pu obtenir des bacs de fermentation et des matériels de manutentions en plus d’un site de transformation en 2014.
Les tractations se font sans intermittences et au bout du compte, les meneurs de cette cadence soutenue autour des produits halieutiques est sans conteste les femmes. L’association regroupe 60 femmes transformatrices qui le composent la cheville ouvrière de l'activité économique sur les rives de la mer. « La berge est notre lieu de prédilection, notre officine. On y transforme tous les produits halieutiques sans exception », selon le président de l'association Binta Mané.
Grace au financement de quelques ONG comme ONUFEMMES, PAM, les femmes ont pu obtenir des bacs de fermentation et des matériels de manutentions en plus d’un site de transformation en 2014.
Mais, selon la présidente de l'association, madame Diassy, ce matériel est modeste et bien loin de suffire pour contenir les potentialités qu’offre cette activité. Aussi, l'absence d'eau sur le site de transformation est un handicap sur le dynamisme des femmes. Pour ce qui est de l'écoulement des produits, elles s’adossent aux marchés des villages proches comme diowbé et yaran. Et cette demande locale est loin de pouvoir absorber cette capacité de production.
La rentabilité de cette activité est périodique et se tient de février à juin. Les femmes ne sont pas diplômées d'une école de commerce, mais Binta Mané, assure qu'elles savent tirer profit de cette période faste pour porter leurs revenus au double des investissements ».
La rentabilité de cette activité est périodique et se tient de février à juin. Les femmes ne sont pas diplômées d'une école de commerce, mais Binta Mané, assure qu'elles savent tirer profit de cette période faste pour porter leurs revenus au double des investissements ».
Les autres périodes, les femmes enchainent avec la campagne agricole. Car, elles pratiquent aussi le maraichage pendant les autres périodes.
Dans le village de Kafountine, mieux vaut être un fils de la localité pour travailler dans la transformation des produits halieutiques. C'est l'impression que dégagent les témoignages des femmes saisonnières. « Depuis que nous avons commencé à fréquenter cette localité, on est mis en rade dans les projets de développement pour les femmes. On nous extirpe des projets en faveur des femmes transformatrices. C’est parce qu’on n’est pas originaires de cette localité », scande une femme sous le sceau de l’anonymat. Elle est l'une de ces femmes qui n’habitent pas le village de Kafountine. Mais, elles ne retournent chez elles que pendant les événements religieux.
Elle s'est installée dans le village avec son mari pécheur depuis quelques années. Mais, l’autre raison de ce calvaire reste liée à la cherté du prix du carburant pour les pirogues.
Dans le village de Kafountine, mieux vaut être un fils de la localité pour travailler dans la transformation des produits halieutiques. C'est l'impression que dégagent les témoignages des femmes saisonnières. « Depuis que nous avons commencé à fréquenter cette localité, on est mis en rade dans les projets de développement pour les femmes. On nous extirpe des projets en faveur des femmes transformatrices. C’est parce qu’on n’est pas originaires de cette localité », scande une femme sous le sceau de l’anonymat. Elle est l'une de ces femmes qui n’habitent pas le village de Kafountine. Mais, elles ne retournent chez elles que pendant les événements religieux.
Elle s'est installée dans le village avec son mari pécheur depuis quelques années. Mais, l’autre raison de ce calvaire reste liée à la cherté du prix du carburant pour les pirogues.
1 Commentaires
Anonyme
En Août, 2015 (14:13 PM)Participer à la Discussion