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Attaque sauvage contre le siège de Walf : Déjà un mois et toujours rien

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Attaque sauvage contre le siège de Walf : Déjà un mois et toujours rien
Les criminels courent toujours ainsi que leur présumé commanditaire, un mois après avoir mis à sac les locaux du groupe Wal Fadjri. Pourtant, les uns et les autres ont été bel et bien identifiés par les enquêteurs qui n’ignorent rien de leur filiation et de leur adresse. Seulement voilà : les casseurs et leur gourou qui devraient comparaître devant une Cour d’assises, continuent de bénéficier d’une impunité totale.

C’est demain que les attaques sauvages perpétrées par une bande d’écervelés, bien identifiés, contre le groupe Wal Fadjri feront un mois. Un mois jour pour jour que ces bandits de grand chemin et leur instigateur courent toujours les rues. Pis, l’enquête annoncée en grande pompe le soir même de ces attaques barbares, traîne toujours. Mame Thierno Birahim Mbacké, le présumé commanditaire qui avait été entendu par la Division des investigations criminelles (Dic), est rentré chez lui. Cuisiné par les enquêteurs de la Dic, il avait nié sa présence sur les lieux au moment des attaques. Alors que d’aucuns croyaient qu’il était sous le coup d’un mandat d’arrêt, le jeune frère de Serigne Modou Kara circule tranquillement dans les routes du Sénégal à bord de sa luxueuse Porsche. Il s’est même signalé tout dernièrement aux cimetières musulmans de Yoff avec ses talibés. Depuis, rien.C’est le statu quo dans cette affaire, au grand dam des personnes qui ont eu à subir la foudre de ces sauvageons même si le groupe de presse n’a pas porté plainte. En effet, Sidy Lamine Niasse, le président-directeur général du groupe, n’avait pas jugé nécessaire d’ester en justice et accusait l’Etat d’être derrière cette agression sauvage, d’autant que le procureur de la République s’était autosaisi pour diligenter cette affaire. Mais, depuis, les choses traînent malgré des rumeurs de mandat d’arrêt contre le présumé commanditaire qui circulent sans être démenties.Quant aux exécutants de cette sale mission, bien identifiés sur les images de la télévision et dont les adresses sont connues des enquêteurs, ils courent eux aussi les rues sans être inquiétés.

Pourtant, au même titre que les malfrats que l’on va commencer à juger demain en assises, ils sont passibles de la Cour d’assises. Car, ce qu’ils ont fait n’est pas un délit, mais bien un crime. Puisqu’il a été prémédité et commis en réunion. En effet, c’est dans la journée du vendredi 25 septembre dernier que ces individus, profitant de la grande prière de ce jour saint, ont investi les locaux du groupe de presse pour tabasser les quelques employés qui s’y trouvaient encore et casser du matériel technique, avant de se replier chez leur guide religieux avant l’arrivée tardive des forces de sécurité. L’affaire ayant pris l’ampleur qu’on lui connaît, avait mobilisé tout le pays. Poussant les autorités à réagir à travers un communiqué pour annoncer une enquête.

Mais, jusqu’ici, cette enquête n’a rien donné. Et les changements intervenus au sein du ministère de la Justice, risquent de ralentir le dossier qui se verrait, au même titre que les affaires des saccages des locaux des journaux L’As et 24 heures Chronos, de l’agression des journalistes Kambel Dieng et Kara Thioune ou encore de celui de Pape Cheikh Fall, tomber dans les oubliettes. Comme casser du journaliste ne serait plus un délit dans ce pays. Pour rappel, tout est parti de la revue de presse sur Walf Tv portant sur un article publié ce 25 septembre 2009 dans les colonnes du quotidien Wal Fadjri dans lequel Mame Thierno Birahim Niang, demi-frère (de même mère) de Serigne Modou Kara Mbacké, a déclaré, à propos du soutien annoncé de ce dernier à la candidature de Wade qu’il souhaitait voir diriger le pays à vie, que ‘Serigne Modou Kara s’accroche à ses privilèges’. Les talibés de celui que l’on nomme Borom Darou, l’autre demi-frère (de même père cette fois-ci) de Serigne Modou Kara, s’en sont alors pris au groupe de presse. Le quiproquo entretenu par la revue de presse sur le nom de famille de l’interviewé allait tout déclencher.



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