Le Cadre de concertation des cinq syndicats du Port autonome de Dakar (Pad) et l’Amicale des femmes de ladite structure se sont érigés en bouclier autour de leur directeur général, Cheikh Kanté pour fustiger les attaques dont celui-ci ne cesse de faire l’objet. Se disant conscients «de l’importance du Pad dans l’économie nationale et sous régionale», mais aussi du «rôle éminemment stratégique» que joue la structure dans la mise en œuvre du Pse ledit cadre de concertation a dénoncé «les attaques crypto personnelles émanant des lobbys au dessein inavoué contre son Directeur général, le Dr Cheikh Kanté». Nous, cadre de concertation des syndicats représentant les travailleurs du Pad, dénonçons avec la dernière énergie ces tentatives qui ne visent qu’à distraire une certaine partie de l’opinion publique et saper les fondements de l’action politique du Dr Cheikh Kanté auprès de son Excellence Macky Sall».
Dans un communiqué envoyé à Seneweb, Seyni Mbow, le coordonnateur du Cadre de concertation des cinq syndicats du Pad a assimilé les différentes attaques faites contre M. Kanté à des «stratégies de règlements de comptes politiques actuellement déplacées dans la gestion même du port».
Raison pour laquelle le cadre a tenu à rappeler que «depuis l’avènement du Dr Cheikh Kanté à la tête du Pad d’importants acquis sociaux ont été obtenus au profit du personnel mais également la mise en œuvre d’une politique stratégique de rénovation, de développement et de modernisation de l’outil portuaire. Ceci a aujourd’hui abouti à une large reconnaissance, comme en attestent les prix décernés au plan international et les certifications obtenues au niveau de la qualité, environnement et sécurité. On peut aussi souligner l’amélioration de l’activité portuaire dans plusieurs domaines».
Il s’agit selon Seyni Mbow, le coordonnateur, entre autres du «dragage du chenal d’accès ; de l’élaboration de la politique de spécialisation des quais ; du certificat de satisfecit délivré au Pad, par la Garde côtière des Usa au terme de leur audit du dispositif de sûreté, comme étant le leader de la sous-région en matière de sûreté portuaire ; de la reconfiguration et la reconstruction du nouveau Wharf pétrolier, un joyau de l’économie nationale avec des chargements qui passeront de 250 tonnes à l’heure à 2000 tonnes ; le trafic export record de 100 000 tonnes de coton malien engrangé en 2015 avec la Compagnie malienne de développement des textiles (Cmdt)».
Au regard de toutes ces considérations, le cadre d’annoncer sa volonté ferme de continuer «de jouer son rôle avant-gardiste dans la défense des intérêts matériels et moraux de l’entreprise et de ses travailleurs donc de son Directeur Général».
6 Commentaires
Thiakiry
En Novembre, 2015 (23:29 PM)L'un des seuls syndicats au monde qui défend le dirigeant de l'entreprise.
Soit l'entreprise est la meilleure au monde, soit les syndicalistes sont les syndicalistes les mieux traités eu monde...
Anonyme
En Novembre, 2015 (05:10 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (10:23 AM)La majorité des Sénégalais s’inquiétait de «
l’ethnisation » du pouvoir. Une innovation du président
Hal pulaar Macky Sall, qui fait se remuer le défunt père
de la nation Senghor dans sa tombe. Ce président-poète
tenait à la l’équilibre régional et ethnique dans
l’attelage gouvernemental, comme dans la représentation
parlementaire. Son héritier Diouf tentera de maintenir le
cap, duquel Me Wade ne s’écartera pas trop. Mais le
tombeur de celui-ci s’est, d’abord, attaché à la
constitution et au renforcement de la dynastie « Faye-Sall» :
celle de la sienne et de sa belle-famille. Ensuite, il
appela à des ministères stratégiques des Hal pulaar :
Finances, Affaires étrangères, Enseignement supérieur,
Intérieur. La primature et la Défense ont été confiées
à des cousins à plaisanteries, mais dans les principales
directions nationales trônent des « mbimi ». La
parfaite illustration en est la Police, dont le
ministre de tutelle et le directeur sont de la même ethnie
que Macky Sall, qui se plaît dans le manteau de descendant
des « Toorodos » (rois) et Déniankés (guerriers), que
son « griot » Farba Ngom lui a inventé, pour devenir «
député-maire ».Ainsi, Oumar Maal, qui vient d’être
nommé Directeur général de la police nationale a fait sa
première nomination : il a porté à la tête du Groupement
mobile d’intervention (Gmi) un Lam, Hal pulaar comme lui.
Nom qui inversé donne « Mal », comme le sien. Qui le lui
opposera, dans l’entourage présidentiel, au Parlement et
même au sein des forces armées, dont le chef
d’Etat-major est également un Toucouleur ? Ce sont les
Sénégalais et l’opposition qui doivent craindre le pire.
Car, le corps du Gmi a pour mission la garantie et le
rétablissement de l’ordre, dans un pays où les
frustrations et le manque de l’essentiel vital soulèvent
de plus en plus mécontentements et
révoltes. Et le Colonel Lam a toutes les cartes pour
être tenté de se comporter « mal », puisque son nouveau
fauteuil, celui de son chef et de leur ministre de tutelle
seront en jeu en cas de « résistance populaire ». Et
puis, une lame peut faire mal.
Xibar.net
Deug Rek
En Novembre, 2015 (10:26 AM)Faites du syndicalisme et non de la politique .
C'est comme si vous êtes tous à la solde de votre Directeur Général.
Tchimmm Mbaaayyy
En Novembre, 2015 (18:05 PM)Comprenez.........
Anonyme
En Novembre, 2015 (18:12 PM)Participer à la Discussion