Retourner dans les amphithéâtres, les étudiantes n’y pensent pas. Ces derniers campent sur leurs positions et demandent l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Et mieux, ils font savoir que des négociations ne seront jamais entamées tant que les forces de l’ordre continueront d’assiéger le campus social.
Suite aux événements qui se sont passés le vendredi, les étudiants estiment que les forces de l’ordre ont violé la loi 94-79 du 24 novembre 1974 relative aux franchises universitaires. Loi qui dit en quelque sorte que l’espace universitaire doit être sous le statut d’autonomie de la police administrative ; tout en garantissant les libertés d’enseignement et de recherche. Estimant qu’ils ne peuvent pas cohabiter avec les forces de l’ordre dans ce campus social, les étudiants exigent le dédommagement de leurs camarades qui ont vu leurs chambres brûlées avec des documents à l’intérieur. « Il n’est pas question de regagner les amphithéâtres tant que la plate-forme revendicative commune à toutes les facultés ne sera pas réglée. Et aucune négociation ne sera entamée, tant que les forces de l’ordre resteront au campus. Et il faut que nos camardes soient rétablis dans leurs droits. Tant que ces préalables ne sont pas respectés, on ne voit pas l’utilité de discuter de quoi que ce soit » précise Amadou Dia Bâ, président de l’Amicale de la Faculté de Droit. D’ailleurs, ils comptent tenir leur assemblée générale demain pour donner une suite à leur mouvement de grève.
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